Peperomia pellucida (PROTA)

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Ressources végétales de l'Afrique tropicale
Introduction
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Peperomia pellucida (L.) Kunth


Protologue: Humb., Bonpl. & Kunth, Nov. gen. sp. 1: 64 (1816).
Famille: Piperaceae
Nombre de chromosomes: 2n = 44

Noms vernaculaires

  • Pépéromia, herbe à couleuvre, cresson, salade soda, salade soldat, herbe à couresse (Fr).
  • Pepper elder, shiny bush, cow foot, rabbit ear (En).
  • Erva de jabuti, coraçãozinho, língua de sapo, erva de vidro (Po).

Origine et répartition géographique

Peperomia pellucida est originaire des régions tropicales d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. Aujourd’hui largement réparti partout dans les tropiques, il s’est souvent naturalisé comme adventice et il est parfois cultivé. En Afrique, il est présent depuis le Sénégal jusqu’en Erythrée et en Somalie, et vers le sud jusqu’en Angola, en Zambie, au Zimbabwe et au Mozambique. Il se rencontre également à Madagascar et à la Réunion.

Usages

Peperomia pellucida est couramment utilisé en médecine dans toutes les régions tropicales, y compris l’Afrique tropicale. Les parties aériennes s’emploient contre les douleurs abdominales, les abcès, l’acné, les douleurs rhumatismales, la goutte, les maux de tête, les problèmes de rein, l’arythmie cardiaque et la fatigue. Il serait également utilisé dans le traitement de la rougeole, de la variole, des troubles mentaux et de la stérilité féminine. Au Nigeria et en R.D. du Congo, il sert d’ingrédient dans une infusion pour traiter les convulsions. En Sierra Leone, en R.D. du Congo ainsi qu’aux Philippines, les feuilles chauffées s’appliquent sur les plaies et les furoncles. Au Nigeria, on les applique en cataplasme pour traiter le cancer du sein. En R.D. du Congo, l’infusion de la plante ou la macération, mélangées à du sel et de l’huile de palme, se prennent contre la toux. Dans le monde entier, et surtout au Brésil et en Chine, la plante sert à soigner les furoncles, la conjonctivite et les plaies cutanées. Au Surinam, on utilise une solution à base de jus frais de tige et de feuilles contre la conjonctivite. Les feuilles s’utilisent en décoction pour traiter la toux, la fièvre et les rhumes courants, et se consomment fraîches pour traiter les maux de tête, les maux de gorge et les affections des reins et de la prostate, ainsi que contre l’hypertension. Aux Philippines, la plante se prend en décoction ou en infusion pour traiter les douleurs rhumatismales, la goutte et les affections rénales, et en externe elle s’applique en lotion contre les problèmes de teint.

Dans de nombreux endroits des tropiques, la plante s’utilise comme condiment et se consomme comme légume-feuille épicé, cuit ou en salade. En Afrique, elle est parfois cultivée à cet usage. On la cultive parfois aussi comme plante ornementale en pot.

Production et commerce international

Peperomia pellucida ne se vend pour ses usages médicinaux et comme légume que sur les marchés locaux.

Propriétés

Les principaux composés que contient l’huile essentielle des parties aériennes sont le dillapiole (40%) et le trans-caryophyllène (10,7%), ainsi que de petites quantités d’apiole, du composé apparenté safrole (5-hydroxy-3,4-méthylènedioxy-allylbenzène), du carotol, du farnesène, du germacrène-D, du bicyclogermacrène, de l’acacétine, du nérolidol et de l’octyl-acétate. Des extraits des parties aériennes de la plante ont donné des composés très complexes, y compris des péperomines A, B, C et E, de la pellucidine A, des flavonoïdes, des sécolignanes, des lignanes tétrahydrofuranes, un dihydronaphthalénone méthoxylé, de la sésamine et de l’isoswertisine. Les parties aériennes renferment aussi du β-caryophyllène et du caryophyllène-oxyde.

Les sécolignanes et la péperomine E ont eu des effets inhibiteurs de croissance sur plusieurs lignées de cellules cancéreuses. La plante entière ainsi que ses extraits auraient des activités analgésiques, antibactériennes, antifongiques et anti-inflammatoires significatives ; on les utilise aussi pour faire baisser le cholestérol, contre la protéinurie et comme diurétique. L’apiole a une action pectorale et antispasmodique. Un extrait au méthanol des parties aériennes administré par voie orale a eu un effet analgésique significatif sur des convulsions induites par acide acétique chez des rats et des souris. Un extrait à l’eau des parties aériennes administré par voie orale a eu une activité anti-inflammatoire significative dans l’essai à la carragénine sur des rats et des souris. L’extrait brut de la plante et l’extrait au méthanol ont présenté un vaste spectre d’activités antibactériennes de bon niveau in vitro. Peperomia pellucida a montré une faible toxicité (DL50 = 5000 mg/kg).

La composition nutritionnelle des feuilles fraîches par 100 g est de : eau 92 g, énergie 105 kJ (25 kcal), protéines 0,5 g, lipides 0,3 g, glucides 5,9 g, Ca 124 mg, P 34 mg, Fe 3,2 mg, β-carotène 2,5 mg, thiamine 0,03 mg, riboflavine 0,07 mg, niacine 0,6 mg, acide ascorbique 10 mg (Leung, W.-T.W., Butrum, R.R. & Chang, F.H., 1972).

Falsifications et succédanés

Talinum triangulare (Jacq.) Willd. et Talinum paniculatum (Jacq.) Gaertn. sont plus couramment utilisés que Peperomia pellucida comme légume succulent ; leur goût est similaire.

Description

  • Plante herbacée annuelle charnue atteignant 30(–60) cm de haut, glabre ; tiges nombreuses, d’abord dressées, retombantes par la suite, s’enracinant aux nœuds.
  • Feuilles disposées en spirale, simples et entières ; stipules absentes ; pétiole jusqu’à 1,5(–2) cm de long ; limbe elliptique-ovale à largement ovale ou presque triangulaire, de 2–3,5 cm × 2–3,5 cm, base arrondie à tronquée, apex aigu, mince, 5–7-palmatinervé.
  • Inflorescence : épi lâche terminal ou opposé aux feuilles, atteignant 6,5 cm de long ; bractées arrondies, atteignant 0,5 mm de long.
  • Fleurs bisexuées, sessiles ; périanthe absent ; étamines 2, filets courts, anthères oblongues, minuscules ; ovaire supère, arrondi-ovoïde, d’environ 0,5 mm de diamètre, 1-loculaire, stigmate 1, sessile.
  • Fruit : drupe globuleuse de 0,5–1 mm de diamètre, brun noirâtre à orange, poisseuse, papilleuse, contenant 1 graine.

Autres données botaniques

Peperomia est un genre très vaste, et les estimations du nombre d’espèces vont d’environ 400 à plus de 1000. C’est dans les régions tropicales et subtropicales d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud qu’on en trouve le plus. En Afrique tropicale, on en compte environ 17, et à Madagascar il y a 7 espèces endémiques. Peperomia pellucida est variable ; de nombreux spécimens rachitiques, poussant dans des conditions défavorables, ont été décrits comme des espèces distinctes.

Plusieurs autres espèces de Peperomia sont utilisées pour leurs propriétés médicinales en Afrique tropicale.

Peperomia abyssinica

Peperomia abyssinica Miq. est présent d’Ethiopie au Malawi. Au Kenya, le liquide dans lequel on a mis les racines à tremper est donné aux femmes enceintes pour traiter le paludisme.

Peperomia molleri

Peperomia molleri C.DC. se rencontre du Ghana au Kenya et vers le sud jusqu’au Zimbabwe. En R.D. du Congo, on traite la maladie mentale en faisant boire de l’infusion de feuilles, ou avec une macération de feuilles que l’on applique sur la tête.

Peperomia tetraphylla

Peperomia tetraphylla (G.Forst.) Hook. & Arn., espèce pantropicale présente dans presque toute l’Afrique tropicale, est utilisée en médecine en Asie, comme tonique et pour traiter les affections rénales.

Croissance et développement

Peperomia pellucida a une durée de vie brève, mais sa longévité peut dépasser un an. Il produit des graines en abondance. Les graines sont probablement dispersées par les eaux de pluie et plus largement par l’homme en dispersant du sol contaminé. Les semis lèvent environ en 15 jours et se développent naturellement pendant la saison des pluies. La croissance des plantes cultivées est très rapide et les tiges peuvent atteindre 60 cm de long 100 jours après le repiquage. Les inflorescences apparaissent 4–6 semaines après le repiquage.

Ecologie

Peperomia pellucida est commun dans les localités perturbées et c’est une adventice répandue des champs cultivés et des jardins. Il pousse dans les endroits humides et ombragés, à proximité des maisons, le long des sentiers et des routes, sur les berges de rivières saisonnièrement inondées et sur les versants boisés et rocailleux, jusqu’à 1100 m d’altitude. Il est surtout commun sur les surfaces dures et humides comme les murs, toits et ravins escarpés. Il peut également pousser comme épiphyte des troncs d’arbres morts et tombés. Il a besoin d’une température minimale de 10°C et préfère les sols riches en matière organique.

Multiplication et plantation

La multiplication se fait généralement par graines, mais elle est également possible par bouturage de tige, de feuille et de bourgeon foliaire.

Gestion

On épargne parfois Peperomia pellucida pendant les opérations de désherbage comme plante de couverture pour étouffer des adventices plus nuisibles. Il est cultivé comme plante médicinale dans le sud de la Chine, la Thaïlande, les Philippines et l’Amérique tropicale, et en Afrique de l’Ouest comme légume. On peut le faire pousser en pots bien drainés remplis de terre contenant beaucoup de matière organique.

Maladies et ravageurs

Un mauvais drainage peut provoquer la pourriture des racines. Le virus de la mosaïque du concombre (CMV) peut provoquer des taches annulaires, ce qui se manifeste par des feuilles tordues à anneaux chlorotiques ou nécrotiques. Le seul traitement est de détruire les végétaux infectés. La plante est l’hôte de cochenilles. Les feuilles sont souvent consommées par les limaces.

Récolte

Peperomia pellucida se récolte dans la nature ou dans les jardins familiaux selon les besoins. La plante dégage une forte odeur de moutarde et son arrachage peut provoquer des symptômes analogues à ceux de l’asthme.

Rendement

Les peuplements naturels sont si abondants pendant la saison des pluies que pour la plupart ils fournissent les quantités nécessaires. On ne dispose pas de données chiffrées sur les rendements.

Traitement après récolte

Le matériau végétal s’utilise frais, ou bien on le fait sécher, on le réduit en poudre et on le conserve en vue d’un usage ultérieur.

Ressources génétiques

Peperomia pellucida est largement réparti et commun dans tous les tropiques. Le ramassage des feuilles pour l’alimentation ou pour des usages médicinaux n’a pas d’influence sur sa diversité génétique, car c’est une plante adventice qui produit de nombreuses graines.

Perspectives

Peperomia pellucida est très couramment utilisé à des fins médicinales, et comme il contient toute une série de composés bioactifs complexes, la recherche sur ses propriétés pharmacologiques demande plus d’attention. Son utilisation comme légume épicé facile à ramasser ou à cultiver justifie qu’on lui consacre des recherches pour envisager sa domestication. Sa grande diversité génétique et sa vaste adaptabilité écologique peuvent rendre la sélection de cultivars et la mise au point de méthodes agronomiques appropriées relativement faciles.

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Sources de l'illustration

  • Kiew, R., 1999. Peperomia pellucida (L.) Kunth. In: de Padua, L.S., Bunyapraphatsara, N. & Lemmens, R.H.M.J. (Editors). Plant Resources of South-East Asia No 12(1). Medicinal and poisonous plants 1. Backhuys Publishers, Leiden, Netherlands. pp. 379–381.

Auteur(s)

  • D.M. Mosango, c/o Laboratory of Natural Sciences, Lycée Français Jean Monnet de Bruxelles (LFB), Avenue du Lycée Français 9, 1180 Brussels, Belgium

Citation correcte de cet article

Mosango, D.M., 2008. Peperomia pellucida (L.) Kunth. In: Schmelzer, G.H. & Gurib-Fakim, A. (Editors). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Netherlands. Consulté le 16 décembre 2024.


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