Rapatea paludosa (Pharmacopées en Guyane)

De PlantUse Français
Aller à : navigation, rechercher
Portulaca grandiflora
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Rhabdodendron amazonicum


Rapatea paludosa. Fleurs entourées de grandes bractées vertes.



Famille Rapateaceae


Rapatea paludosa Aublet


Nom vernaculaire

  • Créole : —
  • Wayãpi : ka’i kuluwa [1].
  • Palikur : —

Écologie, morphologie

Grande herbe émergeant des bas-fonds humides et des ruisseaux du sous-bois de la forêt primaire.

Collections de référence

Grenand 655 ; Jacquemin 1728 ; Moretti 1370.

Emplois

Pour les Wayãpi, les jeunes feuilles broyées et préparées en décoction ou en macération constituent un remède que l’on boit pour combattre l’essoufflement lié aux affections pulmonaires.

Étymologie

  • Wayãpi : de ka’i, « singe capucin brun » et kuluwa, « palmier macoupi » (Orbignya sagotii, Arécacées), « le palmier macoupi du capucin brun », ainsi nommé parce que ce singe en mange les fruits.

Chimie et pharmacologie

Tests chimiques en fin d’ouvrage.

____________________

  1. Deux espèces sont regroupées sous ce nom, sans être confondues : Cyclanthus bipartitus Poit. (Cyclanthacées) et Rapatea paludosa, mais seule cette dernière espèce est utilisée à des fins médicinales. Les Amérindiens du nord-ouest de la Guyana utilisent le mucilage extrait des inflorescences comme gel capillaire pour prévenir la calvitie (VAN ANDEL, 2000).