Ischnosiphon arouma (Pharmacopées en Guyane)

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Sida rhombifolia
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Maranta arundinacea



Famille Marantaceae

Ischnosiphon arouma (Aubl.) Körn.

Noms vernaculaires

  • Créole : arouman [arouman].
  • Wayãpi : ulu.
  • Palikur : wevgi.
  • Portugais : arumã.

Écologie, morphologie

Cette plante vit en peuplement, parfois très dense, dans les bas-fonds humides de la forêt.

Collections de référence

Davy 1 ; Berton 187 ; Grenand 1.

Emplois

Cette espèce est avant tout connue pour son usage généralisé en vannerie dans les Guyanes et une grande partie de l’Amazonie.

Nous avons néanmoins trouvé deux usages médicinaux chez les Palikur. Le jus des jeunes pousses écrasées, mélangé avec les algues vertes (amakan) couvrant la terre battue par temps humide sert à soigner en cataplasme les morsures de serpent. Le jus seul est absorbé en traitement complémentaire.

La lame extraite de la tige qui sert habituellement à la confection des vanneries est utilisée pour soigner le bégaiement. En tenant ce brin d’arouman perpendiculairement à la langue, on gratte la salive qui est déposée sur cet appendice. L’opération est effectuée trois fois par jour pendant huit jours.

Étymologie

  • Créole : arouman est un emprunt aux langues karib (kali’na, waruma ; wayana, wama...).

Chimie et pharmacologie

À propos d’une espèce voisine, Ischnosiphon obliquus, SCHULTES et RAFFAUF (1990) signalent qu’elle ne renferme aucun alcaloïde.