Monstera adansonii (Pharmacopées en Guyane)
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Sommaire
Monstera adansonii Schott
Synonymies
- Monstera milleriana Schott,
- Monstera pertusa (L.) de Vriese.
Noms vernaculaires
- Créole : séguine, siguine [ségin, sigin].
- Wayãpi : ka’a pupu, a’ɨlo sili.
- Palikur : —
Écologie, morphologie
Plante épiphyte assez commune dans les sous-bois de la forêt primaire. Typique des strates inférieures [1].
Collections de référence
Grenand 1501 ; Jacquemin 1590.
Emplois
Les variétés de cette espèce [2], ainsi que d’autres (cf. infra Rhodospatha latifolia) caractérisées par leurs feuilles ovales et asymétriques et leur danger pour l’homme, sont en général confondues par les Amérindiens : leurs sèves extrêmement brûlantes peuvent occasionner des lésions nécrosées [3].
Étymologie
- Wayãpi : ka’a pupu, de ka’a, « plante » (terme générique) et pupu, « faire des cloques », « la plante qui provoque des cloques » ; a’ɨlo sili, de a’ɨlo, « plante Philodendron insigne » et sili, « fine, petite ».
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- ↑ Ces espèces semblent beaucoup plus fréquentes en haute qu'en basse Guyane
- ↑ Monstera adansonii Schott var. klotzchiana (Schott) Madison (Jacquemin 1590) et M. adansonii var. laniata (Schott) Madison.
- ↑ Au Brésil. le jus obtenu à partir des feuilles d'une espèce voisine est appliqué sur les plaies chroniques et les eczémas (HEGNAUER, 2, 1963). La décoction des feuilles écrasées sert à soigner les furoncles chez. les Siona d'Équateur et les Amérindiens du nord-ouest de la Guyana (SCHULTES et RAFFAUF, 1990 ; VAN ANDEL, 2000).