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Page créée avec « {{Tournepage |titre=Cazin, ''Traité des plantes médicinales'', 1868 |titrepageprécédente=Cynoglosse (Cazin 1868) |nomcourtp... »
{{Tournepage
|titre=[[Cazin, Traité des plantes médicinales|Cazin, ''Traité des plantes médicinales'', 1868]]
|titrepageprécédente=Cynoglosse (Cazin 1868)
|nomcourtprécédent=Cynoglosse
|titrepagesuivante= Daphnés (Cazin 1868)
|nomcourtsuivant=Daphnés
}}
__TOC__
[XXX]
== Cyprès ==
Voir la page ''[[]]''
CYPRÈS. Cupressus sempervirens. L.
Cupressus. BAUH. — Cupressus ramos extra se spargens. TOURN.
COHIFÈRES. — CUPRESSINÉES. Fam. nat. — MONOÉCIE MONAUELPHIE. L.
Le cyprès pyramidal, aujourd'hui très-commun dans nos départen»
méridionaux, est originaire de l'île de Crète et des contrées de l'Orient.
• Cet arbre, d'un aspect sombre, est l'emblème de la mélancolie et le W
ornement des cimetières : « Diti sacra, ideoque funebri signa ad m*
posita. » Cet arhre est trop généralement connu pour en donner la *
cription. 11 produit dans les climats dont nous venons de parler une espe
■ . (1; Giornale M farm. diMilano, 1828.
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DAPH1NÉS. 365
de résine suave et odorante obtenue par incision, et qu'iL ne donne pas
dans nos contrées.
[Parties usitées. — Les feuilles, le bois, les fruits.
Culture. — Le cyprès aime les sols légers et chauds; on le sème en terrines ou
en pleine terre au printemps qui suit la récolle, on repique le plan à la seconde année,
et dé préférence en pots; il supporte difficilement la transplantation.
ftéçolte. — Les feuilles et le bois peuvent être récoltés pendant toute l'année; le
bois jaune-rougeâtre est dur et compacte, il est incorruptible; les Egyptiens en faisaient
des sépulcres pour les momies, et les Grecs des statues des dieux ; les fruits, ou noix de
cyprès, doivent être cueillis lorsqu'ils sont encore verts.
Propriétés physiques et chimiques. — Toutes les parties de la plante
répandent une odeur térébenthacée des plus prononcées; on peut en obtenir, par inci-
sion, une résine analogue à celle du pin, qui, soumise à la distillation, produirait une
essence et laisserait pour résidu une résine analogue à la colophane.]
On a employé le bois comme astringent, sudorifique et diurétique, et les
fruits, connus dans les pharmacies sous le nom de galbules ou noix de
cyprès, comme astringents. Hippocrate employait le bois dans les affections
utérines. Galien en recommande le fruit dans la diarrhée. La thérapeutique
moderne en a conservé l'usage. On les emploie dans les diarrhées, les flux
muqueux, les hémorrhagies passives, et même comme fébrifuge. Lanzoni
les regarde comme aussi puissants que le quinquina dans les fièvres inter-
mittentes. Silva, pharmacien à Bayonne (1), a proposé un sirop aritidysen-
térique ainsi composé : noix de cyprès fraîches concassées, 250 gr.; eau
bouillante, 750 gr.; sirop simple, 1,000 gr ; alcool, 60 gr. Faites infuser les
noix dans l'eau pendant vingt-quatre heures ; passez et filtrez l'infusion;
ajoutez l'alcool et mêlez le tout en sirop réduit. On conçoit que ce sirop ne
peut être employé que dans les cas assez rares où les astringents peuvent
être employés sans inconvénient.
Sère, de Muret (2), a employé avec succès la noix de cyprès en fumiga-
tions et en embrocations dans plusieurs cas de tumeurs hémorrhoïdales et
de collapsus du rectum.
In r&P des connaissances médico-chirurqicales, 1852, p. 491.
: v> Ui&e meficale de Toulouse, 1852.
[[Catégorie:Cazin 1868]]
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}}
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[XXX]
== Cyprès ==
Voir la page ''[[]]''
CYPRÈS. Cupressus sempervirens. L.
Cupressus. BAUH. — Cupressus ramos extra se spargens. TOURN.
COHIFÈRES. — CUPRESSINÉES. Fam. nat. — MONOÉCIE MONAUELPHIE. L.
Le cyprès pyramidal, aujourd'hui très-commun dans nos départen»
méridionaux, est originaire de l'île de Crète et des contrées de l'Orient.
• Cet arbre, d'un aspect sombre, est l'emblème de la mélancolie et le W
ornement des cimetières : « Diti sacra, ideoque funebri signa ad m*
posita. » Cet arhre est trop généralement connu pour en donner la *
cription. 11 produit dans les climats dont nous venons de parler une espe
■ . (1; Giornale M farm. diMilano, 1828.
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DAPH1NÉS. 365
de résine suave et odorante obtenue par incision, et qu'iL ne donne pas
dans nos contrées.
[Parties usitées. — Les feuilles, le bois, les fruits.
Culture. — Le cyprès aime les sols légers et chauds; on le sème en terrines ou
en pleine terre au printemps qui suit la récolle, on repique le plan à la seconde année,
et dé préférence en pots; il supporte difficilement la transplantation.
ftéçolte. — Les feuilles et le bois peuvent être récoltés pendant toute l'année; le
bois jaune-rougeâtre est dur et compacte, il est incorruptible; les Egyptiens en faisaient
des sépulcres pour les momies, et les Grecs des statues des dieux ; les fruits, ou noix de
cyprès, doivent être cueillis lorsqu'ils sont encore verts.
Propriétés physiques et chimiques. — Toutes les parties de la plante
répandent une odeur térébenthacée des plus prononcées; on peut en obtenir, par inci-
sion, une résine analogue à celle du pin, qui, soumise à la distillation, produirait une
essence et laisserait pour résidu une résine analogue à la colophane.]
On a employé le bois comme astringent, sudorifique et diurétique, et les
fruits, connus dans les pharmacies sous le nom de galbules ou noix de
cyprès, comme astringents. Hippocrate employait le bois dans les affections
utérines. Galien en recommande le fruit dans la diarrhée. La thérapeutique
moderne en a conservé l'usage. On les emploie dans les diarrhées, les flux
muqueux, les hémorrhagies passives, et même comme fébrifuge. Lanzoni
les regarde comme aussi puissants que le quinquina dans les fièvres inter-
mittentes. Silva, pharmacien à Bayonne (1), a proposé un sirop aritidysen-
térique ainsi composé : noix de cyprès fraîches concassées, 250 gr.; eau
bouillante, 750 gr.; sirop simple, 1,000 gr ; alcool, 60 gr. Faites infuser les
noix dans l'eau pendant vingt-quatre heures ; passez et filtrez l'infusion;
ajoutez l'alcool et mêlez le tout en sirop réduit. On conçoit que ce sirop ne
peut être employé que dans les cas assez rares où les astringents peuvent
être employés sans inconvénient.
Sère, de Muret (2), a employé avec succès la noix de cyprès en fumiga-
tions et en embrocations dans plusieurs cas de tumeurs hémorrhoïdales et
de collapsus du rectum.
In r&P des connaissances médico-chirurqicales, 1852, p. 491.
: v> Ui&e meficale de Toulouse, 1852.
[[Catégorie:Cazin 1868]]