Moronobea coccinea (Pharmacopées en Guyane)
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Sommaire
Moronobea coccinea Aublet
Noms vernaculaires
- Créole : mani montagne [manni-montangn], mani chêne [manni-chenn].
- Wayãpi : walatɨwã.
- Palikur : ti waʃiunu.
- Portugais : anani-da-terra-firme, bacuri-falso.
Écologie, morphologie
Grand arbre de forêt primaire humide et de terre ferme [1].
Collections de référence
Grenand 1016 ; Prévost 1389 ; Prévost et Sabatier 4617.
Emplois
Cf. infra usages à Symphonia globulifera. Notons cependant que les Wayãpi considèrent que la gomme fournie par cette espèce est de meilleure qualité, bien qu’elle soit aussi dangereuse que Symphonia globulifera.
Étymologie
- Créole : mani qui désigne Symphonia globulifera et montagne, « colline » ou chenne. « chêne », en référence à son écologie et l’aspect de son tronc.
- Palikur : ti, « mani, Symphonia globulifera » et waʃiunu, « des collines ».
Chimie et pharmacologie
Les tests chimiques montrent la présence de quinones dans les feuilles, l’écorce et le bois de tronc. Cf. infra à Vismia cayennensis.
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- ↑ Cette espèce, sans contreforts ni racines aériennes, se distingue aisément de Symphonia globulifera.