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«Nous « Nous avons eu l’occasion de l’employer avec succès contre une fièvre tierce algide….. Depuis ce fait, qui m'avait donné une grande confiance dans l'alkékenge, je dois avouer que la médication a subi plusieurs échecs. J'ai appris à mes dépens, ou, si l'on veut, aux dépens des malades, que de fortes doses d'alkékenge, données une fois par jour, ne valaient pas des doses moindres et répétées plusieurs fois dans les vingt-quatre heures.
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|nomcourtsuivant=Alleluia
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== Alkékenge ==
Acidulés, mucilagineuses, rafraîchissantes et diurétiques, les baies d'alkékenge, qui se servent sur les tables en Suisse, en Allemagne, en Angleterre, etc., ont été longtemps employées dans la gravelle, les rétentions d'urine, les hydropisies, l'ictère, etc. Dioscoride les prescrivait contre l'ictère et l'ischurie; il dit même les avoir conseillées dans l'épilepsie. Arnaud de Villeneuve les préconise comme diurétiques. Ray les employait dans la goutte. Les habitants de la campagne les ont toujours récoltées avec soin pour s'en servir dans les rétentions d'urine. Ils la donnent souvent en décoction aux bestiaux atteints de dysurie.
Comme Gilibert, j'ai j’ai employé des baies d'alkékenge avec succès dans la gravelle, l’œdème et l'anasarque, qui suivent les fièvres intermittente»intermittente ». Dans les hydropisies hydropiques qui dépendent de légions organiques du centre circulatoire, dans l'hydropéricarde, les infiltrations séreuses qui suivent la scarlatine, l'albuminurie, les affections graves des reins et de la vessie; etc. Ces baies
Les feuilles, les tiges et les calices, sont également diurétiques, et conviennent surtout, à cause du principe amer qu'elles renferment, dans les cas d'asthénie que nous venons d'indiquer, et notamment dans la cachexie paludéenne. Les effets physiologiques de la poudre (feuilles, tiges, capsules) ont été sensibles chez les malades faibles, anémiques, et particulièrement chez les femmes chlorotiques. Plusieurs de ces dernières ont ressenti peu d'instants après son administration, même à petite dose, des bourdonnements d'oreille, un peu d'ivresse et un ralentissement assez notable du pouls. Les effets consécutifs étaient le retour du pouls à son type normal, la coloration du teint, le développement des forces musculaires. L'action diurétique a été de nouveau constatée. A forte dose, le médicament produit un sentiment de pesanteur à la région gastrique, et de la constipation. Après plusieurs jours d'emploi, il a occasionne chez deux malades quelques coliques suivies de diarrhée qui a disparu promptement. Administrée plusieurs fois après le repas, même à forte dose, cette poudre n'a nullement troublé la digestion.
Gendron, médecin à Château-du-Loir, a publié une série d'expériences sur les propriétés fébrifuges de la poudre de calices et de baies d'alkékenge. Plus tard les feuilles et les tiges ont été employées avec le même succès. Ces expériences, répétées à l’hôpital de Vendôme par Gendron et Faton, ont presque toujours réussi à guérir des fièvres intermittentes, si communes parmi les soldats casernés aux bords du Loir, et au niveau des prairies submergées. « J'ai « J’ai recueilli depuis, dit Gendron, un assez grand nombre d'observations qui confirment les premières, et malgré plusieurs échecs de la médication sur les fiévreux, pendant l'automne dernier, nous n'hésitons pas à conclure que la poudre d'alkékenge; convenablement administrée, guérit un grand nombre de malades atteints de fièvres intermittentes. Ce médicament n'a n’a ni la promptitude ni la sûreté du sulfate de quinine; mais, ne coûtant rien à nos cultivateurs, ils s'astreignent aisément à continuer son usage après l'interruption de la fièvre, et ils sont moins exposés aux récidives.
« Lorsque le troisième accès de fièvre n'est pas supprimé par l'alkékenge, ou du moins très-notablement amoindri, on doit peu compter sur son effet fébrifuge.
« Toutefois, les individus aux prises avec la cachexie fébrile, qu'il y eût ou non tuméfaction de la rate, reprenaient sensiblement de la force et de la coloration, même lorsque les accès n'étaient pas complètement interrompus. Une dose de sulfate de quinine suffisait alors pour couper la fièvre, et à la suite deux doses par jour d’alkékenge prévenaient les récidives et complétaient la guérison…. Dans les fièvres larvées et les névralgies intermittentes, l’alkékenge a constamment réussi à éteindre les accès…. Plusieurs ont été guéris de fièvres intermittentes dès la première dose; c'est le petit nombre. Ordinairement les accès décroissent sensiblement ; le troisième est réduit à un simple malaise; le quatrième manque complètement..