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Chameloea ''Chamelæa tricoccos''. GC. Bauh., Tourn. — ''Garoupe''.

'''Description'''.— Tige de 60 à 75 centimètres, recouverte d’une écorce brunâtre, divisée en nombreux rameaux redressés, cylindriques, glabres. — Feuilles alternes, sessiles ou brièvement pétiolées, vertes, entières, allongées, plus larges au sommet qu'à là base, persistantes, se rapprochant pour leur forme de celles de l'olivier. — Fleurs jaunes, terminales, longuement pédonculées, axillaires, quelquefois deux ou trois en-sembleensemble, plus souvent solitaires. — Calice tridenté, persistant. — Trois pétales oblongs, concaves, beaucoup plus grands que le calice. — Trois étamines un peu plus courtes que les pétales, insérées sur un gyropharegynophore. — Un ovaire supérieur trilobé, surmonté d'un style terminé par un stigmate trifide. — Fruit : se compose de trois coques, drupacées, charnues, à noyau ligneux, conservant le style de la fleur, renfermant deux ou trois graines.. D'abord verte, cette baie devient rouge en mûrissant.

'''Parties usitées'''. — Toute la plante (très-peu usitée).  [Culture. — On multiplie la camelée de graines semées en terre légère ; elle se réseme d'ailleurs toute seule, mais tes graines ne poussent qu'à la seconde ou à la troisième année.] Quand on veut la cultiver dans les contrées où elle ne vient pas spontanément, on en fait des boutures au printemps sur une couche tiède, ou bien, on sème les graines sur couche dès qu'elles sont mûres : il en levé une certaine quantité au printemps suivant. Celles qu’on destine à la pleine terre doivent être placées à l'ombre et surtout empaillées pendant les froids rigoureux ; il est même prudent de conserver quelques pieds en orangerie.

Récoite'''Récolte'''. — Cette plante peut être recollée pendant toule toute la belle saison.

'''Propriétés physiques et chimiques'''. — Toutes les parties de la canielée camelée ont une saveur acre âcre et brûlante, qui décèle la présence d'un principe résineux tris actif. Je ne connais aucune analyse chimique de cette plante.

A L’INTÉRIEUR.—Poudre des feuilles, GO centigr. à 1 gr. 50 centigr. comme altérant progressivement, de 2 à 6 gr. comme diurétique<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES. </center>

S'il faut en croire quelques auteurs, les anciens employaient fréquemment la La camelée comme purgatif; mais il est un purgatif drastique analogue à la gomme-gutte, ans euphorbes, au moins douteux qucolchique, à l'ils aient connu celle dont il est question : celle que Théophraste ellébore, à la coloquinte, etc. Toutes ses parties, appliquées sur la peau, l'enflamment et Dioscoride désignent sous le nom de encorum se rapporte au genre daphneproduisent même la vésication.

La camelée, /louée dS'une extrême énergieil faut en croire quelques auteurs, peut être employée avec prudence dans les cas où une forte révulsion est indiquée, anciens employaient fréquemment la camelée comme dans lpurgatif ; mais il est au moins douteux qu'apoplexie, la paralysie, l'hydropisie, certaines vésanies, etc., quand une sorte ils aient connu celle dont il est question : celle que Théophraste et Dioscoride désignent sous le nom de torpeur des organes rend nuls les remèdes ordinaires''cneorum'' se rapporte au genre ''daphne''.

Rondelet et Jean Bauhin retiraient un grand avantage de lLa camelée, douée d'application tics feuilles de garoupe en cataplasme sur une extrême énergie, peut être employée avec prudence dans les cas où une forte révulsion est indiquée, comme dans l'abdomen des hydropiques. Ils employaient aussi à apoplexie, la paralysie, l'intérieur le suc exprimé et soigneusement desséchehydropisie, comme hydragoguecertaines vésanies, à la dose de 4 et 8 gretc. Gilibert assure que les feuilles , quand une sorte de la camelée, pulvérisées et adoucies avec un mucilage, ont dompté torpeur des symptômes vénériens qui avaient résisté à toutes, organes rend nuls les méthodesremèdes ordinaires.

« On n'a plus employé la camelée aussi souvent, dit Fourcroy (1), depuis qu'on a renoncé aux purgatifs très-violents, dont les anciens faisaient beaucoup plus d'usage que nous. J'ajouterai que cette pratique s'est conserver traditionnellement dans la médecine populaire, Rondelet et que nos docteurs anodins, pour me servir Jean Bauhin retiraient un grand avantage de l'expression application des feuilles de Gilibert, ont vu plus dgaroupe en cataplasme sur l'une fois abdomen des hydropiques, doucement . Ils employaient aussi à l'intérieur le suc exprimé et infructueusement traités par euxsoigneusement desséché, guérir en quelque ; jours au moyen d’un violent purgatif administré par un guérisseur comme hydragogue, à la dose de Compagne4 et 8 gr. Les Gilibert assure que les feuilles de la camelée, appliquées à l'extérieur en cataplasmepulvérisées et adoucies avec un mucilage, sont, dit Bietl(2), un ont dompté des meilleurs rubéfiants que l'on connaissesymptômes vénériens qui avaient résisté à toutes les méthodes.