Petiveria alliacea (PROTA)
Introduction |
- Protologue: Sp. pl. 1: 342 (1753).
- Famille: Phytolaccaceae
- Nombre de chromosomes: 2n = 34, 72
Noms vernaculaires
- Herbe aux poules, douvant-douvant (Fr).
- Guinea-hen weed, Congo root, gully root, pipi root, garlique weed, skunk root (En).
- Mucura, anamu, erva de tipi, guine (Po).
Origine et répartition géographique
Petiveria alliacea est indigène de l’Amérique tropicale, et a été introduit en Afrique de l’Ouest et en Inde. Il s’est naturalisé dans certains endroits du Bénin et du Nigeria.
Usages
Au Bénin, la macération de feuilles de Petiveria alliacea est appliquée sur le ventre pour déclencher des contractions en cas d’accouchement difficile ; le liquide des feuilles est instillé en gouttes nasales ou en collyre pour soigner les violents maux de tête, et en gouttes nasales pour soigner la sinusite. La décoction de feuilles se prend en bain ou en bain de vapeur en cas d’œdème. Elle s’applique aussi sur les abcès. Au Nigeria, les guérisseurs yoroubas utilisent la plante entière lors de cérémonies rituelles.
En Amérique tropicale, Petiveria alliacea est un remède couramment utilisé. On lotionne la tête avec une purée de feuilles allongée d’eau pour traiter les céphalées et pour déclencher l’accouchement. La décoction de feuilles appliquée en externe sert d’analgésique contre les douleurs musculaires et de traitement des maladies de peau. L’infusion d’écorce écrasée se boit pour traiter les coliques, les rhumatismes, le cancer, la syphilis, les rhumes, la fièvre, la bronchite et l’asthme. Les racines râpées et trempées dans de l’alcool de canne à sucre ou la décoction de racine se prennent pour traiter les rhumatismes, les maladies vénériennes et les vers intestinaux, et aussi pour leurs vertus antispasmodiques, sudorifiques et diurétiques dans les cas d’infections de l’appareil urinaire. La racine écrasée mélangée à du citron s’applique sur les morsures de serpent. A Cuba, on applique le jus des feuilles ou de la plante entière pour soigner les problèmes de peau, l’arthrose et les maux de dents, et il se prend pour traiter le diabète. Les Colombiens mastiquent les feuilles pour en revêtir leurs dents et prévenir les caries. La plante entière se prend en décoction pour traiter le diabète, le cancer, les fausses couches, les œdèmes et pour purifier le sang. Au Brésil, les feuilles sont utilisées comme insecticide. La plante s’emploie aussi couramment en magie.
Le lait du bétail qui consomme Petiveria alliacea a une odeur d’ail.
Production et commerce international
On vend sur internet des capsules ou des comprimés de poudre de feuilles de Petiveria alliacea sous le nom d’ “anamu” ou de “mapurite”, qui sont utilisés pour traiter toutes sortes de maladies. Cette poudre coûte US$ 16–25 les 500 g. Plusieurs pays d’Amérique tropicale fournissent cette plante, mais on ne dispose pas de statistiques sur le volume des exportations. En général, la plante est récoltée dans la forêt et vendue sur les marchés locaux.
Propriétés
De nombreux composés biologiquement actifs ont été isolés de toutes les parties de Petiveria alliacea, les plus importants étant des composés soufrés, mais également des flavonoïdes, des triterpènes et des stéroïdes. Les principaux composants volatiles obtenus à partir de l’extrait au pentane des racines sont le benzaldéhyde (48,3%), le dibenzyl-disulfure (23,3%), le dibenzyl-trisulfure (9,4%) et le stilbène (8,1%). Les principaux composés découverts dans les inflorescences sont le benzaldéhyde (54,8%), le benzyl-thiol (20,3%) et le dibenzyl-disulfure (18,0%). Ces composés soufrés ressemblent à ceux qui produisent l’odeur chez l’ail et l’oignon, mais chez ces derniers ils possèdent une fraction alkyle au lieu de la fraction benzyle.
Des extraits à l’eau, au méthanol et à l’éthanol de la plante entière ont montré une aptitude à ralentir la croissance des cellules leucémiques et de plusieurs autres souches de cellules cancéreuses in vitro. Les extraits à l’eau se sont avérés toxiques pour la leucémie, le lymphome et plusieurs autres lignées de cellules cancéreuses. Les composés responsables de ces activités sont le dibenzyl-trisulfure, le benzaldéhyde, le benzopyrane astilbine et la coumarine.
Autant dans les études in vivo qu’in vitro, on a découvert que les extraits à l’eau de la plante entière stimulaient le système immunitaire (production de lymphocytes, d’interféron et de plusieurs interleukines). Les extraits à l’hexane et au cyclohexane de feuilles et de tiges augmentent l’indice de phagocytose des granulocytes humains. Un des immunomodulateurs actifs présent dans les extraits est le dibenzyl-trisulfure.
Un extrait brut de la plante entière a eu un effet protecteur sur les cellules sanguines de souris infectées par la bactérie pathogène Listeria monocytogenes. Des extraits de racines ont montré des effets anti-inflammatoires significatifs chez des rats et des souris dans divers modèles, ainsi qu’un effet de soulagement de la douleur significatif chez des rats. Certains extraits ont également révélé une action inhibitrice de la cyclo-oxygénase-1 (COX-1).
L’extrait au méthanol des graines a déclenché des contractions utérines chez des rats. D’autres travaux, effectués avec des fractions d’extraits de feuilles à l’éthanol, à l’eau et au chloroforme, ont démontré une activité inhibitrice des sécrétions et de la motilité intestinales, ainsi qu’une activité antihistaminique in vitro, quoique moins puissante que l’anti-allergique du commerce, le cromoglycate disodium. Un essai préliminaire réalisé avec des extraits de feuilles et de la poudre de tige a révélé une diminution sensible de la glycémie chez la souris.
De nombreux travaux et articles cliniques confirment que les extraits des parties aériennes et des racines ont d’importantes propriétés antimicrobiennes à large spectre in vitro et in vivo contre plusieurs souches de bactéries, de virus, de protozoaires, de champignons et de levures. Les extraits bruts à l’eau ont des modes d’actions similaires à ceux des extraits à l’alcool. Au total, 18 composés organosoufrés des racines ont été testés pour leur activité antibactérienne et antifongique. Selon les observations, les thiosulfinates, les trisulfures et l’acide benzyle-sulfinique étaient les composés les plus actifs, et ce sont les thiosulfinates contenant du benzyle qui présentaient le spectre d’activité antimicrobienne le plus large. Le principe lacrymatoire des racines fraîches est le (Z)-thiobenzaldéhyde S-oxyde, qui a également une activité antibactérienne et antifongique. L’extrait de feuilles et le dibenzyl-trisulfure isolé des racines ont manifesté une activité acaricide significative contre la tique Boophilus microplus en application topique, et cette activité est en général plus élevée que celle des acaricides du commerce tels que le diméthoate, le lindane et le carbaryl. Le dibenzyl-trisulfure est aussi extrêmement toxique pour le charançon adulte de la patate douce (Cylas formicarius elegantulus) et le scolyte du café adulte (Hypothenemus hampei). L’extrait de feuilles a eu une activité anti-appétante significative sur le criquet puant Zonocerus variegatus, ainsi qu’une activité allélopathique sur des graines pendant leur germination. L’anhydride méthyl-benzyl-sulfonique est produit par la transformation artificielle du dibenzyl-trisulfure, et on a découvert qu’il était bien plus efficace que les substances du commerce, l’isoniazide et l’ampicilline, pour inhiber la croissance de Bacillus subtilis et de Pseudomonas fluorescens, et plus efficace contre le champignon Cladosporium cucumerinum que le kétoconazole ou la nystatine. Le dibenzyl-trisulfure lui-même était inactif sur Bacillus subtilis et ne présente que peu d’activité inhibitrice sur le champignon Cladosporium cucumerinum. Les extraits de feuilles au méthanol et au dichlorométhanol ont présenté une activité allélopathique sur la germination des graines de plusieurs plantes cultivées in vitro, mais pas dans le sol.
Il faut se montrer prudent si on nourrit régulièrement les animaux avec Petiveria alliacea, car cela peut avoir des effets nocifs. La plante peut en effet accumuler des nitrates, et on a vu des cas d’empoisonnement du bétail.
Description
- Plante herbacée érigée ou sous-arbrisseau atteignant 1 m de haut, à odeur d’ail ; tiges minces, anguleuses, brièvement poilues lorsque jeunes, glabres par la suite.
- Feuilles alternes, simples et entières ; stipules linéaires, de 1,5–2 mm de long ; pétiole de 0,5–1,5 cm de long ; limbe elliptique à ovale ou oblong, de 5–15(–20) cm × 2–5(–8) cm, base cunéiforme, apex aigu à longuement acuminé, glabre à peu et brièvement poilu.
- Inflorescence : grappe terminale ou axillaire, mince, pendante, de 10–30(–40) cm de long, parfois ramifiée ; bractées de 1,5–2,5 mm de long.
- Fleurs bisexuées, zygomorphes, 4-mères ; pédicelle de 2–3 mm de long ; sépales libres, oblongs, de 3–4 mm de long, arrondis, verdâtres ou blancs à roses ; pétales absents ; étamines 4–8, insérées de façon irrégulière, filets d’environ 2 mm de long ; ovaire supère, oblong, brièvement poilu, à 4 crochets, 1-loculaire, stigmate sessile, latéral.
- Fruit : akène étroitement oblong de 6–8 mm de long, strié, apex 2-lobé, à crochets recourbés, contenant 1 graine.
Autres données botaniques
Le genre Petiveria est monotypique et appartient à la tribu des Rivineae.
Croissance et développement
La floraison de Petiveria alliacea a lieu deux fois par an en Amérique du Sud. Les graines sont dispersées par le vent.
Ecologie
Sur son aire de répartition naturelle, Petiveria alliacea est présent dans les forêts humides et les endroits perturbés ouverts, depuis le niveau de la mer jusqu’à 1500 d’altitude. En Afrique de l’Ouest, on le trouve à la lisière des forêts et dans les endroits perturbés à proximité des habitations.
Multiplication et plantation
Petiveria alliacea n’est multiplié que par graines. Les graines germent facilement. Dans certains pays d’Amérique centrale, il est multiplié en pépinières puis repiqué au champ.
Gestion
Petiveria alliacea est planté dans les jardins familiaux et dans les systèmes agroforestiers. La seule plantation à grande échelle connue se trouve au Darién, au Panama.
Récolte
Petiveria alliacea se récolte généralement dans la forêt, lorsque les plantes n’ont pas encore atteint l’âge adulte. La majorité des plantes commercialisées viennent de la forêt ou des jardins familiaux.
Traitement après récolte
Sur les marchés locaux, Petiveria alliacea est commercialisé frais, immédiatement après récolte. On peut aussi faire sécher les plantes à l’ombre et les conserver en sacs jusqu’à la vente.
Ressources génétiques
En Amérique tropicale, Petiveria alliacea est courant dans les sous-bois et les endroits rudéraux, et n’est donc pas menacé d’érosion génétique. En Colombie, une petite collection de ressources génétiques a été constituée.
Perspectives
Petiveria alliacea a des usages médicinaux multiples, dont beaucoup ont été confirmés par la recherche pharmacologique. Etant donné le réel potentiel commercial qu’offre l’espèce sur le marché international, il est nécessaire d’intensifier les efforts de caractérisation de la plante, de mettre en œuvre un mode de conduite qui lui soit propre et de sélectionner des cultivars riches en composés actifs, productifs et faciles à cultiver. Il reste également à déterminer s’il existe des différences chimiques entre des individus de morphologies différentes. Malgré une répartition limitée en Afrique tropicale, il est certainement possible d’y cultiver Petiveria alliacea à l’échelle commerciale.
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Sources de l'illustration
- Akoègninou, A., van der Burg, W.J. & van der Maesen, L.J.G. (Editors), 2006. Flore analytique du Bénin. Backhuys Publishers, Leiden, Netherlands. 1034 pp.
Auteur(s)
- J.C. Alegre, Grimaldo del Solar 450, Departamento 501 Miraflores, Lima 18, Peru
- M. Clavo, Grimaldo del Solar 450, Departamento 501 Miraflores, Lima 18, Peru
Citation correcte de cet article
Alegre, J.C. & Clavo, M., 2007. Petiveria alliacea L. In: Schmelzer, G.H. & Gurib-Fakim, A. (Editors). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Netherlands. Consulté le 12 décembre 2024.
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