Hymenocardia acida (PROTA)
Introduction |
Hymenocardia acida Tul.
- Protologue: Ann. Sci. Nat., Bot. sér. 3, 15: 256 (1851).
- Famille: Euphorbiaceae (APG: Phyllanthaceae)
- Nombre de chromosomes: n = 13
Noms vernaculaires
- Cœurs-volants (Fr).
- Heart-fruit (En).
- Uapau (Po).
Origine et répartition géographique
Hymenocardia acida est présent dans toute l’Afrique tropicale, du Sénégal à l’Ethiopie et à l’Afrique du Sud.
Usages
Les feuilles acides, l’écorce de tige et les racines sont des remèdes couramment utilisés. L’infusion de feuilles se prend pour traiter les douleurs à la poitrine et la variole, l’infusion de feuilles et de racines se prend pour traiter les œdèmes résultant de malnutrition et l’extrait de rameaux feuillés s’emploie en friction pour fortifier les enfants maladifs. La macération ou la décoction de feuilles se prennent pour traiter les maux d’estomac, la trypanosomiase et la toux. La décoction ou le jus de feuilles s’emploient en collyre pour traiter les infections oculaires ; adoucis avec du miel, ils se prennent pour traiter les problèmes de la rate et la fièvre, et aussi en bain contre la fièvre et les hémorroïdes. Le jus de feuilles s’utilise aussi en gouttes dans l’oreille pour traiter l’otite. La poudre de feuilles se prise contre les maux de tête ; on inhale la vapeur des feuilles ébouillantées pour traiter les maux de tête. La poudre de feuilles s’emploie en frictions locales pour traiter les douleurs rhumatismales, les maux de dents et la fièvre ; on la saupoudre aussi sur les plaies après la toilette. La poudre de feuilles s’ingère dans la nourriture contre l’asthme. La décoction de feuilles se prend comme émétique et pour traiter les morsures de serpent. La décoction de rameaux feuillés sert en bain à traiter le tétanos, les convulsions et les états d’épuisement.
L’écorce de tige est amère et légèrement astringente et provoque une salivation copieuse quand on la mastique. En Afrique de l’Ouest, elle se mastique avec de la cola (Cola spp.) pour traiter la dysenterie. La décoction d’écorce se prend communément pour soigner les affections pulmonaires, y compris la tuberculose ; elle s’utilise aussi en bain de vapeur, seule ou avec les fruits, pour traiter les difficultés respiratoires et les rhumes. L’écorce en poudre, à laquelle s’ajoutent des parties d’autres plantes, s’emploie comme macération pour traiter les fractures. Avec de la poudre de cuivre, on la saupoudre sur les plaies syphilitiques. En poudre ou en pâte, l’écorce s’ingère pour traiter les douleurs abdominales, la diarrhée, la dysenterie, les douleurs menstruelles, la stérilité féminine, les gonflements douloureux, la toux et les crises d’épilepsie. La poudre d’écorce dans de l’eau, ou également la décoction d’écorce, s’emploient en cataplasme pour traiter les coliques, les abcès et les tumeurs, les infections oculaires, la migraine ainsi que les affections dermiques comme les démangeaisons, la bourbouille, les parasites et la lèpre.
La décoction de racine ou l’infusion de feuilles se boivent contre les menaces d’avortement, comme aphrodisiaque, ainsi que pour traiter les douleurs d’estomac graves. La décoction de racine ou l’écorce de racine en bouillie a des vertus fébrifuges et se prend pour traiter le paludisme, l’hypertension et la dysenterie amibienne. Elle se boit également, ou s’utilise en bain de bouche, pour traiter les maux de dents et les gencives infectées. Le jus de racine et le jus de fruit s’utilisent en gouttes dans l’oreille pour traiter les douleurs otiques ; ils servent aussi contre les maux de dents, de même que la cendre de racine. La poudre de racine s’applique pour soigner les affections cutanées. En Afrique australe, des inhalations de vapeur de poudre de racine ont la réputation d’être un dépuratif pour l’estomac. La racine en poudre dans de la bouillie s’administre aux femmes qui allaitent pour diminuer la lactation. Les racines fraîches en poudre se prennent aussi pour traiter l’anémie, y compris l’anémie falciforme. En pâte, les racines et les feuilles s’appliquent sur les hémorroïdes et le prolapsus du rectum. La décoction de racine fraîche sert aussi pour traiter les hémorroïdes. La décoction de racine ou d’écorce de tige se prend comme antidote contre les intoxications végétales.
En Afrique centrale, on tire un colorant rouge brunâtre de l’écorce qui sert à teindre les objets en raffia et les étoffes ; l’écorce contient du tanin en abondance et sert à tanner le cuir. Les jeunes feuilles et rameaux sont couramment broutées par le bétail et en R.D. du Congo, des chenilles comestibles les mangent. Les abeilles en quête de nectar et de pollen butinent couramment ses fleurs. Les jeunes fruits sont consommés par les enfants, malgré leur relative acidité. En Afrique de l’Ouest et centrale, le bois a la réputation d’être fragile et n’est pas beaucoup utilisé comme bois d’œuvre. Mais en Afrique de l’Est et en Afrique australe, il est connu pour sa dureté et sa résistance aux termites ; on s’en sert pour faire des poteaux de maisons, des perches et des manches d’outils. Le bois s’utilise couramment comme combustible et pour la production de charbon de bois ; il brûle lentement et produit des flammes très chaudes et peu de fumée. En Afrique de l’Est, Hymenocardia acida est planté pour lutter contre l’érosion du sol ; c’est aussi un bon arbre d’ombrage dans les plantations, qui donne un ombrage modéré. Les jeunes pousses feuillées d’Hymenocardia acida sont parfois consommées comme condiment. Les rameaux servent de brosse à dent. On confectionne des cordes avec l’écorce de tige.
Propriétés
Des études préliminaires sur la chimie d’Hymenocardia acida ont mis en évidence la présence de saponines. Dans l’écorce de racine, on a isolé un alcaloïde cyclopeptidique, l’hyménocardine. Toutes les parties de la plante renferment du tanin, mais c’est l’écorce de tige qui en contient le plus (jusqu’à 12%). L’écorce contient des triterpénoïdes amphiphiles de type lupane, qu’on associe aux activités antipaludique et anti-inflammatoire.
L’extrait au dichlorométhane des rameaux feuillés a fait ressortir une importante activité antitrypanosome ; divers extraits de racine et de feuilles n’ont montré qu’une activité modérée. Des extraits d’écorce de tige et de racines au chlorure de méthylène et au méthanol ont eu une activité modérée contre Plasmodium falciparum in vitro. Un extrait brut de racine a fait ressortir une activité vermifuge significative contre le parasite intestinal Haemonchus contortus. Lors d’essais in vitro sur des plantes originaires de R.D. du Congo, des extraits à l’eau et, dans une moindre mesure, des extraits à l’éthanol des feuilles ont eu des effets significatifs contre la formation de l’hématie falciforme. Un extrait éthanolique de racine a fait ressortir une nette activité antibactérienne contre Klebsiella pneumoniae, Staphylococcus aureus, Streptococcus mutans et Salmonella enterica in vitro, ainsi que des activités spasmolytique et anti-inflammatoire in vivo sur des souris et des rats. Un extrait aqueux d’écorce de tige a eu une activité anti-ulcère significative contre des lésions gastriques induites chez des rats. Un extrait de feuilles au méthanol a manifesté une activité de piégeage des radicaux libres très élevée, comparable à celle du tocophérol. Des extraits au méthanol de l’écorce de racine ont mis en évidence une activité cytotoxique modérée contre 60 lignées de cellules humaines du National Cancer Institute des Etats-Unis.
Le bois est brun clair ou rose, en fonçant vers l’orange, il est dur et a un grain fin et des cernes annuels bien visibles.
Description
Arbuste ou petit arbre dioïque, caducifolié, atteignant 6(–10) m de haut, souvent diffus ; fût atteignant 30 cm de diamètre, souvent rabougri ou tordu ; écorce lisse, brun pâle ou grise, se desquamant pour découvrir une écorce interne poudreuse, rougeâtre à orange ; rameaux supérieurs étalés, rameaux inférieurs retombants ; jeunes pousses à poils courts. Feuilles alternes, simples et entières ; stipules de 1–3 mm de long, linéaires, tombant vite ; pétiole de 0,5–1,5 cm de long, à poils courts ; limbe elliptique-ovale à oblong-oblancéolé, de 2,5–9,5 cm × 1,5–5 cm, base arrondie, apex arrondi à obtus, courtement poilu à presque glabre au-dessus, à denses poils moux au-dessous, ou presque glabre à l’exception des nervures principales, ponctué de glandes jaunâtres rares à également réparties. Inflorescence mâle : épi axillaire dense atteignant 7 cm de long, solitaire ou fasciculé ; inflorescence femelle : grappe terminale ne comportant que quelques fleurs, atteignant 3 cm de long, habituellement regroupées, ou fleurs solitaires. Fleurs unisexuées, pétales absents, disque absent ; fleurs mâles sessiles, calice de 1, 5–2 mm de diamètre, faiblement 5-lobé, lobes obtus, ciliés, rosés, étamines 4–6, d’environ 1,2 mm de long, libres ; fleurs femelles à pédicelle d’environ 1 mm de long, s’allongeant jusqu’à 2 cm chez le fruit, sépales 5–9, linéaires, de 1,5–4 mm de long, parfois fusionnés à la base, tombant vite, rosés, ovaire supère, obovoïde, muni de 2 ailes dans la moitié supérieure, ponctué de glandes, glabre à densément couvert de poils courts, glauque à rouge, 2-loculaire, styles 2(–3), de 2–20 mm de long, libres. Fruit : capsule aplatie en forme de V, de 2–3,5 cm × 2,5–4 cm, à 2 ailes apicales divergentes, arrondies à rhomboïdes, membraneuses et striées, arrondie à cordée à la base, glabre à poilue, ponctuée de glandes ou non, d’abord jaune-vert, virant au rose puis brun rougeâtre, à 2 graines, sur un stipe atteignant 2 mm de long. Graines circulaires comprimées, d’environ 10 mm × 5 mm, lisses, brillantes, brun violacé foncé, marbrées de noir.
Autres données botaniques
Le genre Hymenocardia comprend 6 espèces, dont 5 sur le continent africain et 1 en Asie du Sud-Est. Hymenocardia présente des similitudes dans l’anatomie de son bois et la morphologie de son pollen avec les Ulmaceae qui, en plus des fruits ailés, a incité certains botanistes à le classer dans une famille à part, la famille des Hymenocardiaceae. Mais un examen plus attentif a montré que la plupart de ces similitudes étaient superficielles et qu’elles pouvaient être le résultat d’une convergence. On distingue deux variétés chez Hymenocardia acida : var. acida, répartie dans toute l’Afrique tropicale, et var. mollis (Pax) Radcl.-Sm., qui a des fruits à poils courts et qui est présent de la R.D. du Congo au Mozambique.
Hymenocardia heudelotii
Hymenocardia heudelotii Müll.Arg. est utilisé aussi en médecine en Afrique de l’Ouest. En Sierra Leone, le jus des feuilles sert en collyre pour traiter l’ophtalmie.
Croissance et développement
Hymenocardia acida commence à fleurir principalement pendant la deuxième moitié de la saison sèche, lorsque de nouvelles feuilles se développent également. Au Bénin, il fleurit de janvier à octobre et fructifie de février à octobre ; en Zambie, il fleurit en septembre–novembre et ses graines mûrissent en juin–septembre.
Ecologie
Hymenocardia acida est présent dans la savane et les forêts claires décidues, on le trouve aussi sur des dunes au bord des lacs. Il se rencontre surtout sur les sols sableux, limoneux ou argileux, depuis le niveau de la mer jusqu’à 1750 m d’altitude.
Multiplication et plantation
Hymenocardia acida se multiplie par graines et par sauvageons. On débarrasse les fruits de leurs ailes et on les met à tremper dans de l’eau froide pendant 48 heures avant de semer. Le semis direct est possible.
Gestion
Hymenocardia acida peut se conduire en taillis.
Maladies et ravageurs
Hymenocardia acida est un hôte du champignon Coniella diplodiella, qui provoque la pourriture blanche des grappes (Vitis vinifera L.).
Récolte
L’écorce de tige et les racines d’Hymenocardia acida peuvent se récolter selon les besoins. On peut récolter les feuilles pendant la saison des pluies, car c’est une espèce caducifoliée.
Ressources génétiques
Hymenocardia acida est largement réparti dans toute l’Afrique tropicale, et commun par endroits. Il n’est donc pas menacé d’érosion génétique.
Perspectives
Hymenocardia acida est une importante plante médicinale dans toute l’Afrique tropicale, et l’efficacité de ses nombreux usages traditionnels a été confirmée par des recherches pharmacologiques préliminaires. On sait toutefois peu de choses sur ses composés actifs, ce qui justifie par conséquent un approfondissement des recherches.
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Sources de l'illustration
- Akoègninou, A., van der Burg, W.J. & van der Maesen, L.J.G. (Editors), 2006. Flore analytique du Bénin. Backhuys Publishers, Leiden, Netherlands. 1034 pp.
Auteur(s)
- G.H. Schmelzer, PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
Citation correcte de cet article
Schmelzer, G.H., 2008. Hymenocardia acida Tul. In: Schmelzer, G.H. & Gurib-Fakim, A. (Editors). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Netherlands. Consulté le 15 décembre 2024.
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