Poga oleosa (PROTA)
Introduction |
Importance générale | |
Répartition en Afrique | |
Répartition mondiale | |
Fruit | |
Oléagineux | |
Colorant / tanin | |
Médicinal | |
Bois d'œuvre | |
Fourrage | |
Sécurité alimentaire | |
Statut de conservation |
Poga oleosa Pierre
- Protologue: Bull. Mens. Soc. Linn. Paris 2: 1254 (1896).
- Famille: Anisophylleaceae
Noms vernaculaires
Erable d’Afrique (Fr). African brazil nut, inoi nut (En).
Origine et répartition géographique
L’aire de répartition de Poga oleosa s’étend dans le sud du Nigeria, au Cameroun, en Guinée équatoriale et au Gabon.
Usages
Le bois, connu au Cameroun sous l’appellation “ovoga” et “afo” au Gabon, est utilisé en menuiserie, pour les boiseries intérieures, le mobilier, la caisserie, les placages, le contreplaqué, les panneaux de particules et de fibres. On s’en sert traditionnellement pour fabriquer des pirogues. Il se prête à la construction légère, à la charronnerie, à la confection d’instruments de musique, de jouets et d’articles de fantaisie, de cuves et au tournage.
La pulpe du fruit, sucrée, est comestible. Les graines peuvent être consommées fraîches ou une fois grillées. On les ajoute souvent aux sauces. Elles ressemblent, par leur saveur et leur goût, à la noix du Brésil (Bertholletia excelsa Humb. & Bonpl.) qui est originaire d’Amérique tropicale. L’huile des graines rappelle l’huile d’olive et l’huile d’arachide, et s’utilise en cuisine. Le tourteau issu de l’extraction de l’huile peut être utilisé pour l’alimentation du bétail. La décoction d’écorce se prend comme émétique, tandis que la poudre d’écorce s’applique sur les lésions et les affections cutanées. La paroi du noyau du fruit est brûlée et pulvérisée, puis appliquée pour soulager les maux de dents. L’huile de graines est prescrite comme purgatif dans le traitement de la gonorrhée et utilisée comme huile de massage. L’écorce, riche en tanins, s’utilise pour teindre les tissus en noirâtre.
Production et commerce international
Le bois de Poga oleosa est exporté en petites quantités par le Cameroun et le Gabon. En 1961, le Cameroun a exporté 1300 m³ de grumes. Le Gabon a exporté en moyenne 230 m³ de sciages en 1959–1964 et la Guinée équatoriale 3200 m³/an de grumes au cours de la période 1959–1968. Les exportations de grumes gabonaises ont atteint 100 m³ en 2003, 265 m³ en 2004 et 780 m³ en 2005. Au Gabon, une interdiction d’exploitation commerciale a été instaurée en 2009 pour une période de 25 ans. Il est relativement facile de se procurer des graines sur les marchés locaux camerounais et gabonais. Elles sont importées du Cameroun en Guinée équatoriale.
Propriétés
Le bois de cœur, blanc rosé à brun rosé, vire au grisâtre à l’exposition, et se distingue nettement de l’aubier, blanc à grisâtre et de 2–5 cm de large. Le fil est droit à légèrement ondulé, le grain grossier. Les surfaces sciées sur quartier sont maillées. Le bois est lustré.
C’est un bois léger, avec une densité de 400–500 kg/m³ à 12% d’humidité. Il sèche à l’air et en séchoir assez rapidement, non sans risque de déformation, de gerces et de gauchissement sur les planches sciées sur dosse. Cependant, les taux de séchage des planches sont assez variables. Les taux de retrait sont modérés, de l’état vert à anhydre ils sont de 2,5–3,2% dans le sens radial et de 6,9–9,6% dans le sens tangentiel. Une fois sec, le bois est modérément stable en service.
A 12% d’humidité, le module de rupture est de 78–90 N/mm², le module d’élasticité de 6370–7160 N/mm², la compression axiale de 35–38 N/mm², le cisaillement de 6–6,5 N/mm², le fendage de 7,5–13 N/mm et la dureté de flanc Chalais-Meudon de 0,9–1,8.
Le bois se scie et se travaille facilement avec des outils ordinaires. Il est assez difficile à raboter à cause du grain qui est grossier. L’emploi d’un enduit bouche-pores est nécessaire pour obtenir une belle finition et un beau poli, ainsi que pour la peinture et le vernissage. Les caractéristiques de clouage et de vissage sont satisfaisantes, de même que celles de collage. Il se déroule et se tranche bien et donne des placages de bonne qualité. Il est moyennement durable, car il résiste moyennement aux champignons, assez bien aux foreurs du bois sec, mais il est sensible aux termites. Le bois se traite facilement avec des produits de conservation.
Le poids de 100 graines sèches est d’environ 80 g. Elles contiennent par 100 g : matières minérales totales 3,8 g, protéines 19 g, lipides 69 g, cellulose 0,6 g et autres substances extractibles 6,5 g. L’extraction à l’hexane des graines a permis d’obtenir une huile qui est fluide à température ambiante et qui se compose essentiellement de triglycérides. Des extraits méthanoliques des fruits ont montré une action anti-inflammatoire, ont bloqué l’œdème de la patte de rat induit au carraghénane, et ont prouvé une activité antibactérienne contre Staphylococcus aureus et Bacillus subtilis.
Falsifications et succédanés
Le fruit de Poga oleosa ressemble énormément à celui de Panda oleosa Pierre, qui est utilisé à des fins similaires mais qui diffère par son noyau plus lisse.
Description
Arbre sempervirent, de taille moyenne à grande atteignant 40(–45) m de haut ; fût dépourvu de branches sur 20 m, normalement droit et cylindrique, jusqu’à 100(–150) cm de diamètre, souvent à contreforts larges et arrondis ; surface de l’écorce lisse à rugueuse ou irrégulièrement écailleuse, grise à brun grisâtre, écorce interne granuleuse, rose à bandes blanchâtres ; cime arrondie, à branches ascendantes de grande taille ; rameaux glabres. Feuilles alternes, simples ; stipules atteignant 1,5 cm de long, précocement caduques ; pétiole de 1–2 cm de long, trapu ; limbe largement elliptique, de 7–15 cm × 5–7 cm, arrondi à la base et à l’apex, bords entiers mais faiblement enroulés, coriace, glabre, ponctué de points glandulaires au-dessous, brillant, pennatinervé à nombreuses nervures latérales. Inflorescence : panicule composée d’épis, à pubescence courte, à nombreuses fleurs. Fleurs fonctionnellement unisexuées en général, régulières, 4-mères, de petite taille, blanchâtres, sessiles ; sépales soudés à la base, triangulaires, d’environ 1,5 mm de long ; pétales libres, d’environ 3 mm de long, 5–7-lobés avec une glande à l’apex des lobes minces ; étamines 8, libres, presque sessiles ; ovaire infère, 4-loculaire, styles 4, courts. Fruit : drupe globuleuse à ellipsoïde, charnue, de 4–7 cm de diamètre, verdâtre à nombreuses lenticelles brunâtres ; noyau presque globuleux, de 3,5–5 cm de diamètre, nettement ridé, très dur, contenant 2–4 graines. Graines ovoïdes, de 2–2,5 cm × 1–1,5 cm, brunes, huileuses.
Autres données botaniques
Le genre Poga est monotypique et il est classé avec Anisophyllea (pantropical), Combretocarpus (Asie tropicale) et Polygonanthus (Amérique tropicale) dans la famille des Anisophylleaceae. Autrefois, ces genres étaient inclus dans les Rhizophoraceae.
Anatomie
Description anatomique du bois (codes IAWA pour les bois feuillus) :
- Cernes de croissance : 2 : limites de cernes indistinctes ou absentes.
- Vaisseaux : 5 : bois à pores disséminés ; 13 : perforations simples ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; (23 : ponctuations alternes (en quinconce) de forme polygonale) ; 25 : ponctuations intervasculaires fines (4–7 μm) ; 26 : ponctuations intervasculaires moyennes (7–10 μm) ; 30 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles distinctes ; semblables aux ponctuations intervasculaires en forme et en taille dans toute la cellule du rayon ; 43 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux ≥ 200 μm ; 46 : ≤ 5 vaisseaux par millimètre carré ; (58 : gomme ou autres dépôts dans les vaisseaux du bois de cœur).
- Trachéides et fibres : 61 : fibres avec des ponctuations simples ou finement (étroitement) aréolées ; (62 : fibres à ponctuations distinctement aréolées) ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; (68 : fibres à parois très fines) ; 69 : fibres à parois fines à épaisses.
- Parenchyme axial : 79 : parenchyme axial circumvasculaire (en manchon) ; 80 : parenchyme axial circumvasculaire étiré ; 82 : parenchyme axial aliforme ; 83 : parenchyme axial anastomosé ; (92 : quatre (3–4) cellules par file verticale) ; 93 : huit (5–8) cellules par file verticale ; (94 : plus de huit cellules par file verticale).
- Rayons : 98 : rayons couramment 4–10-sériés ; 99 : rayons larges couramment > 10-sériés ; 102 : hauteur des rayons > 1 mm ; 103 : rayons de deux tailles différentes ; 106 : rayons composés de cellules couchées avec une rangée terminale de cellules dressées et/ou carrées ; 107 : rayons composés de cellules couchées avec 2 à 4 rangées terminales de cellules dressées et/ou carrées ; 109 : rayons composés de cellules couchées, carrées et dressées en mélange ; (110 : présence de cellules bordantes) ; 114 : ≤ 4 rayons par mm ; 115 : 4–12 rayons par mm.
(N.P. Mollel, P.E. Gasson & E.A. Wheeler)
Croissance et développement
Au cours d’un essai mené au Gabon, 57% des semis plantés dans des sites dégagés ont survécu au bout d’un an contre 87% des semis plantés dans le sous-étage de la forêt éclaircie ; au bout de 6 ans, les taux de survie s’élevaient à 18% et 76%, et au bout de 11 ans à 8% et à 61%, respectivement. Les jeunes individus de la forêt éclaircie ont atteint une hauteur moyenne de 22 m et un diamètre de fût moyen de 24 cm, 11 ans après la plantation. Poga oleosa est classé dans la catégorie des essences d’ombre.
Au Cameroun, les fruits mûrissent en juin–août et en janvier–mars. Les arbres donnent des fruits tous les deux ans environ. Les noyaux sont disséminés par les éléphants qui mangent les fruits. Toutefois, dans un essai réalisé au Cameroun, ni les noyaux prélevés dans les déjections d’éléphants ni les noyaux frais n’ont réussi à germer pendant la durée de l’essai qui était d’un an. Les gorilles consomment également les fruits.
Ecologie
Poga oleosa est un arbre du couvert végétal des forêts sempervirentes humides de basse altitude où il est fréquent dans les vallées, ainsi que dans les forêts marécageuses. On peut le trouver associé à l’okoumé (Aucoumea klaineana Pierre) dans la forêt secondaire, où il pousse souvent mieux que cette dernière espèce. C’est parfois une relique sur des terres cultivées.
Multiplication et plantation
La germination des noyaux est irrégulière et peut mettre longtemps. On peut avoir recours aux sauvageons pour la plantation, mais ils sont souvent rares dans la forêt.
Gestion
En général, Poga oleosa n’est pas très fréquent dans la forêt ; ce n’est que localement qu’il est plus commun, voire abondant. Dans les forêts du sud-ouest du Cameroun, la densité moyenne d’arbres de Poga oleosa ayant un diamètre de fût supérieur à 60 cm est de 0,06 par ha, avec un volume de bois moyen de 0,62 m³/ha. Au Gabon, on a enregistré un volume de bois moyen de 0,56 m³/ha. Les arbres sont parfois épargnés lors des défrichements forestiers car la population locale y attache du prix pour leurs graines riches en huile.
Au Gabon, Poga oleosa a été planté dans le cadre de projets de reboisement. Il s’est avéré prometteur mais a dû être planté sous un ombrage léger à moyen.
Maladies et ravageurs
Au Gabon, on a constaté que les capricornes étaient des ravageurs fréquents des arbres sur pied.
Rendement
Un fût dépourvu de branches sur 18 m et atteignant 90 cm de diamètre peut donner 10 m³ de bois. Le poids moyen du fruit est 90 g, celui du noyau 40 g, et celui de la graine 5 g.
Traitement après récolte
Les grumes doivent être rapidement débardées des sites d’abattage après l’exploitation car elles sont moyennement sensibles aux attaques des champignons et des insectes.
Ressources génétiques
L’aire de répartition de Poga oleosa est limitée et il n’est normalement pas abondant dans la forêt. Il pourrait facilement être exposé à l’érosion génétique, même s’il a été soustrait à l’exploitation commerciale au Gabon.
Perspectives
Bien que Poga oleosa soit un arbre polyvalent qui occupe une place importante non seulement pour son bois d’œuvre mais aussi pour ses graines riches en huile et comestibles et comme plante médicinale, on sait peu de choses sur un grand nombre d’aspects, notamment sur sa sylviculture, sa gestion et sa multiplication. Actuellement, il ne semble pas que l’exploitation du bois d’œuvre de Poga oleosa aille en s’intensifiant. Néanmoins, des essais menés au Gabon ont montré que des semis plantés dans le sous-étage de forêts éclaircies avaient une croissance rapide, ce qui permettrait éventuellement d’effectuer des plantations d’enrichissement en forêt naturelle. La principale difficulté est la germination des graines qui est irrégulière et lente.
Il y a lieu d’approfondir les recherches concernant les propriétés et les débouchés de l’huile de graines. Certaines applications en médecine traditionnelle ont été confirmées par des études pharmacologiques, ce qui pourrait être prometteur pour la mise au point de médicaments.
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Sources de l'illustration
- Raponda-Walker, A. & Sillans, R., 1961. Les plantes utiles du Gabon. Paul Lechevalier, Paris, France. 614 pp.
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- Wilks, C. & Issembé, Y., 2000. Les arbres de la Guinée Equatoriale: Guide pratique d’identification: région continentale. Projet CUREF, Bata, Guinée Equatoriale. 546 pp.
Auteur(s)
- A.T. Tchinda, Institut de Recherches Médicales et d’Etudes des Plantes Médicinales (IMPM), Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, B.P. 6163, Yaoundé, Cameroun
Citation correcte de cet article
Tchinda, A.T., 2012. Poga oleosa Pierre. In: Lemmens, R.H.M.J., Louppe, D. & Oteng-Amoako, A.A. (Editeurs). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Pays Bas. Consulté le 16 décembre 2024.
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