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Aigremoine (Cazin 1868)

1 octet supprimé, 22 janvier 2013 à 21:09
Aigremoine
Poudre, ''idem.''
A L’EXTÉRIEUR. — En fomentations, cataplasmes, injections, décoctions (30 gr. pour 300 gr. d'eau) pour gargarismes, quelquefois avec addition de miel et de vinaigre. Elle entre dans l'eau vulnéraire, le cacholicumcatholicum, l'onguent mondificatif d'ache et plusieurs autres préparations officinales anciennes.
Les anciens médecins ont célébré les vertus de l'aigremoine. Ils l'ont surtout vantée comme propre à combattre les maladies chroniques du foie, les engorgements des viscères abdominaux, l'ictère, les flux muqueux, l'hématurie, la cachexie, etc. Alibert la croit utile dans les écoulements chroniques, les hémorrhagies passives, les ulcères de la gorge, les engorgements des amygdales. Becker (1) assure avoir guéri des gales invétérées par l'usage d'une infusion théiforme d'aigremoine, ce qui est peu probable. Pallas a vu employer cette plante comme anthelmintique chez les animaux domestiques. Huzard l'a recommandée pour déterger les ulcères sanieux et farcineux, le mal de taupe, celui de garrot. Forestus en conseille l'usage à l'intérieur, en décoction dans le vin ou le vinaigre, contre les inflammations du scrotum ou des testicules. Hortius assure que la décoction d'aigremoine est un remède très-efficace contre l'hydropisie. Agirait-elle ici comme diurétique, à la manière de la reine des prés, dont elle se rapproche par ses principes chimiques, et qu’un curé de village a récemment tirée de l'oubli? L'aigremoine, si vantée autrefois, aujourd'hui à peine employée en gargarisme dans les inflammations légères de la gorge, sera-t-elle aussi heureusement réhabilitée que l'ulmaire? Je ne le pense pas.
(1) ''Écho médical'', décembre 1858.
 
== Aigremoine odorante ==
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