''Cataria major vulgaris''. G. Bauh., Tourn. — ''Mentha cataria''. J. Bauh.
Herbe aux chats, — chataire, — menthe de chat. Labiées. — népélées. fam. nat. — didynamie gymnospermie.</center>
Plante vivace (PILabiées. XIII), que l'on trouve sur les bords des chemins, le long des haies, dans les terrains pierreux— Népétées. On la met près des ruches pour éloigner les rats, qui sont très-friands de mielFam. Les chats, au contraire, la recherchent avec passion; ils se vautrent dessus, la dévorent, l'arrosent de leur urine : de là le nom d'nat.herbe-aux-chats— didynamie gymnospermie. </center>
Description. — Racine ligneuse, se divisant en nombreuses ramifications. - Tige droite, quadrangulaire, rameuse, pubescente, d'un vert glauque, de 60 à 80 centimètres de hauteur. — Feuilles opposées, pétiolées, ovales-cordiformes, molles, pubescentes, dentées en scie, blanchâtres en dessous.— Fleurs blanches ou purpurines, ponctuées de rouge, courtement pédonculées, disposées en verticilles terminaux, accompagnées de petites bractées sétacées (juillet-septembre). — Calice tubuleux, velu, quinquédenté, tomenteux. — Corolle labiée, monopétale, à tube cylindrique, courbe, limbe bilabié ; lèvre supérieure ' relevée, échancrée, un peu concave ; lèvre inférieure trilobée, à lobe du milieu très-grand, arrondi, crénelé; les deux latérales figurant des ailes. — Quatre étamines didynames rapprochées. — Style à stigmate bifide. — Fruit consistant en quatre akènes ovoïdes, lisses, au fond du calice, qui leur sert d'enveloppe.
Parties usitéesPlante vivace (Pl. XIII), que l'on trouve sur les bords des chemins, le long des haies, dans les terrains pierreux. On la met près des ruches pour éloigner les rats, qui sont très-friands de miel. — Les sommités fleurieschats, au contraire, la recherchent avec passion ; ils se vautrent dessus, la dévorent, l'arrosent de leur urine : de là le nom d’''herbe-aux-chats''.
[Culture'''Description'''. — La dataire vient dans tous les terrains et Racine ligneuse, se divisant en nombreuses ramifications. - Tige droite, quadrangulaire, rameuse, pubescente, d'un vert glauque, de 60 à toutes les expositions80 centimètres de hauteur. 0n la propage par éclats — Feuilles opposées, pétiolées, ovales-cordiformes, molles, pubescentes, dentées en scie, blanchâtres en dessous. — Fleurs blanches ou purpurines, ponctuées de ses touffesrouge, courtement pédonculées, disposées en verticilles terminaux, accompagnées de petites bractées sétacées (juillet-septembre). — Calice tubuleux, velu, quinquédenté, tomenteux. — Corolle labiée, monopétale, à tube cylindrique, courbe, limbe bilabié ; lèvre supérieure relevée, échancrée, un peu concave ; lèvre inférieure trilobée, à lobe du milieu très-grand, arrondi, crénelé; les deux latérales figurant des ailes. — Quatre étamines didynames rapprochées. — Style à stigmate bifide. — Fruit consistant en quatre akènes ovoïdes, lisses, au fond du calice, qui leur sert d'enveloppe.]
Récolte'''Parties usitées'''. — On peut la récolter pendant tout l'étéLes sommités fleuries.
Propriétés chimiques['''Culture'''. — Comme la plupart des autres labiées, la La cataire t une odeur aromatique, une saveur chaude vient dans tous les terrains et piquante, et contient de l’huile volalile et un principe amerà toutes les expositions. Elle se rapproche de On la menthe propage par son odeur, qui est un peu moins suave que celle éclats de celte dernièreses touffes. ]
PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES'''Récolte'''. — On peut la récolter pendant tout l'été.
A L'INTÉRIEUR''Propriétés chimiques'''. — Infusion aqueuseComme la plupart des autres labiées, la cataire a une odeur aromatique, une saveur chaude et piquante, et contient de 20 à 30 grl’huile volalile et un principe amer. Elle se rapproche de la menthe par kilogramme d'eauson odeur, qui est un peu moins suave que celle de cette dernière.
<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.</center>
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| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" |
A L'INTÉRIEUR. — Infusion aqueuse, de 20 à 30 gr. par kilogramme d'eau.<br \>
Infusion vineuse (15 à 30 gr. par kilogramme de vin), 60 à 100 gr.
| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" |
A L'EXTÉRIEUR. — Fumigations, fomentations, lotions, pédiluves, demi-bains, injections, lavements, masticatoire.
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A L'EXTÉRIEUR. — Fumigations, fomentations, lotions, pédiluves, demi-bains, injections, lavements, masticatoire.
La cataire est tonique, excitante, stomachique à la manière de la menthe, de la mélisse, etc. On l'a conseillée dans l'aménorrhée asthénique ou spasmodique, l’hystérie, la chlorose, les catarrhes chroniques, la gastralgie, les flaluositésflatuosités, etc.
« Il est impossible, dit Chaumeton, qu'une plante dont l'influence sur l'économie animale se prononce avec tant d'énergie, ne possède pas des qualités médicamenteuses ... Elle paraît convenir surtout dans les affections qui ont leur principale source dans l'utérus. » Ses propriétés contre la chlorose, l'hystérie, l'aménorrhée, ont été constatées par Hermann, BoeclerBœcler, Gilibert. «Bouillie « Bouillie dans l’hydromel, dit Tabernamontanus, elle calme parfai-
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tement les toux opiniâtres, et guérit l'ictère. » J'ai eu souvent l'occ.ision occasion d'employer cette plante clans dans la plupart des maladies que je viens de mentionner, et notamment dans la dyspepsie et dans les affections catarrhales pulmonaires chroniques, où elle produit le même effet que l'hysope, le lierre terrestre, le marrube blanc, etc. Nous possédons sans doute dans le môme même genre beaucoup d'autres plantes utiles; mais il importe, ainsi que le fait remarquer Bodart, de connaître toutes celles qui sont congénères en vertus, parce que, dans certains cas urgents, la seule plante consacrée à telle ou telle maladie ne peut pas se trouver sous la main, et le malade manque de secours fauté faute d'avoir employé le végétal qui eût pu remplacer le premier. Gaspar Hoffmann vante la propriété antipsorique de la décoction de cataire. Cette plante est un remède populaire en Russie contre les névralgies dentaires. On en prend quelques feuilles dans la bouche et on les mâche ; il en résulte aussitôt une sécrétion très-abondante de la salive, à la suite de laquelle les douleurs de dents disparaissent souvent très-rapidement<ref>''Medizinische Zeitung Russland's'', 1855.</ref>.
Gaspar Hoffmann vante la propriété antipsorique de; la décoction de cataire. Cette plante est un remède populaire en Russie contre les névralgies dentaires. On en prend quelques feuilles dans la bouche et on les mâche; il en résulte aussitôt une sécrétion très-abondante de la salive, à la suite de laquelle les douleurs de dents disparaissent souvent très-rapidement (1).____________________
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(1) Medizinische Zeitung Russland's, 1855.
[[Catégorie:Cazin 1868]]