Platane (Cazin 1868)

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Plantain d'eau
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Poireau


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Nom accepté : Platanus orientalis


PLATANE. Platanus orientalis. L.

Platanus. C. Bauh. — Platanus orientalis verus. Park.

Platane d'Orient, — main-coupée.

PLATANÉES. Fam. nat. — MONOECIE POLYANDRIE. L.


Ce bel arbre, originaire du Levant, actuellement naturalisé en France, où on en forme de belles avenues, est connu de tout le monde.

(L'écorce contient une matière rouge-brun, inodore et insipide, la phloobaphène C20 H8 O3).

Les anciens (Pline) regardaient les feuilles et l'écorce de cet arbre comme propres à arrêter les hémorrhagies, à dissiper les abcès, à guérir les brûlures, les engelures, etc. Dioscoride dit que la décoction des feuilles dans le vin guérit les fluxions des yeux et les inflammations de toute espèce. Le baron de Pocderlé[1] considère l'écorce de platane comme astringente, et il la propose comme succédanée de celle du Pérou. Il rapporte que Nienwinchel, médecin belge, en a préparé, en 1790, un extrait très-astringent et dont il s'est servi comme stomachique et antiscorbutique. Villars assure que la décoction des racines de platane est utilement employée à la Nouvelle-Orléans pour fomenter les ulcères et guérir la dysenterie. L'infusion vineuse de son fruit a été employée sans succès dans le choléra de Naples, en 1837.


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(Toutes les parties jeunes du platane sont couvertes de poils nombreux assez raides, qui se détachent plus tard en totalité ou en partie et transportés par l'air, peuvent s'introduire dans les voies aériennes de l'homme des animaux, et y déterminer des accidents.)
  1. Manuel de l'arboriste et du forestier belge, t. II, p. 195.