Lophira lanceolata (PROTA)
Introduction |
Importance générale | |
Répartition en Afrique | |
Répartition mondiale | |
Fruit | |
Oléagineux | |
Glucides / amidon | |
Colorant / tanin | |
Médicinal | |
Bois d'œuvre | |
Bois de feu | |
Ornemental | |
Fourrage | |
Sécurité alimentaire |
Lophira lanceolata Tiegh. ex Keay
- Protologue: Kew Bull. 1953: 488 (1954).
- Famille: Ochnaceae
- Nombre de chromosomes: 2n = 24
Synonymes
Noms vernaculaires
Méné, azobé de savane, faux karité (Fr). Dwarf red ironwood, red oak, false shea, méni oil tree (En). Mufo, mené (Po).
Origine et répartition géographique
Lophira lanceolata est largement réparti dans la zone de savanes soudano-guinéenne depuis le Sénégal, en passant par la Centrafrique et l’extrême nord de la R.D. du Congo, jusqu’à l’Ouganda.
Usages
Lophira lanceolata est un arbre à usages multiples. Ses graines sont consommées, mais plus couramment dans le passé que maintenant ; aujourd’hui on les utilise principalement pour en extraire une huile comestible, appelée “huile de méné”. Cette huile a également des usages cosmétiques et médicinaux, et elle convient pour la fabrication de savon. Le bois est dur et lourd, et il est employé localement par ex. pour la confection de mortiers, les traverses de chemin de fer et la construction de ponts. Il est également employé pour la construction d’habitations et la fabrication d’outils agricoles et d’ustensiles ménagers. C’est un excellent bois de feu, qui brûle avec une flamme chaude et peu de fumée, et c’est aussi un bon charbon de bois. On élève sur les arbres des chenilles comestibles ; dans le nord du Cameroun, où elles sont appelées “dessi”, “sankadang” ou “sélénibétéyo” dans la langue gbaya, elles sont récoltées, commercialisées et consommées par différentes tribus. Les fleurs sont odorantes et sont une importante source de miel, par ex. au Nigeria. L’écorce de l’arbre est employée en Afrique de l’Ouest comme colorant pour éviter que les ignames prennent à la cuisson une couleur foncée. A la saison sèche, le feuillage est brouté par le bétail.
En médecine traditionnelle, l’huile de méné est employée pour traiter les dermatoses, le mal de dents et la fatigue musculaire. On frotte la peau avec l’huile pour prévenir son dessèchement. L’huile mélangée à de la bouillie est donnée aux enfants comme tonique. La sève de l’arbre est employée par les Diis, Fulbes et Gbayas au Cameroun pour traiter la fatigue.
Au Mali, les racines pilées, mélangées à de la farine, sont employées pour traiter la constipation, tandis qu’une préparation faite avec ces ingrédients sert à soigner les plaies chroniques. Les femmes absorbent une potion préparée à partir des racines contre les douleurs menstruelles, les troubles intestinaux et le paludisme. L’écorce des racines et du tronc est employée contre les maladies pulmonaires. Cette écorce est également employée pour traiter les fièvres et les troubles gastro-intestinaux, et dans le sud du Nigeria l’écorce des racines est un remède contre la fièvre jaune. Les jeunes tiges et parfois les racines sont couramment employées comme bâtons à mâcher, et une infusion d’écorce est employée en Guinée, au Mali et au Nigeria en bain de bouche contre les maux de dents. Une infusion de jeunes rameaux est employée pour traiter la fièvre, les infections des voies respiratoires et la dysenterie. Des décoctions de jeunes feuilles fraîches ou séchées sont absorbées sous forme de boisson pour traiter les douleurs causées par les vers intestinaux, la dysenterie et la diarrhée chez les enfants, tandis qu’un bain de vapeur est réputé guérir la fatigue générale et les rhumatismes. La douleur causée par les vers peut aussi être traitée en mangeant de jeunes feuilles fraîches. Des décoctions de jeunes feuilles rouges sont aussi employées pour traiter les maux de tête, l’hypertension et la syphilis. Les feuilles et le bois de Lophira lanceolata ont une grande importance dans la culture des Diis. Les feuilles sont employées pour des danses traditionnelles, et les masques sont faits avec le bois. Les usages médicinaux sont probablement inséparables des usages cérémoniels des feuilles.
Production et commerce international
L’huile et autres produits de Lophira lanceolata ne sont commercialisés qu’à une échelle locale. Au Cameroun, le prix de détail de l’huile est de US$ 2–3 par litre.
Propriétés
La composition approximative des graines sèches par 100 g est la suivante : eau 8 g, énergie 2290 kJ (547 kcal), protéines 14 g, lipides 44 g, glucides 32 g, fibres 1 g, Ca 101 mg, P 156 mg. Les graines fournissent par extraction 40–50% d’une huile jaune inodore, semi-solide. Sa composition approximative en acides gras est la suivante : acide myristique 2%, acide palmitique 27%, acide béhénique 14%, acide lignocérique 2%, acide tétradécénoïque : traces, acide hexadécénoïque 1%, acide oléique 15%, acide linoléique 33%, acide docosénoïque 5%, acide tétracosénoïque : traces. La teneur en α-tocophérol de cette huile est élevée, et dans un essai sa teneur en acides gras non saturés est restée inchangée pendant un an. Cette huile convient pour la cuisine, et elle a des propriétés cosmétiques. Sa courbe viscosité-température la rend utile comme ingrédient de base pour des lubrifiants. Le tourteau est réputé impropre comme aliment du bétail, mais utilisable comme engrais.
L’analyse phytochimique de l’écorce a montré la présence de plusieurs flavonoïdes qui ont une certaine action antibactérienne et antivirale. Ils comprennent un groupe de biflavonoïdes apparentés appelés lophirones A–J, le biflavonoïde isombamichalcone, et le tétraflavonoïde lancéochalcone. Le bois contient les esters nitrile-hétérosides lancéoline A et B, tandis que les feuilles contiennent de la lancéolatine A et B, et en outre le benzoyl-hétéroside lancéoloside A, et l’isoflavone prénylatée lancéolone. La présence de benzamide a été signalée dans l’écorce des racines.
Le bois est rosé avec un cœur rouge, très lourd et très dur, et très durable.
Description
Arbre de petite à moyenne taille atteignant 16(–24) m de haut ; fût dépourvu de branches sur une hauteur atteignant 7,5 m, rectiligne ou tortueux, jusqu’à 70 cm de diamètre ; surface de l’écorce liégeuse, grise, se détachant en écailles très grossières, écorce interne jaune à rouge brunâtre ; branches ascendantes, à cicatrices foliaires saillantes. Feuilles alternes mais groupées à l’extrémité des branches, simples et entières ; stipules linéaires-lancéolées, de 3–5 mm de long, caduques ; pétiole de 2–6 cm de long ; limbe oblong-lancéolé, de 11–45 cm × 2–9 cm, base cunéiforme, souvent asymétrique, apex arrondi et parfois émarginé, glabre, rouge ou rose vif lorsque jeune, pennatinervé à nombreuses nervures latérales, proéminentes sur les deux faces. Inflorescence : panicule terminale, pyramidale, lâche, de 15–20 cm de long, axes anguleux, sillonnés, glabres. Fleurs bisexuées, régulières, 5-mères, blanches, odorantes ; pédicelle de 1–1,5 cm de long, articulé près du sommet, glabre ; lobes du calice inégaux, les 2 extérieurs ovales-acuminés, de 7–8 mm × 4–5 mm, les 3 intérieurs largement ovales, d’environ 6 mm × 5 mm, obtus ; pétales libres, obcordés, d’environ 17 mm × 13 mm, glabres ; étamines nombreuses, en 3–5 verticilles ; ovaire supère, sessile, conique, d’environ 8 mm × 3 mm, 1-loculaire, style indistinct, stigmates 2. Fruit : akène conique, plus ou moins ligneux, renfermant 1 seule graine, entouré par le calice, sépales extérieurs accrescents, aliformes, inégaux, l’un de 8–10 cm × 2–2,5 cm, l’autre de 2,5–5 cm × 0,5–1 cm. Graines ovoïdes, d’environ 16 mm × 8 mm, de couleur marron, glabres. Plantule à germination hypogée.
Autres données botaniques
Le genre Lophira comprend 2 espèces : Lophira alata Banks ex P.Gaertn., qui fournit un bois bien connu, l’azobé, et Lophira lanceolata. Ils ont une morphologie très semblable et ont souvent été confondus. Ils se différencient principalement par leur port et par leurs milieux différents. Lophira alata est un très grand arbre que l’on trouve dans la forêt dense, tandis que Lophira lanceolata est beaucoup plus petit et pousse dans la savane boisée. Lophira lanceolata est parfois confondu avec Vitellaria paradoxa C.F.Gaertn., qui est le karité, lorsqu’ils ne sont pas en fleurs. Les feuilles du dernier exsudent du latex lorsqu’elles sont blessées.
Croissance et développement
Les graines de Lophira lanceolata sont récalcitrantes. Dans un essai où leur viabilité initiale était de l’ordre de 50%, celle-ci était tombée à 5% après un entreposage de 3 mois avec un degré d’humidité de 9%. Lorsqu’on les séchait à 3% de teneur en eau, les graines ne germaient pas du tout. Les graines sont dispersées par le vent. La germination prend 3–5 semaines. Les observations sur la rapidité de croissance sont contradictoires. Dans le sud du Bénin, on indique qu’il pousse vite, tandis qu’au Cameroun la croissance initiale est signalée comme lente. L’espèce est envahissante, et on la trouve souvent en peuplements grégaires, colonisant les forêts exploitées ou dans la végétation de jachère. Elle drageonne abondamment. Lophira lanceolata est caducifolié, et est défeuillé pendant 3–4 semaines en octobre–décembre au Cameroun. Les arbres fleurissent à la saison sèche, avant l’apparition des nouvelles feuilles. Certaines années, il y a deux floraisons au Cameroun. Lorsque les nouvelles feuilles apparaissent, l’arbre est reconnaissable de loin à ses nouvelles feuilles rouges groupées à l’extrémité des branches.
Ecologie
Lophira lanceolata est un arbre de la savane arborée, où on le trouve jusqu’à 1500 m d’altitude. Il pousse souvent en peuplements grégaires sur les jachères en lisière de forêt. On le trouve sur des sols moyennement lourds à sableux ou graveleux. Une fois installé, il est tolérant au feu, mais la régénération souffre de feux de brousse répétés.
Multiplication et plantation
La multiplication se fait principalement par graines. Lorsqu’elles sont séchées, les semences perdent rapidement leur viabilité. On peut obtenir des semences au CNSF à Ouagadougou (Burkina Faso). Pour améliorer la croissance en pépinière, il est recommandé d’ajouter au substrat de la terre ramassée sous un arbre bien installé pour assurer le développement de champignons mycorhiziens. La multiplication par marcottes aériennes est possible. On a obtenu un pourcentage d’enracinement des marcottes de plus de 60% avec un substrat de fumier de bovin additionné d’AIB (0,8%) comme hormone de croissance. La multiplication végétative par boutures de tige est également possible.
Gestion
Dans les savanes du Cameroun, on a enregistré une production annuelle de litière de 27 t/ha (poids frais).
Maladies et ravageurs
Les fruits sont attaqués par des charançons (espèce inconnue) tant sur l’arbre qu’une fois tombés à terre.
Récolte
Les fruits peuvent être récoltés en février-mars au Mali, et en janvier–avril au Cameroun. Dès qu’ils virent au brun, on les récolte sur l’arbre pour éviter les dégâts de charançons.
Rendement
La quantité de fruits produite par arbre varie selon l’année et selon la station. Au Cameroun, la quantité moyenne de fruits par arbre est de l’ordre de 5500. Une bonne production de graines est associée avec de grandes feuilles.
Traitement après récolte
Après la récolte, les fruits sont triés et séchés au soleil. Pour la production d’huile, on élimine la paroi des fruits, puis les graines sont moulues ou pilées pour en faire une pâte qui est additionnée d’eau et bouillie. L’huile qui flotte à la surface est alors écopée.
Ressources génétiques
Du fait que Lophira lanceolata a une large répartition et est commun dans la végétation secondaire, il n’est pas menacé d’érosion génétique.
Sélection
Lophira lanceolata est une essence potentiellement importante pour l’agroforesterie dans les savanes soudano–guinéennes. Il a été choisi par l’université de Ngaoundéré au Cameroun pour un vaste programme de domestication en vue de l’introduire dans les jardins familiaux.
Perspectives
Lophira lanceolata est une importante espèce alimentaire et médicinale dans les régions de savane, et pourrait bien devenir un arbre à usages multiples important pour l’agroforesterie. Les recherches en vue de sa domestication devront explorer les possibilités de l’exploiter non seulement pour l’huile, mais aussi pour les chenilles comestibles, le miel, les usages médicinaux, le fourrage et le bois d’œuvre.
Références principales
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Autres références
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Sources de l'illustration
- Akoègninou, A., van der Burg, W.J. & van der Maesen, L.J.G. (Editors), 2006. Flore analytique du Bénin. Backhuys Publishers, Leiden, Netherlands. 1034 pp.
Auteur(s)
- P.-M. Mapongmetsem
Department of Biological Sciences, Faculty of Sciences, University of Ngaoundere, P.O. Box 454, Ngaoundere, Cameroon
Consulté le 12 décembre 2024.
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