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Nom accepté : ''[[Silybum marianum]]''
<center>CHARDON-MARIE. Carduus marianus, . L.
''Carduus albis maculis notatus, vulgaris''. GC. BAUHBauh., TOURNTourn. — Ctinkus Carduus lacteus. MATTHMatth.
Artichaut sauvage, — chardon argenté, — chardon de Notre-Dame.
SYNANTHÉRÉES. — CYNARÉES. Fam. nat. — SYNGJÉNÉSIE POLYGAMIE ÉGALESyngénésie Polygamie égale. L,</center>
Le chardon-marie, remarquable par la beauté de son feuillage, se trouve
aux lieux incultes, sur le bord des chemins, aux voisinages des ruines, elcetc.
Les lapins sont très-friands des feuilles et des jeunes tiges de ce chardon,
qui, selon Willich, leur est très-salubre à l'état de domesticité. Les racines
plaisent à divers animaux. Les têtes remplacent quelquefois celles d'arti-chautartichaut, qu'elles sont loin d'égaler en délicatesse. Dans quelques contrées™contrées on mange ses jeunes pousses en friture et en salade.
'''Description'''. — Racine longue, épaisse, fibreuse, cylindrique. — Tige de 3 à
15 décimètres, rameuse, pubescente. — Feuilles alternes, grandes, sinuées, épineuses,
parsemées de taches laiteuses, de veines ou marbrures blanches; les inférieures rénicies rétrécies en pétiole, les caulinaires sessiles, amplexicaules. — Fleurs en capitule très-gresgros,globuleux, composé de fleurons de couleur purpurine (juin-août), tubulées, lierma-phrodites clans hermaphrodites dans le disque et à la circonférence, placées sur un réceptacle chargé (le p*de poilset environné par le calice commun hérissé d'épines latérales et terminales. — Fruit:
akènes anguleux, lisses, couronnés d'une aigrette simple très-longue, et renfermés dans
le calice commun.
'''Parties usitées'''. — La racine et les fruits.
['''Culture'''. — Comme le chardon-bénit.]
La racine de chardon-marie était considérée par les anciens comme pec-torale pectorale et apéritive, les feuilles comme amères et toniques. D'après Matthiole,cette plante serait un excellent hydragogue ; elle guérirait non-seulementl'hydropisie, mais aussi la jaunisse et les affections urinaires (quelles affec-tionsaffections, de quelle nature?). Macquart la prescrit dans la leucorrhée. On ia
exalté les propriétés antipleurétiques de la graine de chardon-marie donnée
en poudre ou sous forme d'émulsion. (Grimaud (1) <ref>''Cours complet des fièvres'', t. II, p. 97.</ref> dit qu'elle a ''quelque chotchose'' ____________________
(1) Cours complet des fièvres, t. II, p. 07.downloadModeText.vue.download 304 sur 1308<references/>
CHARDON-ROLAND. [275]
de spécifique contre les maladies de poitrine.) Triller (1) rejette avec raison
comme illusoire la vertu spécifique attribuée à des semences presque inertes.-.Leur propriété antihydrophobique, annoncée par Lindanus, est depuis long-temps longtemps vouée au ■ridiculeridicule. Les prétendues vertus désobstruantes, apéritives eteminénagogues emménagogues du chardon-marie seraient dues, suivant une ancienne su-perstitionsuperstition, à des gouttes de lait, qui, tombées du sein de la "Vierge, auraienttaché les feuilles de cette plante. ._
(Loback attribue aux fruits de ce" chardon les mêmes propriétés qu'à ceux
du chardon-bénit. Lange (2) vient confirmer cette assertion et apporte à
l'appui de son opinion onze observations d'hémorrhagies diverses guéries
parla par la décoction de 30 gr. de fruits pour 180 gr. d'eau, prise par cuillerées
à soupe toutes les heures.)
[[Catégorie:Cazin 1868]]