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Belladone (Cazin 1868)

105 octets ajoutés, 6 février 2013 à 13:43
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sécheresse à la gorge, etc. J’associe souvent la belladone au ratanhia dans ces cas.)
BLENNORRHAGIEBlennorrhagie. — Blackett (1) conseille, surtout dans la blennorragie cordée, les frictions sur le canal de l’urètre avec l'extrait de belladone. J'ai plusieurs fois employé ce moyen avec succès. On peut administrer concurremment à l’intérieur la lupuline, dont les effets anaphrodisiaques ont été récemment constatés. (''Voy. l'art''. HOUBLONHoublon.)
PANARISPanaris, ORCHITEorchite, BRÛLUREbrûlure, ENGELUREengelure, CONTUSIONScontusions. — Debreyne dit avoir guéri, en deux ou trois jours, des panaris très-graves, par l’application d’une pommade composée de deux parties d'onguent napolitain, d'une partie d'opium et d'extrait de belladone. La partie malade est recouverte avec cette pommade, et toutes les heures ont fait des frictions pour favoriser l’absorption. J’ai souvent employé le mélange d’onguent mercuriel et de pommade de belladone pour arrêter le panaris à son début, et j’ai presque toujours réussi. Le cataplasme de feuilles fraîches de belladone calme très-promptement la douleur et produit le même effet. — Groenencals Groenendals a,ordonné avec succès, dans les mêmes cas, les cataplasmes de mie de pain et d’extrait de belladone.
(Dans l'orchite, ce traitement réussit souvent. La teinture d'ioded’iode, associée aux préparations de la plante qui nous occupe, constitue un excellent résolutif. lien Il en est de même de l'iodure de potassium.)
La décoction, le suc étendu dans l’eau, l'extrait délayé, appliqués sur une ''brûlure '' du premier degré, calment promptement la douleur et préviennent l’inflammation. Mais ces applications ne sont pas sans danger sur les surfaces dénudées, à cause de l'absorption du médicament. Dans les engelures non ulcérées ces topiques sont très-efficaces.
Gaglia a vu des contusions très-fortes, avec douleurs intenses, céder à des onctions de pommade de belladone. En pareil cas, j’ai souvent prévenu l'inflammation elle l’inflammation et le gonflement par l'application des feuilles fraîches de bellapone, ou, à défaut de celles-ci, de cataplasmes faits avec la décoction des mêmes feuilles sèches et la mie de pain.
HEMORRHAGÏESHemorrhagïes. — HÉMOPTYSIEHémoptysie. — Dans sept cas d’hémoptysie que Schroeder Schrœder (2) a eu occasion de traiter, l’hémorragie s'est presque toujours arrêtée immédiatement après l'emploi de fumigations de feuilles de belladone incisées finement (4 gr. jetés sur des charbons ardents) et que l’on fait respirer au malade. — De Cigalla, médecin du roi de Grèce (3), a arrêté plusieurs fois l’hémoptysie en faisant fumer à ses malades le mélange de feuilles de belladone, de feuilles de digitale et de fleurs de pavot. Ce médecin prétend aussi avoir guéri des phtisiques par le même moyen ! — Dubois, de Tournay (4), a fait promptement cesser un crachement de sang Jrèstrès-abondant chez un sujet d’une constitution grêle, à poitrine étroite, en lui faisant fumer trois ou quatre pipes par jour de feuilles de belladone.
HÉMATÉMÈSEHématémèse. — Camerer (5) a recommandé l’usage de la belladone dans cette espèce d'hémorrhagie. Dans le but de diminuer la grande irritabilité de l’estomac, ScboehlinSchœhlin, de Berlin 16(6), en conseille aussi l’emploi dans ce cas..
Sîl îîe London med. reposilory, 1823.
» ,...?"* médicale, 1844, p. 109.
3 /M., 1845, p. 211.
M vé _______________________ (1 ml ) ''The London med. repository'', 1823. (2) ''Abeille médicale'', 1844, p. 109. (3) ''Ibid''., 1845, p. 211. (4) ''Journal de la Société de médecine de Gand'', 1852, p. 40.ïxl 1(5) Férussac,érussac> ''Bulletin des sciences médicales'', t. V, p. 55.V>(6) ''Annali univ. di med''., avril 1845.
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MÉTfiORRHAGiEMétrorrhagie. — Dubois, de Tournay (1), rapporte l’observation d'une d’une métrorrhagie abondante, ayant quinze jours de durée, avec douleurs gravatives dans les lombes, pâleur, affaiblissement, contre laquelle on avait inutilament inutilement employé le ratanhia, et qui diminua au moins des trois quarts dès le second jour de la médication suivante : Frictions sur la région utérine avec la pommade de belladone (15 gr. pour 30 d’axone); potion composée de 10 centigr. de belladone et de 120 gr. d’eau distillée.de laitue, à prendre par cuillerée. L’infusion de sauge (30 gr. pour 1 kilog. d'eaud’eau) fit disparaître entièrement cette hémorragie, restée stationnaire à un faible degré, malgré l'usage de la belladone. «Une « Une autre femme, de quarante-cinq ans, dit Dubois, était réduite à un état de faiblesse extrême, par suite d’une métrorrhagie abondante qui durait depuis trois semaines. Soumise au même traitement que la malade de l’observation précédente, l'hémorrhagie s'arrêta complètement dès le second jour de son emploi.
FIÈVRESFièvres. — FIÈVRES INTERMITTENTES SIMPLESFièvres intermittentes simples. — Quand la fièvre intermittente renaît sans cesse après l’usage devenu inutile des préparations de quinquina, ce qui arrive particulièrement aux quartes, Hufeland recommande la belladone à la dose de 15 à 20 centigr.. par jour. — Stosch (2) a reconnu son efficacité dans ces circonstances. — Nepple (3) vante l’extrait de belladone, à la dose de 20 à 50 centigr., contre les fièvres intermittentes névralgiques. —sensée etRomberg— Isensée et Romberg(4) se servent avec avantage de la formule suivante dans le traitement de la fièvre intermittente : Sulfate de quinine, 2 gr. 50 centigr.; extrait aqueux de belladone, 10 centigr.; extrait de ménianthe, q. s. pour vingt pilules, dont on prend une toutes les trois heures. Ces pilules, suivant senséeIsensée, réussissent neuf fois sur dix dans toute espèce de fièvre intermittente. — Perrin (5) a employé ces pilules avec le même avantage, mais en doublant la dose d’extrait de belladone. La première pilule est prise immédiatement après le premier accès, et les suivantes de quatre heures en quatre heures, jusqu’à concurrence de trois pilules en vingt-quatre heures seulement. Les malades restent ainsi placés pendant près de sept jours sous l’influence de la médication; et comme l’ingestion des six premières pilules est suivie presque toujours de la disparition des accès, il en résulte que les quatorze pilules restantes, qui sont prises les jours suivants, toujours au nombre de trois, matin, midi et soir, préviennent le retour de la fièvre. Le sulfate de quinine, comme on le voit, n'intervient ici que dans des proportions vraiment économiques.
FIÈVRES INTERMITTENTES PERNICIEUSESfièvres intermittentes pernicieuses. — Dans un cas de fièvre intermittente pernicieuse avec délire et douleur atroce à la région frontale, dont les trois premiers accès avaient été exaspérés par le sulfate de quinine, Ducros, de Marseille (6), fit cesser le quatrième par l’administration de 60 centigr. d’extrait de belladone dans l’intermission. Le malade, exposé de nouveau aux effluves marécageux des bords du Rhône, fut repris de la même maladie, et guérit par le même moyen.
Dans la fièvre pernicieuse cholérique que j’ai eu souvent l'occasion l’occasion d'observer pendant les chaleurs de l’été dans les marais du Calaisis, l'opiunià opiuni à l’intérieur et la belladone appliquée à l'épigastre faisaient presque toujours cesser les vomissements et les évacuations alvines qui avaient lieu pendant l’accès.
_______________________
(1) ''Journal de la Société de médecine de Gand'', 1852, p. 40.
(2) ''Casper's WoehenschriftWochenschrift'', 1835.
(3) ''Traité sur les fièvres rémittentes el et intermittentes''.
(4) Schmidl''Schmidt's Jahrbuch'', 1836-1837.
(5) ''Bulletin de la Société de médecine de la SarlheSarthe'', 1852.
(6) ''Rapport des travaux de l'Académie de Marseille'', 1827.
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