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Chèvrefeuille (Cazin 1868)

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 ==Chèvrefeuille==
Nom accepté : ''[[Lonicera periclymenum]]''
CHÈVRE-FEUILLE. Lonicera periclymenum. L.
Periclemenum nonperfolialum germanicum<center>CHÈVRE-FEUILLE. BAUHLonicera periclymenum. — CaprifoliumL.</center>
<center>''Periclemenum non perfolialum germanicum''. TOURN.CAPRIFOLIACEJESBauh. — LONICJÉRÉES. Fam. nat. — PENTANDRIE MONOGYIME. L.Cette plante se Irouve dans les haies et'dans les bois, où elle offre Iraisvariétés tellement distinctes, que certains botanistes les ont désignéescomme de véritables espèces : le chèvre-feuille velu des bois, le glabre,elcelui à feuilles de chêne'Caprifolium germanicum''. Les feuilles, broutées par les vaches, les brebistlles chèvres, sont négligées par les chevauxTourn.</center>
[Description<center>CAPRIFOLIACÉES. — ArbrisseauLONICÉRÉES. — Racines fibreuses, traçantesFam. — Tige très-longue,voïubilenat. — Feuilles opposées, sessiles, souvent conjuguées ou conhées, obovales, obtuses,arrondies, glabresPENTANDRIE MONOGYNIE. — Fleurs très-odorantes, jaunes, nuancées de rose ou de MRfasciculées à l'extrémité des rameaux.—Calice globuleux, à tube adhérant avec l'ovaire,limbe partagé en cinq petites dents. — Corolle monopétale, tubuleuse, irrégulière,itube très-long, limbe divisé en deux lèvres, la supérieure large, plane, à quatre lo»obtus, peu profonds, l'inférieure est simple, allongée, obtuse et roulée en dessous.-Cinq étamines', saillantes, filets grêles. — Ovaire infère globuleux, triloculaire. - wtrès-court. — Fruit : baie charnue, succulente, jaune clairL.</center>
Parties usitées. — Les feuilles, les fleurs, les racines.
Culture. — Les chèvre-feuilles sont très-cultivés Cette plante se Irouve dans les jardins d'agrément; il*viennent haies et dans tous les solsbois, où elle offre trois variétés tellement distinctes, que certains botanistes les ont désignées comme de véritables espèces : le chèvre-feuille velu des bois, le glabre, et se propagent par grainescelui à feuilles de chêne. Les feuilles, broutées par boutures les vaches, les brebis et les chèvres, sont négligées par éclatsles chevaux.
Récolte['''Description'''.— Les fleurs sont récoltées Arbrisseau. — Racines fibreuses, traçantes. — Tige très-longue, volubile. — Feuilles opposées, sessiles, souvent conjuguées ou connées, obovales, obtuses, arrondies, glabres. — Fleurs très-odorantes, jaunes, nuancées de rose ou de rouge, fasciculées à leur parfait état dl'épanouissement;extrémité des rameaux. — Calice globuleux, à tube adhérant avec l''•'feuilles avant ovaire, limbe partagé en cinq petites dents. — Corolle monopétale, tubuleuse, irrégulière,à tube très-long, limbe divisé en deux lèvres, la floraisonsupérieure large, plane, les racines à quatre lobes obtus, peu profonds, l'automneinférieure est simple, allongée, obtuse et roulée en dessous. - Cinq étamines, saillantes, filets grêles. — Ovaire infère globuleux, triloculaire. - Style très-court. — Fruit : baie charnue, succulente, jaune clair.
Propriétés physiques et chimiques'''Parties usitées'''. — L'odeur suave que répandentLes feuilles, les fleurs du chèvre-feuille est très-fugace; elle disparait par la distillation; pour la f" , les racines.
297'''Culture'''. — Les chèvre-feuilles sont très-cultivés dans les jardins d'agrément ; il viennent dans tous les sols, et se propagent par graines, par boutures et par éclats.
(umerie'''Récolte'''. — Les fleurs sont récoltées à leur parfait état d'épanouissement; les feuilles avant la floraison, on isole le parfum par le procédé OCenflenrage les racines à l'aide des corps gras ou parle sulfure de carboneautomne.]
La racine fournit, suivant Reuss, une couleur bleu-ciel, '''Propriétés physiques et Suckow dit que les jeunesbranches peuvent aussi être employées dans lchimiques'''art tinctorial. On fait avec — L'odeur suave que répandent les tiges et lesrameaux des dents fleurs du chèvre-feuille est très-fugace ; elle disparait par la distillation ; pour les herses, des peignes pour les tisserands, des tuyaux de pipesà fumer.la par-
Le chèvre-feuille est très-peu employé en médecine, bien qu'il ait été re-
gardé comme astringent, tonique et légèrement diurétique. Les fleurs ont
été préconisées par Rondelet et Hoffmann comme cordiales, céphaliques,
antiasthmatiques. On les emploie encore en infusion (4 à8gr. pourl kilogr.
d'eau) dans les catarrhes pulmonaires, et je les ai quelquefois prescrites
comme antispasmodiques. Le Codex indique encore la préparation d'un
sirop de chèvre-feuille qu'on donne dans les toux, l'asthme, le hoquet, etc.
L'écorce des tiges, recommandée comme sudorifique contre la goutte
vague et la syphilis par Roenig et par Boeder, était considérée comme le
succédané du gaïac et de la salsepareille ! Bref, on a fait avec le chèvre-
feuille des gargarismes et des collyres astringents, des infusions et des dé-
coctions diurétiques. « Mais les médecins, dit Roques, ont laissé le chèvre-
feuille dans les buissons, et ils ont bien fait. Heureux les malades qui
peuvent, quand vient la convalescence, aller respirer son doux parfum dans
quelque joli paysage ! La pureté de l'air, les émanations balsamiques des
fleurs sont aussi de fort bons rem'èdes. »
[297] fumerie, on isole le parfum par le procédé d’''enfleurage'' à l'aide des corps gras ou par le sulfure de carbone.] La racine fournit, suivant Reuss, une couleur bleu-ciel, et Suckow dit que les jeunes branches peuvent aussi être employées dans l'art tinctorial. On fait avec les tiges et les rameaux des dents pour les herses, des peignes pour les tisserands, des tuyaux de pipes à fumer.  Le chèvre-feuille est très-peu employé en médecine, bien qu'il ait été regardé comme astringent, tonique et légèrement diurétique. Les fleurs ont été préconisées par Rondelet et Hoffmann comme cordiales, céphaliques,antiasthmatiques. On les emploie encore en infusion (4 à 8 gr. pour l kilogr. d'eau) dans les catarrhes pulmonaires, et je les ai quelquefois prescrites comme antispasmodiques. Le Codex indique encore la préparation d'un sirop de chèvre-feuille qu'on donne dans les toux, l'asthme, le hoquet, etc. L'écorce des tiges, recommandée comme sudorifique contre la goutte vague et la syphilis par Kœnig et par Boëcler, était considérée comme le succédané du gaïac et de la salsepareille ! Bref, on a fait avec le chèvre-feuille des gargarismes et des collyres astringents, des infusions et des décoctions diurétiques. « Mais les médecins, dit Roques, ont laissé le chèvre-feuille dans les buissons, et ils ont bien fait. Heureux les malades qui peuvent, quand vient la convalescence, aller respirer son doux parfum dans quelque joli paysage ! La pureté de l'air, les émanations balsamiques des fleurs sont aussi de fort bons remèdes. » ==Symphorine==
Nom accepté : ''[[Symphoricarpos orbiculatus]]''
CHÈVRE-FEUILLE DE LA CAROLINE, symphorine à grappe, sympho-ricarpesymphoricarpe, boule de cire (''Lonicera symphoricarpos'', L.). —Le — Le plus gracieux or-nement ornement de cette plante, qui orne les bosquets d'automne, sont ses baies,qui, lorsqu'on les laisse sur pied, conservent très-longtemps leur forme etleur blancheur. Nous ne la possédons que depuis une cinquantaine d'an-néesannées ; elle est originaire de l'Amérique. Ses fleurs s'épanouissent vers le'printemps, et souvent une seconde.fois au commencement de l'automne.
Wilmet dit que les Américains font usage de ses jeunes branches réduitesen poudre fine contre les fièvres intermittentes. Ce fébrifuge avait aussi étépréconisé.par Clayton : ''Adversus febrcs febres intermittentes, tutum, certum et mi-nime minime fallax medicamentum (1)''<ref>Linné, ''Amœnit.'', t VIII, p. 184.</ref>.
==Camérisier==
Nom accepté : ''[[Lonicera xylosteum]]''
CHÈVRE-FEUILLE DES BUISSONS (''Lonicera xylosteum'', L.). — Croît danspresque toute l'Europe, dans les buissons, les haies, les bois. Ses fleurs(juin) sont velues et d'un blanc sale. Les baies, remplies d'un suc amer,fétide, sont émétiques et purgatives. Suivant Roques, prises à une certainedose, elles peuvent produire' l'empoisonnement. Les Russes tirent de ce vé-gétalvégétal, une huile qu'ils emploient à l'intérieur pour purifier le sang, guérir lavérole, le scorbut et la gale.
==Camérisier des Alpes==
Nom accepté : ''[[Lonicera alpigena]]''
CHÈVREFEUILLE DES ALPES (''Lonicera alpigena'', L.). '''Description'''. Feuilles larges et très-longues. — Pédoncules axillaires portant chacun deux fleurs labiées, jaunâtres en dedans, purpurines en dehors, auxquelles succèdent deux baies réunies en une seule, rouge dans sa maturité et chargée de deux points noirs. Les baies, semblables à de petites cerises, sont vomitives et catharthiques.
Description. _ Feuilles larges et très-longues. — Pédoncules axillaires portantchacun deux fleurs labiées, jaunâtres en dedans, purpurines en dehors, auxquellessuccèdent deux baies réunies en une seule, rouée dans sa maturité et chargée de deuxpoints noirs.____________________
.Les baies, semblables à de petites cerises, sont vomitives et cathar-tniques.<references/>
(2) Linné, Amoenit., t VIII, p. 184.
[[Catégorie:Cazin 1868|Chevre-feuille]]
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