[L'extrait de gland doux s'obtient par déplacement ; avec l'eau, on obtient le disii*dixième du poids du produit ; par l'alcool à 56" C, on ne relire que 95 pour 1000 d'extrait.]
L'écorce de chêne est un des astringents les plus énergiques.
Cette écorce a été donnée à grandes doses aux chevaux et aux chèvres;un cheval en a pris 10 lùlog-rkilogr. en un mois, et on a trouvé son sang plus vis-queuxvisqueux, plus rouge, plus consistant : il s'est conservé deux mois mort SUEsansdonner des signes de putréfaction. La colle forte et le sulfate de fer n'ontpas décelé de tannin dans son sang, mais l'ont démarqué dans les urines.Un autre cheval, qui en avait pris aussi une grande quantité, avait l'estomacracorni; ses membranes avaient le triple de leur épaisseur ordinaire ; elleelles ne se sont pas putréfiées, etc. (1)<ref>''Compte-rendu des travaux de l'Ecole vétérinaire de Lyon'', 1811.</ref>.
L'écorce de chêne doit être administrée à l'intérieur avec précaution;»car,à trop haute dose, ou trop longtemps continuée, elle fatigue l'estomac elet produit la cardialgie. «Ses « Ses principes, dit Barbier, déterminent sur les sur-faces surfaces organiques, avec lesquelles on la met en contact, un resserren»resserrement fibrillaire très-prononcé, qui se fait sentir dans les tissus qui sont silnés situés au-dessous. Cette agression est si vive qu'elle cause sur les parties très-sen-siblessensibles, comme l'estomac, une sorte de crispation pénible et douloureuse;qu'elle donne lieu à des anxiétés épigastriques, à des spasmes, etc. Aussi,n'administre-t-on l'écorce de chêne qu'avec une certaine retenue, nubien"ou bien il faut la mêler à des substances qui modèrent l'action qu'elle exerce sut»sur la surface interne du canal alimentaire. » Quoi qu'il en soit, l'écorce de chêne,qui faisait partie de la matière médicale d'Hippocrate, de Galien, dedo*ridede Dioscoride, etc., et que les médecins de nos jours prescrivent rarement à 1*rieurl'intérieur, a été conseillée dans les métrorrhagies atoniques, lesflueursblan*les flueurs blanches, sans irritation ; vers la fin des blennorrhagies, la blennorrhée, les lien»rhagies hémorrhagies passives, l'incontinence d'urine, les diarrhées, les dysenteriescM'niquesdysenteries chroniques, les flux muqueux atoniques en général, et surtout dans les l^rifièvres
(1) Compte-rendu des travaux de l'Ecole vétérinaire de Lyon, 1811.downloadModeText.vue.download 316 sur 1308____________________
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CHÊNE. [287]
intermittentes. A-l'extérieur, cette écorce est assez fréquemment mise en