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Athamante (Cazin 1868)

132 octets ajoutés, 31 janvier 2013 à 01:44
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<center> '''ATHAMANTE DE CRÈTE. ''' Athamanta Cretensis. L.
''Daucus foliis foeniculi tenuisshnisfœniculi tenuissimis''. G. BAUHBauh. — ''Daucus Creticus''. TAB.Daucus Creticus officinalis. TAB., MURR. — Daucus de Crète.OMBELLIFÊRES. — SÉsÉLiNÉES. Fam. nat. — PENTASDRIE DIGYNIE. L.
Cette plante est spontanée dans l'île de Crète, et se trouve aussi dans ledépartement de la Drôme, sur les montagnes du Bugey'Daucus Creticus officinalis''. Tab., dans les PyrénéesMurr.« On croit vulgairement, dit Bodart, que cette plante ne croît que dans lespays lointains; mais, à l— ''instar Daucus de lCrète'acorus calamus, qui a son congénère dansl'acorus vulgaris de Hollande, cette espèce de daucus est spontanée dans nosdépartements méridionaux. » On pourrait la multiplier dans les sites conve-nables de la France. "
'Ombellifères. — Sésélinées. Fam. nat. — Pentandrie digynie. L.</center> Cette plante est spontanée dans l’île de Crète, et se trouve aussi dans le département de la Drôme, sur les montagnes du Bugey, dans les Pyrénées. « On croit vulgairement, dit Bodart, que cette plante ne croît que dans les pays lointains; mais, à l’instar de l’accours calamus, qui a son congénère dans l’accours vulgaris de Hollande, cette espèce de daucus est spontanée dans nos départements méridionaux. » On pourrait la multiplier dans les sites convenables de la France. " ''Description'''. — Racine blanchâtre. — Tiges vivaces, de 30 centimètres environ,droites, striées, pubescentes, deux, trois fois ailées ; folioles foliotes profondément divisées endeux segments étroits, linéaires, pointus; pétiole embrassant la tige par une gainemembraneuse sur les bords. — Fleurs flosculeuses, blanches, disposées en ombelles dedix à quinze rayons, pétales en coeur. — Fruits oblongs, hérissés.
- parties usitées. — Les fruits.
[Culture. — Elle n'est n’est cultivée que dans les jardins de botanique ; elle demandeune exposition chaude, un sol léger et sec ; on la propage par semis faits immédiate-ment immédiatement après la maturité des fruits ou par division des racines.]
Propriétés physiques et chimiques. — Les fruits sont aromatiques,d'une d’une saveur chaude, un peu acre ; ils fournissent de l'huile essentielle. L'eau L’eau distilléeest agréable. L'eauL’eau, le vin et l'alcool s'emparent de leurs principes actifs ; [ils entrentdans la composition du sirop d'armoise composé, de la thériaque et du diaphoenix.]
Les fruits de cette plante sont excitants, diurétiques, emménagogues. Onen faisait autrefois un grand usage. Ils nous venaient de l'île l’île de Crète, carnous ne voulions pas aller les cueillir dans nos montagnes : Indigena despi-cimusdespicimes, disait Baglivi ! et ce préjugé existe toujours. Les anciens, qui appré-ciaient appréciaient mieux que nous cette plante, lui attribuaient la faculté d'exciter d’exciter lasensibilité nerveuse. On l'a employée avec succès, dit Gilibert, dans quel-ques quelques coliques spasmodiques, et pour accélérer la sécrétion des urines chezles sujets dont les reins et la vessie sont dans un état d'atonied’atonie, et laissentaccumuler des glaires et des graviers.
<center>'''ATHAMANTE ORÉOSÉLINE. ''' Athamanta oreoselinum. L.
Ayiummonlanum''Apium montanum, folio ampliore''. C. BAUHBauh.— ''Oreoselinum apii folio minus''. T.
''Oreoselinum''. OFFOff., MURRMurr. •—Selinum — ''Selinum oreoselinum''. DECANDDecand.
.. • Afhamaute Athamante oréoséline, — persil des montagnes.
OMBELLIFÈRESOmbellifères. — SrésÉLiNÉESSésélinées. Fam. nat. — PENTAKDRIE DIGYNIEpentandrie digynie. L.L'athamante oréoséline se trouve dans les prés secs et dans les bois desmontagnes en Suisse, en Angleterre, en Allemagne, en France, dans nosdépartements méridionaux.</center>
L’athamante oréoséline se trouve dans les prés secs et dans les bois des montagnes en Suisse, en Angleterre, en Allemagne, en France, dans nos départements méridionaux. Description. — Racine fusiforme, succulente. — Tige de 60 centimètres de hau-teurhautuer, glabre, cylindrique, rameuse. — Feuilles ressemblant un peu à celles du persil,trois fois ailées, à folioles foliotes cunéiformes, incisées, trifides ou pinnatifides ; pétales comme^brisés ou interrompus dans leur direction. — Fleurs (juillet-août) blanches, en ombelles"terminales ; assez garnies ; collerette générale formée de huit ou dix folioles foliotes linéaires,pointues, étalées ou réfléchies.
Parties usitées. — Les racines et les fruits, rarement l'herbe.
[Culture. — Comme la précédente.]
Propriétés physiques et chimiques. — La racine contient un suclaiteux, amer, gluant, qui, par l'évaporationl’évaporation, donne une résine' résine’ brillante, aromatique,. d'une couleur jaune à peu près comme la gomme-gutte. L'eauL’eau, le vin et l'alcool sechargent de ses principes actifs. L'infusion L’infusion aqueuse des semences, des tiges, des feuilles,est très-aromatique. Cette racine récente, distillée, fournit une eau aromatique ; distilléeà l'alcooll’alcool, on obtient une teinture qui a le goût et l'odeur l’odeur de la saxifrage. L'extraitvineux est d'abord aigrelet, puis il devient extrêmement amer et astringent. Cette plante, dont on ne fait plus mention dans les traités de matière médicale, mérite pourtant toute l'attention des praticiens. Murray se plaint du peu de cas qu’on en fait. Dodonée (1) attribue à cette racine la faculté d’augmenter la sécrétion de l'urine, de résoudre les obstructions abdominales, de provoquer une salivation abondante quand on l'emploie comme masticatoire. Schmiedel (2) regarde l'extrait vineux comme un excellent stomachique. Gilibert attribue à la racine de persillades montagnes la propriété de faciliter la sueur, le cours des urines, de rétablir les menstrues, d’enlever les obstructions commençantes. Elle a, dit-il, réussi dans la jaunisse, la fièvre quarte, dans l'anorexie. 11 préconise l'infusion de l'herbe dans les faiblesses d'estomac.
Cette plante, dont on ne fait plus mention dans les traités de matière mé-
dicale, mérite pourtant toute l'attention des praticiens. Murray se plaint du
peu de cas qu'on en fait.
Dodonée (1) attribue à cette racine la faculté d'augmenter la sécrétion del'urine, de résoudre les obstructions abdominales, de provoquer une saliva-tion abondante quand on l'emploie comme masticatoire. Schmiedel (2) re-garde l'extrait vineux comme un excellent stomachique. Gilibert attribue àla racine de persil'des montagnes la propriété de faciliter la sueur, le coursdes urines, de rétablir les menstrues, d'enlever les obstructions commen-çantes. Elle a, dit-il, réussi dans la jaunisse, la fièvre quarte, dans l'ano-rexie. 11 préconise l'infusion de l'herbe dans les faiblesses d'estomac._______________________
(1) Pemp., p. 696.
Nom accepté : ''[[Cervaria rivini]]''
'''ATHAMANTE ''' DES CERFS (''Athamanta cervaria''. L.). Croît dans les monta-gnes montagnes du Languedoc, de la Provence, du Dauphiné, du Jura, de l'Alsacel’Alsace, etc,On la trouve également dans les bois des environs de Lyon. Elle est très-recherchée des cerfs, d'où d’où lui vient le nom de cervaria.
Description. — On reconnaît cette espèce à sa tige ferme, striée, garnie defeuilles deux fois ailées, composées de folioles foliotes grandes, lancéolées, pointues, inégalementdentées en scie, veinées en dessous, d'une d’une couleur glauque. — Fleurs blanches, enombelles terminales, à huit ou dix rayons ; collerettes ayant six à huit folioles lancéo-léesfoliotes lancéolées, souvent réfléchies. — Fruits glabres, ovales, striés.
L'excellente L’excellente odeur de Pathamante des cerfs semble annoncer une actionénergique. Les semences sont aromatiques, d'une saveur vive mêlée d'amer-tume. Les paysans de la Styrie s'en servent avec avantage pour guérir lesfièvres lesfièvres intermittentes. ■ _
Haller recommande cette plante à l'attention des médecins.
[[Catégorie:Cazin 1868]]
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