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Basilic (Cazin 1868)

115 octets ajoutés, 2 février 2013 à 17:02
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<center>'''BASILIC. ''' Ocymum basilicum. L. ''Ocymum caryophyllatum majus''. C. BAUHBauh., T.
Basilic officinal, — plante royale, — oranger des savetiers.
LABIÉES. — OCIMOÏDÉES. Fam. nat. — DIDYNAMIE GYMNOSPERMIE. L.
Le basilic, plante annuelle des Indes Orientales et de la Chine, est cultivé dans nos jardins, où il produit plusieurs variétés, qui diffèrent par la teinte des fleurs et par la forme diverse des feuillesLabiées. Il est recherché pour l'agréable parfum auquel il doit son nom (paciXi/oç, royal)— Ocimoïdées.Fam. nat. — Didynamie gymnospermie. L.</center>
Description». — Racine dure, fibreuse, brune. — Tiges s'élevant à 30 centimètres environ en buisson, droites, rameuses, quadrangulaires, pubescentes. — Feuilles opposées, pétiolées, ovales-lancéolées, planes, lisses, un peu charnues, d'un vert foncé. — Fleurs purpurines ou blanchesLe basilic, disposées en épi verticillé plante annuelle des Indes Orientales et terminal ; les verticilles caulinaires ordinairement composés de six fleursla Chine, accompagnées à leur base de deux petites bractées opposées. — Calice monophylleest cultivé dans nos jardins, pubescent, barbu, labié, ayant sa lèvre supérieure orbiculée, plane, relevéeoù il produit plusieurs variétés, qui diffèrent par la teinte des fleurs et l'inférieure divisée en quatre dents aiguëspar la forme diverse des feuilles. — Corolle monopétale, labiée, renversée, dont une lèvre quadridentée et Il est recherché pour l'autre entière. — Quatre étamines dont deux plus longues portant à leur base un appendice velu. — Ovaire supérieur quadrilobéagréable parfum auquel il doit son nom (paciXi/oç, surmonté d'un style filiforme, terminé par un stigmate bifide. — Fruit : tétrakène, ovale, brunâtre, dans le fond du calice, qui l'entoureroyal).
Parties usitées'''Description. ''' Les feuilles Racine dure, fibreuse, brune. — Tiges s'élevant à 30 centimètres environ en buisson, droites, rameuses, quadrangulaires, pubescentes. — Feuilles opposées, pétiolées, ovales-lancéolées, planes, lisses, un peu charnues, d'un vert foncé. — Fleurs purpurines ou blanches, disposées en épi verticillé et terminal ; les sommités fleuriesverticilles caulinaires ordinairement composés de six fleurs, accompagnées à leur base de deux petites bractées opposées. — Calice monophylle, pubescent, barbu, labié, ayant sa lèvre supérieure orbiculée, plane, relevée, et l'inférieure divisée en quatre dents aiguës. — Corolle monopétale, labiée, renversée, dont une lèvre quadridentée et l'autre entière. — Quatre étamines dont deux plus longues portant à leur base un appendice velu. — Ovaire supérieur quadrilobé, surmonté d'un style filiforme, terminé par un stigmate bifide. — Fruit : tétrakène, ovale, brunâtre, dans le fond du calice, qui l'entoure.
[Culture'''Parties usitées. — Difficile à conserver l'hiver dans les serres, il exige une grande sécheresse ; on le multiplie de graines '' — Les feuilles et de boutures, on le sème sur couches en mars, onde replante en pot ou en pleine terre au midi ; en le tondant en boule au moment de la floraison, on en jouit longtempsles sommités fleuries.]
Récolte. — Le basilic commun est l['espèce qu'on cultive de préférence pour les usages économiques et médicinaux'Culture. Il lui faut une bonne exposition et une terre substantielle, On l'arrache avant la floraison, et on en fait des paquets qu'on met sécher ' — Difficile à conserver l'ombre, hiver dans un lieu bien aéré. On l'enferme ensuite dans des boîtesles serres, il exige une grande sécheresse ; on le multiplie de graines et de boutures, on le pulvérise lorsqu'sème sur couches en mars, on veut s'le replante en pot ou en servir dans les ragoûts avec les autres épicespleine terre au midi ; en le tondant en boule au moment de la floraison, ou comme sternutatoireon en jouit longtemps.]
Propriétés physiques et chimiques'''Récolte. ''' Toute la plante exhale Le basilic commun est l'espèce qu'on cultive de préférence pour les usages économiques et médicinaux. Il lui faut une bonne exposition et une odeur agréableterre substantielle, On l'arrache avant la floraison, et on en fait des paquets qu'on aime met sécher à retrouver clans la plante desséchée. Sa saveur forte, piquante, agréablel'ombre, dans un lieu bien aéré. On l'a fait placer au rang enferme ensuite dans des meilleures boîtes, et on le pulvérise lorsqu'on veut s'en servir dans les ragoûts avec les autres épices, ou comme sternutatoire.
'''Propriétés physiques et chimiques.''' — Toute la plante exhale une odeur agréable, et qu'on aime à retrouver dans la plante desséchée. Sa saveur forte, piquante, agréable, l’a fait placer au rang des meilleures épices. Les feuilles donnent, par la distillation, une assez grande quantité d'huile essentielle très aromatique.
'''PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.'''
A L INTÉRIEUR. —Infusion— Infusion, 8 à'15 gr. par kilogramme d'eau d’eau bouillante.
Eau distillée (1 sur 4 d'eau), 50 à 100 gr. en potion.
Sirop (i d'iierbesur 1 d’herbe sur 30 d'eau d’eau de basilic et 60 de sucre), en potion.
Huile essentielle (1 sur 3 d'eau), de 1 à 4 gr. en potion.
Poudre, 1 à 2 gr.
A L'EXTÉRIEURL’EXTÉRIEUR.— Vin, infusion des fouilles feuilles et sommités en fomentation.
Poudre, comme sternutatoire.
Le basilic entre dEns dans l'alcool carminatif de Sylvius, dans le sirop d'armoise composé, dans l'eau de menthe composée.
Gomme Comme la plupart des labiées, telles que la sauge, le romarin, le thym, le serpolet, le basilic excite l'organisme, augmente la chaleur générale après
L'huile essentielle est très-énergique. Frédéric Hofmann la considérait comme céphalique et nervine. Quelques gouttes instillées sur du sucre qu'on fait fondre dans deux cuillerées d'eau, agissent efficacement contre l'espèce de céphalalgie dont la cause se trouve liée à un état d'atonie et de langueur des organes digestifs. Cette huile, dit Gilibert, est utile dans les névroses atoniques, telles que la paralysie et la goutte sereine.
Dioscoride accorde au basilic la vertu diurétique; mais il lui reproche, sans raison plausible, d'affaiblir d’affaiblir la vue lorsqu'on en fait un usage trop abondant.
« Proposé par Bodard comme succédané du camphre, le basilic est banni par d'autres de la matière médicale, et borné aux usages culinaires. Ces deux opinions s'éloignent également de la vérité. Le camphre est un remède héroïque dont l'art de guérir pourrait difficilement se passer, et que jusqu'à présent on a vainement essayé de remplacer (1). »
['''Le PETIT BASILIC''', ''0. minimum'', L., peut être substitué au grand ; VOl’''O. gratissimum'', L., de Ceylan, VOl’''O. grandiflorum'', Lher., filamentosum, Forsk., originaire d'Afrique, VOl’''O. suave'', Wild, VOl’''O. Dilloni'',EortHort., jouissent des mêmes propriétés.]
[[Catégorie:Cazin 1868]]
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