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'''Description.''' — Tige de 4O à 80 centimètres, dressée, le plus souvent simple,
nue en bas, portant une ou trois feuilles supérieurement. — Feuilles alternes, décou-
pées, décomposées, ternées, à long pétiole, segments du premier ordre longuement
pétiolés, ovales ou incisées, d'un vert foncé en dessus, blanchâtre en dessous. — Fleurs
blanches, petites, régulières, en une ou deux grappes compactes, la principale opposée
à la feuille supérieure, l'autre axillaire, souvent avortée (mai-juin), quatre pétales atté-
nuées en un long onglet. — Calice à quatre sépales pétaloïdes caducs. — Etamines
nombreuses. — Fruit bacciforme, noir à la maturité.
on la froisse entre les doigts, est toxique administrée à forte dose et à l'état
frais. Elle paraît agir à la manière des végétaux narcotico-acres. Linné
a vu ses baies exciter un délire furieux suivi de mort. Lemercier, de Ro-chefort (1), dit qu'elles ont produit une sorte d'ivresse, une grande per-
turbation dans les fonctions cérébrales, l'irritation du tube digestif. Les
ânes, les chèvres, mangent cette plante verte sans en être incommodés. Elle
2 gr. par jour. Cette propriété serait analogue à celle de l'actée à grappes
(''Actœa racemosa''), plante de l’Amérique septentrionale, employée aux Etats-
Unis pour combattre la toux et diminuer la fréquence du pouls. On pour-
rait donc substituer l'actée en épi à cette dernière.
(La racine de christophorienne est employée comme révulsif par les
paysans de l'Auvergne. Dans certaines maladies des boeufs, ils introduisent
sous la peau des filets de ces racines, qui provoquent un écoulement abon-
dant de sérosité.)