Noms des plantes en néerlandais

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Introduction

D'un point de vue linguistique, le néerlandais est une forme particulière de germanique, proche du bas-allemand, qui s'est individualisée grâce à la puissance commerciale des Pays-Bas depuis le Moyen-Age et leur accession au statut de pays indépendant. Il a reçu une forte influence culturelle du français.

Le flamand est un ensemble de dialectes de la sphère néerlandaise, la norme écrite étant très proche du néerlandais, suffisamment pour qu'une commission mixte puisse mettre en œuvre un algemeen beschaafd nederlands (néerlandais général cultivé).

L'afrikaans est un créole néerlandais d'Afrique du Sud, où il a statut officiel. Il a reçu de nombreux emprunts de diverses langues (portugais, anglais), par des voies différentes du néerlandais.

Références

  • PLAND (Plantennamen in de Nederlandse Dialecten ; Noms des plantes dans les dialectes néerlandais), base de données mise en ligne par le Meertens Instituut.
    • L'interface de recherche demande par défaut le nom néerlandais (nederlandse naam), mais le menu déroulant permet d'entre le nom scientifique (botanische naam). On a alors accès à toutes les données collectées, et à leur représentation graphique sur une carte des Pays-Bas.
  • Philippa, M., Debrabandere, F., Quak, A., Schoonheim T. & van der Sijs N., 2003-2009. Etymologisch woordenboek van het Nederlands. Amsterdam, Amsterdam University Press. en ligne
  • Etymologiebank. A la suite du dictionnaire de Philippa et al., ce dictionnaire en ligne compile les entrées de tous les dictionnaires étymologiques du néerlandais. La liste en est données sur la page Werken. Incontournable !


  • Boshoff S.P.E. et Nienaber G.S., 1967. Afrikaanse etimologieë. Pretoria, Suid-Afrikaanse Akademie vir Wetenskap en Kuns. 741 p.
  • Donselaar J. van, 1976. Woordenboek van het Surinaams-Nederlands. Utrecht, Institut A.W. de Groot voor Algemene Taalwetenschap van de Rijksuniversiteit. 232 p.
  • Heukels H., 1907. Woordenboek der nederlandsche volksnamen van planten. Amsterdam, Versluys. Reprint Utrecht, Koninklijke Nederlandse Natuurhistorische Vereniging, 1987. CXXI-332 p. excellent.
  • Vries, Jan de, 1987. Nederlands etymologisch woordenboek. Leiden, E.J. Brill. XXIII-977 p. ed. 1, 1971.
  • Kleijn H., 1970. Planten en hun naam. Een botanisch lexicon voor de Lage Landen. Amsterdam, Meulenhoff. 320 p.
  • Kok, Frans, 2007. Waarom brandnetel ? Verklarend woordenboek van Nederlandse en wetenschappelijke namen en bijzonderheden van de 500 meest voorkomende wilde planten in Nederland. Nieuwegein.
  • Pâque E., 1896. De vlaamsche volksnamen der planten van België, Fransch-Vlaanderen en Zuid-Nederland. Namen, Wesmael-Charlier. 568 p.

Eléments d'analyse

Un nom néerlandais peut être masculin (article de) ou neutre (article het). Le néerlandais distingue des voyelles courtes et longues. Quand une voyelle longue comme a, o ou u est dans une syllabe ouverte, elle n'est notée qu'une fois. Par contre, dans une syllabe fermée, elle est doublée.

Exemples :

  • banaan sg., bananen pl. (banane)
  • boom sg., bomen pl. (arbre)
  • boon sg., bonen, boontjes (haricot)
  • kool sg., kolen pl. (chou)
  • noot sg., noten pl. (noix)
  • raap sg., rapen pl. (navet)
  • roos sg., rozen pl. (rose)
  • tomaat sg., tomaten pl.
  • zaad sg., zaden pl. (graine)

Dans l'exemple du haricot, on voit un pluriel en -tjes, qui est au départ une forme diminutive. Ce pluriel semble se répandre, et un nom comme erwt (pois) admet plus erwtjes que erwten comme pluriel.

Quand la voyelle est courte, on doit ajouter une consonne au pluriel pour qu'elle reste courte :

  • bes sg., bessen pl. (baie)
  • sjalot sg., sjalotten pl. (échalote)
  • zwam sg., zwammen pl. (champignon)

Noms modifiés au pluriel

En fait c'est plutôt l'inverse. La racine se termine par une consonne sonore, qui devient sourde en position terminale, donc au singulier.

Exemples :

  • olijf sg., olijven pl. (olivier, olive)
  • radijs sg., radijzen pl. (radis)
  • roos sg., rozen pl. (rose)