Indigofera senegalensis (Criquet)

En hachuré, distribution géographique de l'espèce Indigofera senegalensis selon la zonation écoclimatique de l’Afrique de l’Ouest et du Nord-Ouest (légende).

Indigofera senegalensis Lam.

Famille : F-fabaceae

Synonymes : Brissonia trapezicarpa Desv.

Type physionomique : Herbe annuelle

Description : Espèce au port très variable, rampant ou semi-érigé, atteignant 25-40 centimètres de long. Tiges grêles, anguleuses, un peu argentées. Feuilles imparipennées à 5 folioles étroites, de 5-8 millimètres de large. Fleurs orangées, en grappes axillaires plus ou moins longues. Fruits : gousses aplaties, cour tes et droites, se superposant les unes sur les autres, de 12-13 millimètres de long.

Biogéographie : Espèce (endémique) sahélienne, remontant en zone saharienne à la faveur des reliefs méridionaux.

Type biomorphologique de Raunkier : Thérophyte.

Port : Espèce annuelle, rampante ou érigée.

Préférences édaphiques : Espèce des sols limono-sableux plus ou moins compactés.

Préférences hydriques : Espèce xérophile, voire méso-xérophile.

Tolérance aux sels : Non.

Milieux : Espèce des pelouses et des steppes psammophiles en zone saharo sahélienne. Peut être localement dominante (épandages) et constituer des faciès denses paucispécifiques.

Espèces voisines :

• Indigofera aspera Perr. ex DC. se distingue facilement par ses feuilles aux folioles plus étroites (2-5 millimètres de large), ses grappes florifères longues et peu denses (8- 15 centimètres de long), ses fleurs ordinairement roses (exceptionnellement blanches) et ses gousses plates et étroites, espacées les unes des autres, falquées au sommet. C’est une espèce nettement plus psammophile, également à répartition eury-sahélienne.
• Indigofera hochstetteri Baker diffère essentiellement par la forme de ses gousses, plates, toujours plus ou moins arquées , resserrées en grappes courtes, de 15-18 millimètres de long. Ses feuilles présentent 3, parfois 5 folioles obovales, de 4-8 millimètres de large et de 12-20 millimètres de long. Sa répartition est plus vaste et s’étend à l’Afrique et à l’Asie sèches. Préférant les sols plus lourds, elle remonte en zone saharienne à la faveur des oueds et des épandages.

Références bibliographiques :

BARRY J.P. & CELLES J.C., 1991. – Flore de Mauritanie. – Institut Supérieur Scientifique de Nouakchott/Université de Nice (France). p. 251

Plante utile pouvant offrir abri et nourriture, principalement dans le cas de faciès denses. Assez fréquente dans les biotopes méridionaux de reproduction.