Dans les hémorrhagies puerpérales ou non, on trouve dans la bousserole un modificateur puissant.)
Robert Bourne a recueilli, dans un traité ''ex professo''<ref>''Cases of pulmonary consumption'', etc., ''treated with uva ursi'', etc. Oxford, 1805.</ref>, seize observations qui tendent à prouver l'efficacité de la busserole dans la phthisie pulmonaire. Dans huit cas, la phthisie était au premier degré. Dans les neuvième, dixième et onzième cas, la phthisie était confirmée avec expectoration purulente ; chez les douzième et treizième malades, l'affection, accompagnée cependant d'expectoration purulente, ne constituait pas la vraie phthisie. Les trois derniers cas étaient des fièvres hectiques où l'affection pulmonaire était nulle ou secondaire. Ces faits, recueillis à une époque où le diagnostic des affections de poitrine était peu avancé, sont néanmoins de nature à appeler l'attention des praticiens, et à provoquer de nouveaux essais tendant à constater l'action réelle de l’''uva ursi'' dans ces affections. (Voyez [[Tannin (Cazin 1868)|TANNIN]].).
On a employé avec avantage la busserole dans tous les cas où les astringents sont indiqués. Elle s’est montrée utile dans les diarrhées atoniques, les leucorrhées anciennes, les hémorrhagies passives, etc.
Les racines et l’écorce ont les mêmes propriétés que les feuilles. On a aussi employé les baies qui servent d'aliment dans quelques contrées.
== Arbousier ==