Salsola imbricata (Criquet)
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Salsola imbricata subsp. imbricata Forssk.
Famille : Chenopodiaceae
Synonymes : Caroxylon imbricatum (Forssk.) Moq., Chenopodium baryosmum Schult. ex Roem. & Schult., Salsola baryosma (Schult. ex Roem. & Schult.) Dandy, Salsola foetida Delile ex Spreng., Salsola imbricata Forssk. (1775)
Type physionomique : Buisson ou ligneux bas
Description : Plante ligneuse pérenne, formant des buissons atteignant 50 à 150 centimètres de haut. Nombreuses tiges érigées et ramifiées. Feuilles alternes petites, aussi longues que larges sur de courts rameaux. Fleurs petites. Fruits munis de petites ailes blanchâtres. Dégage ordinairement une odeur fétide lorsqu’elle est écrasée.
Biogéographie : Espèce saharo-sindienne à préférences tropicales.
Type biomorphologique de Raunkier : Chamaephyte (grand).
Port : Espèce pérenne, buissonnante, érigée lorsqu’elle n’est pas broutée par les herbivores.
Préférences édaphiques : Espèce des sols sablo-limoneux.
Préférences hydriques : Espèce xérophile.
Tolérance aux sels : Bonne tolérance.
Milieux : Espèce des sols sablo-limoneux, plus ou moins compacts et salés (oueds et dépressions).
Espèces voisines : Les Salsola ont longtemps été délicates à identifier et leur nomenclature est de ce fait complexe. De nombreuses erreurs ont été colportées et bien des observations ne peuvent être attribuées avec certitude. Proches de S. imbricata on peut distinguer : •Salsola vermiculata L., dont les feuilles sont alternes et nettement plus longues que larges. •Salsola tetrandra Forssk. (= Salsola tetragona Delile). Ce taxon se reconnaît facilement par ses petites feuilles insérées sur 4 rangs.
Références bibliographiques :
OZENDA P., 2004. – Flore et végétation du Sahara. 3ème éd. (mise à jour et augmentée). – CNRS : Paris. p. 231
QUÉZEL P. & SANTA S., 1962. – Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales. – Centre National de la Recherche Scientifique : Paris. p. 303
BARRY J.P. & CELLES J.C., 1991. – Flore de Mauritanie. – Institut Supérieur Scientifique de Nouakchott/Université de Nice (France). p. 145
Intérêt pour le Criquet pèlerin
Moyen. Le Criquet pèlerin peut s’y abriter mais la consomme peu.
