Menispermum (Rolland, Flore populaire)
De PlantUse Français
[Tome I, 135]
Menispermum cocculus
- Nom accepté : Anamirta cocculus
- cocculae officinarum, cocculae orientales, coco orientalis, cocci orientales, baccae orientales, baccae piscatoriæ, cucculus indicus, ancienne nomenclature, Bauhin, Pinax, 1671.
- anamirta cocculus, nomenclat. de Wight et Arnott.
- cocculus suberosus, nomenclat. de De Candolle.
- menispermum lacunosum, nomenclat. de Lamarck.
- tuba baccifera, nomenclat. de Rumphius.
- coque du levant, f., français.
- coque levant, coquelevain, wallon, Semertier.
- couóco, languedocien, c. par M. H. Fau.
- émbéoudo, f., Gers, c. par M. H. Daignestous.
- cóco, f., Corrèze, Béronie. — Lot-et-Gar., c. par M. L. Dardy. — Basses-Alpes, c. par M. E. Plauchud.
- coco de levanti, coccola di levante, ancien italien.
- cócola, Brescia, Zerzi.
- cócch, milanais, Cherubini, (Supplém.).
- gaddaredda di livanti, sicilien, Lagusi, Erbuario, 1742.
- galla di levante, italien.
- baricocla d' levant, romagnol, Morri.
- coca de levante, coco de levante, espagnol, Oudin, Trésor, 1660.
- coccas, coccaeira, portugais.
- kockelkörner, pl., kockelskörner, pl., kokoskörner, pl., fischkörner, pl., kuckelskörner, pl., levantische kokelkörner, allemand.
- kockelefang, bavarois, Schmeller.
- feschkèren, m., kokelter, m., Luxembourg, J. Weber.
- coculevant, allemand, Meninski.
- kokeltjes, hollandais.
- water quaad, hollandais, Commelin, 1696. — Boullay, Diss. s. la coque du levant.
- cockles, anglais.
- vaïri cherendat, arménien, Alishan. [Er. L.].
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- mâhizehrè, semm es semek (= poison du poisson), arabe, Ibn el Beithar, édit. Leclerc, II, 293 ; Freytag.
- hhoùt, tha'm es samek, arabe, Dozy, Suppl. aux dict. ar.
- sikrân el-haout, arabe du Maghreb, Ibn Beithar.
- baleq ote, turc, Barbier de Meynard, Dict. turc.
- sikr foûyroûghi (= cauda bovina), turc, Freytag.
2. — On se sert de la coque du levant pour enivrer le poisson dans les rivières et le prendre plus facilement. C'est ce qu'on appelle dans le midi de la France encoquer le poisson (encouca). On dit de quelqu'un qui s'est enivré qu'il s'est encoqué.
Rolland, Dictionn. des expressions vicieuses, Gap, 1810.
3. — Pour l'historique et les usages de cette plante voyez :
- B. Codronchi, Tractatus de baccis orientalibus (dans son ouvrage : De christianâ et tutâ medendi ratione, Ferrariæ, 1591).
- Boullay, Dissertat. sur l'hist. nat. de la Coque du Levant, 1818.
- N. Wallich, Descript. of indian plants (dans : Asiatic researches, Calcutta, t. XIII (1820), p. 403-412).
- Flückiger and Hanbury, Pharmacographia, p. 30-31.
Menispermum cordifolium
- Nom accepté : Tinospora cordifolia
- cocculus cordifolius, nomencl. de De Candolle.
- tchinna, tchinnarûha, kundalî, çakrapushpikâ, madhuparnkâ, madhuparni, somavallî, somalatikâ, amrtâ, amrtavallî, toyavant, toyavallikâ, çuddhavallikâ, tchandrâ, tchandrahâsâ, çaçilékhâ, tchakralakshanâ, bhishakpriyâ, surakrtâ, yadjnângâ, yadjnavalli, vadjrâ, tantrikà, indukalâ, nirdjarâ, gudutchî, tiktaparvan, vranahâ, tchchadmikâ, agniçikhâ, pindâlu, udbhârâ, djvaraghna, vishagha (= Gift zerstörend), pittaghna (Pitta = die Galle), vatsâdanî [1], sanscrit, Bœhtlingk, Sanscr. Wœrterb.
- amrtavallî, garûdavéla, garûla, mahratte, Molesworth, A dictionary murathee.
- gulancha, hindoustani, Flückiger, Pharmacogr., p. 32.
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- ↑ Vatsâdana signifie proprement qui mange ses veaux, ses petits ; « so genannt weil die Pflanze nur eine oder zwei von drei Beeren zur Reife bringt. » Bœhtlingk.