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{{Tournepage
|titre=[[Cazin, Traité des plantes médicinales|Cazin, ''Traité des plantes médicinales'', 1868]]
|titrepageprécédente=Ansérine (Cazin 1868)
|nomcourtprécédent=Ansérine
|titrepagesuivante=Arabette (Cazin 1868)
|nomcourtsuivant=Arabette
}}
[75]
ANTHYLLIDE. Antîiyllis vulneraria. L.
Anthjllide vulnéraire, — vulnéraire, — triolet jaune.
LÉGUMINEUSES. —LOTÉES. Fam. nat. — DIADELPHIE DÉCANDRIE. L.
Petite plante herbacée, que l'on trouve dans les terrains calcairo-argileux,
secs et sablonneux; généralement peu commune dans le Nord. La beauté
du feuillage et les têtes de fleurs de cette plante la rendent propre à l'orne-
ment des jardins. Elle est mangée par les moutons, les chèvres et les
boeufs. La vulnéraire paraît propre à utiliser comme fourrage les sols les
plus ingrats.
Racine pivotante, assez profonde. — Tige couchée, velue, de 1 à 6 décimètres de
longueur. — Feuilles ailées avec impaire plus grande. — Fleurs jaunes, disposées en
tête (mai-septembre). — Calice renflé. — Fruit arrondi, 1-3 sperme, recouvert parle
calice.
On attribue à cette plante des propriétés astringentes et vulnéraires. Pilée
et appliquée en topique, et prise en décoction aqueuse, on la considère dans
les campagnes comme propre à cicatriser les plaies, à résoudre les contu-
sions et à prévenir les suites des chutes et des commotions.
[[Catégorie:Cazin 1868]]
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}}
[75]
ANTHYLLIDE. Antîiyllis vulneraria. L.
Anthjllide vulnéraire, — vulnéraire, — triolet jaune.
LÉGUMINEUSES. —LOTÉES. Fam. nat. — DIADELPHIE DÉCANDRIE. L.
Petite plante herbacée, que l'on trouve dans les terrains calcairo-argileux,
secs et sablonneux; généralement peu commune dans le Nord. La beauté
du feuillage et les têtes de fleurs de cette plante la rendent propre à l'orne-
ment des jardins. Elle est mangée par les moutons, les chèvres et les
boeufs. La vulnéraire paraît propre à utiliser comme fourrage les sols les
plus ingrats.
Racine pivotante, assez profonde. — Tige couchée, velue, de 1 à 6 décimètres de
longueur. — Feuilles ailées avec impaire plus grande. — Fleurs jaunes, disposées en
tête (mai-septembre). — Calice renflé. — Fruit arrondi, 1-3 sperme, recouvert parle
calice.
On attribue à cette plante des propriétés astringentes et vulnéraires. Pilée
et appliquée en topique, et prise en décoction aqueuse, on la considère dans
les campagnes comme propre à cicatriser les plaies, à résoudre les contu-
sions et à prévenir les suites des chutes et des commotions.
[[Catégorie:Cazin 1868]]