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Page créée avec « {{Tournepage |titre=Cazin, ''Traité des plantes médicinales'', 1868 |titrepageprécédente=Fenugrec (Cazin 1868) |nomcourtpr... »
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|titre=[[Cazin, Traité des plantes médicinales|Cazin, ''Traité des plantes médicinales'', 1868]]
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|nomcourtsuivant=
}}
__TOC__
[435]
== Fève ==
Voir la page ''[[]]''
FÈVE COMMUNE. Faba vulgaris. L.
Faba major, sive flore candido. TOURN.
» ^, Fève des marais.
LÉGUMINEUSES. Fam. nat. — DIADELPHIE DÉCANDRIE. L.
Cette plante est cultivée dans les potagers et clans les champs pour son
fourrage et pour sa graine. On la croit originaire des bords de la mer Cas-
pienne. ...:A,...
Description. — Tige blanchâtre, carrée, vigoureuse. — Feuilles grandes, ailées,
à quatre folioles ovales, entières, d'un vert glacé de blanc b. leurs deux faces. — Fleurs
réunies cinq à-six sur. un pédoncule fort court. — Corolle blanche, marquée d'une tache
none et veloutée au milieu de chaque aile. — Calice à cinq dents. — Gousse grande,
(joriace, un peu renflée. — Semences oblongues ; ombilic terminal. La grosseur et la
^forme des semences diffèrent suivant les variétés.
[Culture. — La fève se sème de février.à la fin d'avril ; pour en avoir de bonne
,.heure on sème en décembre et en janvier, en rayons ou en touffes; lorsqu'on les ré-
,c™ vertes pour les manger, on peut, en coupant la tige du pied, espérer une seconde
, Propriétés chimiques.— La fève fournit de l'amidon, une matière animale,
nu phosphate de chaux; de la potasse et du sucre. La robe ou pellicule contient du tan-
nin, La tige est riche en carbonate de potasse. (Celte tige donne par le rouissage une
wasse giossière qui a. été^proposée pour la confection des papiers communs.)
buerm-Méneville (1) a*découvert une cochenille indigène (coccus fabce) sur la fève
Lest|yes, conjjdéréés\c:girrime aliment, sont difficilement digérées par les
personnel délicates. Orrfeur. a attribué une action aphrodisiaque qui, sans
onte, est sympathique de l'irritation qu'elles peuvent causer dans les or-
ganes digestifs. •
. ÏÏ Constitutionnel du 23 juin 1852. '
downloadModeText.vue.download 465 sur 1308
,436 FIGUIER.
Les fleurs de cette plante sont légèrement aromatiques et antispasmo-
diques. Les semences sont adoucissantes, résolutives et astringentes. J'ai
vu des diarrhées chroniques, traitées inutilement par les moyens les plus
rationnels, céder à l'usage exclusif d'une bouillie faite avec la farine de fève
C'est surtout dans le cas où la maladie est entretenue par une vive irritation
de la,muqueuse intestinale coïncidant avec un état de débilité, que cette
bouillie me réussit. L'infusion de la cendre des tiges et des gousses de fèves
dans le vin blanc (60 à 90 gr. de cendre pour 1 kilogr. de vin) est employa
vulgairement dans nos campagnes comme diurétique, dans la gravelle, l'hy.
drôpisie et'les engorgements viscéraux sans inflammation. La dose de 'ce vin
est de 60 à 100 gr. chaque jour. « Dans une douleur de reins et de la vessie.
j'ai vu donner avec un grand succès, dit Guy de Chauliac, quatre onces de
lessive faite avec la cendre de tiges de fèves ; car cela faisait sortir l'urine et
déchargeait les reins des glaires et'du sable qui les incommodaient.» On
fait, avec la farine de fève, des cataplasmes légèrement résolutifs. Cette fa-
rine fait partie des quatre farines résolutives des pharmacopées.
(Ambroise Paré dit(d), en traitant de l'application des sangsues : «Sion
ne pouvait estancher le sang après la morsure, il faut appliquer la moitié
d'une fève (fraîche, sans doute), la tenant et pressant dessus, jusqu'à ce
qu'elle y demeure attachée et adhérente. Infailliblement cela retient le sang ..-»)
[[Catégorie:Cazin 1868]]
|titre=[[Cazin, Traité des plantes médicinales|Cazin, ''Traité des plantes médicinales'', 1868]]
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}}
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[435]
== Fève ==
Voir la page ''[[]]''
FÈVE COMMUNE. Faba vulgaris. L.
Faba major, sive flore candido. TOURN.
» ^, Fève des marais.
LÉGUMINEUSES. Fam. nat. — DIADELPHIE DÉCANDRIE. L.
Cette plante est cultivée dans les potagers et clans les champs pour son
fourrage et pour sa graine. On la croit originaire des bords de la mer Cas-
pienne. ...:A,...
Description. — Tige blanchâtre, carrée, vigoureuse. — Feuilles grandes, ailées,
à quatre folioles ovales, entières, d'un vert glacé de blanc b. leurs deux faces. — Fleurs
réunies cinq à-six sur. un pédoncule fort court. — Corolle blanche, marquée d'une tache
none et veloutée au milieu de chaque aile. — Calice à cinq dents. — Gousse grande,
(joriace, un peu renflée. — Semences oblongues ; ombilic terminal. La grosseur et la
^forme des semences diffèrent suivant les variétés.
[Culture. — La fève se sème de février.à la fin d'avril ; pour en avoir de bonne
,.heure on sème en décembre et en janvier, en rayons ou en touffes; lorsqu'on les ré-
,c™ vertes pour les manger, on peut, en coupant la tige du pied, espérer une seconde
, Propriétés chimiques.— La fève fournit de l'amidon, une matière animale,
nu phosphate de chaux; de la potasse et du sucre. La robe ou pellicule contient du tan-
nin, La tige est riche en carbonate de potasse. (Celte tige donne par le rouissage une
wasse giossière qui a. été^proposée pour la confection des papiers communs.)
buerm-Méneville (1) a*découvert une cochenille indigène (coccus fabce) sur la fève
Lest|yes, conjjdéréés\c:girrime aliment, sont difficilement digérées par les
personnel délicates. Orrfeur. a attribué une action aphrodisiaque qui, sans
onte, est sympathique de l'irritation qu'elles peuvent causer dans les or-
ganes digestifs. •
. ÏÏ Constitutionnel du 23 juin 1852. '
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,436 FIGUIER.
Les fleurs de cette plante sont légèrement aromatiques et antispasmo-
diques. Les semences sont adoucissantes, résolutives et astringentes. J'ai
vu des diarrhées chroniques, traitées inutilement par les moyens les plus
rationnels, céder à l'usage exclusif d'une bouillie faite avec la farine de fève
C'est surtout dans le cas où la maladie est entretenue par une vive irritation
de la,muqueuse intestinale coïncidant avec un état de débilité, que cette
bouillie me réussit. L'infusion de la cendre des tiges et des gousses de fèves
dans le vin blanc (60 à 90 gr. de cendre pour 1 kilogr. de vin) est employa
vulgairement dans nos campagnes comme diurétique, dans la gravelle, l'hy.
drôpisie et'les engorgements viscéraux sans inflammation. La dose de 'ce vin
est de 60 à 100 gr. chaque jour. « Dans une douleur de reins et de la vessie.
j'ai vu donner avec un grand succès, dit Guy de Chauliac, quatre onces de
lessive faite avec la cendre de tiges de fèves ; car cela faisait sortir l'urine et
déchargeait les reins des glaires et'du sable qui les incommodaient.» On
fait, avec la farine de fève, des cataplasmes légèrement résolutifs. Cette fa-
rine fait partie des quatre farines résolutives des pharmacopées.
(Ambroise Paré dit(d), en traitant de l'application des sangsues : «Sion
ne pouvait estancher le sang après la morsure, il faut appliquer la moitié
d'une fève (fraîche, sans doute), la tenant et pressant dessus, jusqu'à ce
qu'elle y demeure attachée et adhérente. Infailliblement cela retient le sang ..-»)
[[Catégorie:Cazin 1868]]