Monstera adansonii (Pharmacopées en Guyane)

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Dracontium polyphyllum
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Montrichardia arborescens


Monstera adansonii. Infrutescence : les chauve-souris en disséminent les graines



Monstera adansonii Schott

Synonymies

  • Monstera milleriana Schott,
  • Monstera pertusa (L.) de Vriese.

Noms vernaculaires

  • Créole : séguine, siguine [ségin, sigin].
  • Wayãpi : ka’a pupu, a’ɨlo sili.
  • Palikur : —

Écologie, morphologie

Plante épiphyte assez commune dans les sous-bois de la forêt primaire. Typique des strates inférieures [1].

Collections de référence

Grenand 1501 ; Jacquemin 1590.

Emplois

Les variétés de cette espèce [2], ainsi que d’autres (cf. infra Rhodospatha latifolia) caractérisées par leurs feuilles ovales et asymétriques et leur danger pour l’homme, sont en général confondues par les Amérindiens : leurs sèves extrêmement brûlantes peuvent occasionner des lésions nécrosées [3].

Étymologie

  • Wayãpi : ka’a pupu, de ka’a, « plante » (terme générique) et pupu, « faire des cloques », « la plante qui provoque des cloques » ; a’ɨlo sili, de a’ɨlo, « plante Philodendron insigne » et sili, « fine, petite ».

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  1. Ces espèces semblent beaucoup plus fréquentes en haute qu'en basse Guyane
  2. Monstera adansonii Schott var. klotzchiana (Schott) Madison (Jacquemin 1590) et M. adansonii var. laniata (Schott) Madison.
  3. Au Brésil. le jus obtenu à partir des feuilles d'une espèce voisine est appliqué sur les plaies chroniques et les eczémas (HEGNAUER, 2, 1963). La décoction des feuilles écrasées sert à soigner les furoncles chez. les Siona d'Équateur et les Amérindiens du nord-ouest de la Guyana (SCHULTES et RAFFAUF, 1990 ; VAN ANDEL, 2000).