Pterocarpus officinalis (Pharmacopées en Guyane)
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Sommaire
Pterocarpus officinalis Jacq.
Synonymies
- Pterocarpus draco L. ;
- Pterocarpus suberosa (Aubl.) Pers.
Noms vernaculaires
- Créole : moutouchi rivière, moutouchi marécage [moutouchi-marikaj].
- Wayãpi : mutusi sĩ.
- Palikur : muhut
- Portugais : mututi-branco.
Écologie, morphologie
Grand arbre aux contreforts tortueux des forêts humides ou inondées.
Collections de référence
Grenand 99 ; Lescure 778 ; Jacquemin 1765 ; Prévost 3825.
Emplois
Chez les Palikur, la sève rouge extraite de l’écorce écrasée et appliquée avec un coton calme la douleur occasionnée par les dents cariées. On ne doit pas abuser de ce remède car, à la longue, les dents deviennent cassantes. Selon BERTON (1997), la décoction de l’écorce sèche serait également un remède contre le diabète en traitement de longue durée [1].
Étymologie
- Créole : moutouchi est emprunté à une langue amérindienne ; cf. wayãpi ou kali’na mutusi désignant la même espèce.
Chimie et pharmacologie
Un alcaloïde indolique, l’hypaphorine a été isolé comme composé majoritaire des graines de Pterocarpus officinalis (JANZEN et al., 1982).
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- ↑ VAN ANDEL (2000) signale l'usage de la sève rouge de l’écorce diluée dans l'eau pour soigner la dysenterie, les affections bucales ou le muguet des enfants chez les Amérindiens du nord-ouest de la Guyana.