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|titre=[[Cazin, Traité des plantes médicinales|Cazin, ''Traité des plantes médicinales'', 1868]]
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|titrepagesuivante=Laminaire (Cazin 1868)
|nomcourtsuivant=Laminaire
}}
__TOC__
[561]
== Lamier blanc ==
Voir la page ''[[]]''
LAMIER BLANC. Lamium album. L.
Umiumvulgare album. TOURN.—-Lamium vulgare album, sive archangelica.
PARK.— Vrtica iners, sive lamium primum. DOD. — Galeopsis. CAM.
Urtica mortua. TRILL. — Archangelica alba. BLACK.
Ortie blanche, — ortie morte, — lamion, — archangélique.
LABIÉES. — STACHIDÉES. Fam. nat. — DIDYKAMIE GYMNOSPERMIE. L.
"Le lamier ou ortie blanche, plante vivace, croît abondamment le long des
haies, des chemins, dans les bois, les décombres, où elle se fait remarquer
par la blancheur de ses fleurs et par la vigueur de sa végétation. Les brebis
broutent cette plante; les abeilles en recherchent les fleurs.
Description. — Racines rampantes, fibreuses. — Tiges droites, quadrangulaires,
fistuleuses, pubescénles, de 30 à ko centimètres de hauteur. — Feuilles opposées, pé-
tjolées, subcordiformes aiguës, dentées en scie, d'un vert gai, ressemblant en quelque
sorte à celle de la grande ortie.— Fleurs blanches disposées en verticilles de quatre-dix
à l'aisselle des feuilles supérieures (avril jusqu'en octobre).— Calice pubescent à cinq
dents subuleés, étalées après la floraison. — Corolle bilabiée, tubulée, un peu jaunâtre
en dedans ; la lèvre supérieure velue en dehors, entière, concave ; l'inférieure à trois
lobes, celui du milieu plus grand et un peu concave. — Quatre étamines didynames,
courbées sous la lèvre supérieure, à anthères noirâtres et jaunes. — Le fruit est un té-
takène placé au fond du calice, persistant.
Parties usitées. — Les feuilles et les fleurs.
[Culture. — On ne cultive l'ortie blanche que dans les jardins botaniques; la
plante sauvage est assez abondante et elle suffit aux besoins de la médecine ; on la pro-
page par graines et on repique en place en juillet et en terre légère.]
Récolte. — On fait sécher séparément la plante entière, les sommités fleuries, et
les fleurs préalablement mondées. Celles-ci se trouvent chez les herboristes sous le
lom de fleurs d'ortie. La dessiccation fait perdre à cette plante son odeur et sa saveur ;
il vaut donc mieux l'employer fraîche.
Cette plante, d'une odeur forte et désagréable, d'une saveur un peu
jimère, est_tonique et astringente. On l'a employée contre les diarrhées, les
4em<ttrhagies passives, les affections catarrhales, et surtout contre la leu-
corrhée atonique. Elle est d'un usage vulgaire dans cette dernière maladie.
umsbruch assure (2) n'avoir rien trouvé de plus utile dans les flueurs
Blanches, que les feuilles sèches d'ortie morte ou ortie blanche, dont il fait
Prendre une infusion saturée (8 à 16 gr. pour 750 gr. d'eau bouillante) trois
I MAcadémie des sciences, avril 1856.
w Joumal de Hufeland, 1818, t. XXVII.
[562]
l'ois par jour, à la dose de deux tasses chaque fois, en continuant trois ou
quatre semaines. Il assure que cette plante, oubliée des médecins et bannie
des pharmacies, lui a réussi dans des cas où il avait employé inutilement
des médicaments en apparence très-énergiques.
(Ray vantait déjà, dans ces cas, une conserve de ces fleurs.)
[[Catégorie:Cazin 1868]]
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}}
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== Lamier blanc ==
Voir la page ''[[]]''
LAMIER BLANC. Lamium album. L.
Umiumvulgare album. TOURN.—-Lamium vulgare album, sive archangelica.
PARK.— Vrtica iners, sive lamium primum. DOD. — Galeopsis. CAM.
Urtica mortua. TRILL. — Archangelica alba. BLACK.
Ortie blanche, — ortie morte, — lamion, — archangélique.
LABIÉES. — STACHIDÉES. Fam. nat. — DIDYKAMIE GYMNOSPERMIE. L.
"Le lamier ou ortie blanche, plante vivace, croît abondamment le long des
haies, des chemins, dans les bois, les décombres, où elle se fait remarquer
par la blancheur de ses fleurs et par la vigueur de sa végétation. Les brebis
broutent cette plante; les abeilles en recherchent les fleurs.
Description. — Racines rampantes, fibreuses. — Tiges droites, quadrangulaires,
fistuleuses, pubescénles, de 30 à ko centimètres de hauteur. — Feuilles opposées, pé-
tjolées, subcordiformes aiguës, dentées en scie, d'un vert gai, ressemblant en quelque
sorte à celle de la grande ortie.— Fleurs blanches disposées en verticilles de quatre-dix
à l'aisselle des feuilles supérieures (avril jusqu'en octobre).— Calice pubescent à cinq
dents subuleés, étalées après la floraison. — Corolle bilabiée, tubulée, un peu jaunâtre
en dedans ; la lèvre supérieure velue en dehors, entière, concave ; l'inférieure à trois
lobes, celui du milieu plus grand et un peu concave. — Quatre étamines didynames,
courbées sous la lèvre supérieure, à anthères noirâtres et jaunes. — Le fruit est un té-
takène placé au fond du calice, persistant.
Parties usitées. — Les feuilles et les fleurs.
[Culture. — On ne cultive l'ortie blanche que dans les jardins botaniques; la
plante sauvage est assez abondante et elle suffit aux besoins de la médecine ; on la pro-
page par graines et on repique en place en juillet et en terre légère.]
Récolte. — On fait sécher séparément la plante entière, les sommités fleuries, et
les fleurs préalablement mondées. Celles-ci se trouvent chez les herboristes sous le
lom de fleurs d'ortie. La dessiccation fait perdre à cette plante son odeur et sa saveur ;
il vaut donc mieux l'employer fraîche.
Cette plante, d'une odeur forte et désagréable, d'une saveur un peu
jimère, est_tonique et astringente. On l'a employée contre les diarrhées, les
4em<ttrhagies passives, les affections catarrhales, et surtout contre la leu-
corrhée atonique. Elle est d'un usage vulgaire dans cette dernière maladie.
umsbruch assure (2) n'avoir rien trouvé de plus utile dans les flueurs
Blanches, que les feuilles sèches d'ortie morte ou ortie blanche, dont il fait
Prendre une infusion saturée (8 à 16 gr. pour 750 gr. d'eau bouillante) trois
I MAcadémie des sciences, avril 1856.
w Joumal de Hufeland, 1818, t. XXVII.
[562]
l'ois par jour, à la dose de deux tasses chaque fois, en continuant trois ou
quatre semaines. Il assure que cette plante, oubliée des médecins et bannie
des pharmacies, lui a réussi dans des cas où il avait employé inutilement
des médicaments en apparence très-énergiques.
(Ray vantait déjà, dans ces cas, une conserve de ces fleurs.)
[[Catégorie:Cazin 1868]]