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L'alliaire L’alliaire (PL III), plante vivace, croît dans toute la France, et se trouveprincipalement aux lieux couverts, le long des haies, sur le bord des fossés.
kilogramme d'eau.
Suc épaissi ou extrait de suc, 10 à 15 gr. en
J'ai J’ai employé aussi avec succès son suc (après Camérarius, Simon Pauli,Boerhaave, Ray) sur des ulcères sordides et gangreneux. Un vaste ulcère decette nature existait à la partie externe de la jambe droite d'un d’un enfant dedix ans, et avait l'aspect l’aspect et la fétidité de la pourriture d'hôpitald’hôpital, par suitesans doute de l'habitation l’habitation inaccoutumée dans un lieu bas, humide et nonaéré (au village de VerlinCthunVerlincthun, situé au milieu d'eaux stagnantes). Le sucd'alliaire d’alliaire appliqué avec de la charpie, et continué pendant quinze jours,combattit la putridité, détergea Pubèrel’ulcère, procura une suppuration de bonnenature, et amena une cicatrisation favorisée, à la fin, par l'application l’application duvin miellé.
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<center>'''ALLIAIRE'''. Erysimum alliaria. L.
''Hesperis alliaria.'' LAMARK. —''Alliaria.'' BAUH.— ''Alliastrum.'' GESN.''''Hesperis allium redolens. '' T. — '''Stsymbrium Sisymbrium alliaria.''' ROTH.
''Alliaria officinalis.'' PHARM.
CRUCIFÈRES. — SISYMBRIÈES. Fam. nat. — TÉTRADYNAMIE SILIQUEUSE. L.</center>
‘''Description.''' — Racine blanche, ayant la forme d'un d’un petit navet. — Tige.her-bacéeherbacée, droite, de 60 à 70 centimètres, tantôt simple, tantôt légèrement rameuse, ferme,velue A sa partie inférieure. — Feuilles alternes, pétipléespétiolées, cordiformes, presque glabres,les inférieures plus obtuses, réniformes, portées sur de plus longs pétioles, les supé-rieures supérieurs aiguës et presque sessiles. — Fleurs petites, blanches, soutenues par de courtspédoncules, en grappe terminale lâche, ayant les caractères de la famille des cruci-fèrescrucifères. - Galice à quatre sépales étroits, caducs. — Corolle à quatre pétales unguiculés,cruciforme. — Six étamines dont deux plus courtes. — Ovaire allongé, style gros, stig-mate stigmate bilobé. — Fruits: siliques étalées, grêles, quadrangulaires, striées longitu-dinalementlongitudinalement. -
'''Parties usitées. ''' — Les feuilles, les sommités fleuries et les semences.
['''Culture. — L'alliaire '' — L’alliaire est très-abondante à l'état sauvage ; elle croît à l'ombredes arbres ; on la multiplie par semis faits au printemps ; lorsqu'on lorsqu’on veut la faire ramperdans les bosquets pour couvrir la nudité du sol, on doit couper les tiges aussitôt queles fleurs sont passées.]
'''Récolte.''' — La dessiccation dissipe presque toutes les propriétés de l'alliairel’alliaire. Ondoit donc l'employer fraîche.
('''Propriétés physiques et chimiques. — L'alliaire '' — L’alliaire possède une odeuret une saveur alliacées qui lui ont valu son nom; elle contient de l'essence d'ail.)
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'''PREPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET nOSESDOSES.'''
A L'IHTÉMEBBL’INTÉRIEUR. — Infusion de 30 à 60 gr. parkilogramme d’eau.
Suc de 15 à 30 gr. en potion.
Suc épaissi ou extrait de suc, 10 à 15 gr. en pilules, potion, etc., n'est n’est pas usité. A L'EXTÉRIEURL’EXTÉRIEUR. — En ca aplasmecataplasme. Suc exprimé seul ou étendu dans l'eaul’eau.
Semence en poudie, comme rubéfiante.
Cetle plante est stimulante, diaphorétique, béchique-incisive, diurétique,détersive, antiputride, antiscorbuliqueantiscorbutique. La décoction dissipe presque toutesses propriétés. Cependant, suivant Virey (1), la décoction d'alliaire fraîche-ment d’alliaire fraîchement cueillie est très-expectorante et agit plus fortement que celle du velar(''Erysimum of/icoffic.''). L'emploi L’emploi que j'en ai fait sur la fin des catarrhes pulmo-naires pulmonaires chroniques, dans l'asthme l’asthme humide et dans la phthisie, a confirmécette opinion. J'ai J’ai pu aussi constater récemment ses propriétés diurétiquesdans un cas d'hydrothorax avec oedème œdème des extrémités inférieures. Le sucépaissi ou extrait de suc se conserve, et peut remplacer le suc frais pendantl'hiverl’hiver.
La graine d'alliaire d’alliaire a une saveur acre qui se rapproche de celle de lamoutarde. « D'après D’après les nombreuses expériences que nous avons faites, ditDubois, de Tournai, la graine d'alliaired’alliaire, pulvérisée et réduite en pâte aumoyen d'un d’un peu d'eau, en application sur la peau, y produit, au bout dequelques heures, des effets rubéfiants analogues à -ceux de la moutarde,mais à un moindre degré. »
Cette plante, beaucoup trop négligée par les modernes, jouit de proprié-tés propriétés énergiques que les anciens ont exagérées.
[[Catégorie:Cazin 1868]]