Hagenia abyssinica (PROTA)

De PlantUse Français
Aller à : navigation, rechercher
Prota logo vert.gif
Ressources végétales de l'Afrique tropicale
Introduction
Liste des espèces


Importance générale Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svg
Répartition en Afrique Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svg
Répartition mondiale Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Colorant / tanin Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Médicinal Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svg
Bois d'œuvre Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Bois de feu Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Ornemental Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Auxiliaire Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg


Hagenia abyssinica (Bruce) J.F.Gmel.


Protologue: Syst. nat. 2(1) : 613 (1791).
Famille: Rosaceae

Synonymes

  • Brayera anthelmintica Kunth (1824),
  • Hagenia anthelmintica (Kunth) Eggeling (1940).

Noms vernaculaires

  • Kosso, kousso, cousso, cossoutier (Fr).
  • Kosso, kousso, cusso (En).
  • Mturunga, mdobore (Sw).
  • En amharique (Ethiopie) la dénomination “kosso” peut être utilisée pour désigner l’arbre, l’inflorescence, le médicament, ou le parasite (le ténia) traité grâce à la plante.

Origine et répartition géographique

Hagenia abyssinica est indigène dans les régions montagneuses de l’est, du centre et du sud de l’Afrique, le plus souvent au-dessus de 2000 m d’altitude. Il est présent en République démocratique du Congo, au Soudan et en Ethiopie, et vers le sud au Malawi, en Zambie et au Zimbabwe.

Usages

Depuis toujours, Hagenia abyssinica a été utilisé comme vermifuge en Ethiopie et dans d’autres régions d’Afrique. Pratiquement chaque Ethiopien avait pour habitude de boire une infusion de fleurs séchées une fois tous les 1–3 mois pour se débarrasser du ténia, qui était, et est encore aujourd’hui dans une certaine mesure, un parasite commun en Ethiopie où la viande crue, une des sources d’infection, est un mets très apprécié et un élément très populaire du régime alimentaire. Le miel, qui provient de ruches situées à proximité d’arbres de Hagenia abyssinica et qui est collecté tout de suite après la floraison de ceux-ci, est également réputé efficace pour l’expulsion des ténias. Au XIXe siècle, le kosso était largement utilisé comme vermifuge en Europe. Il est également utilisé en mélange avec des parties d’autres plantes comme médicament pour traiter la syphilis, la scrofule, le paludisme, la fièvre et la toux. Hagenia abyssinica a des grappes de fleurs rouges, ce qui donne à l’arbre une valeur ornementale. Le bois a une très belle apparence et peut servir à l’ébénisterie, à la fabrication de meubles, de parquets, de placages, d’outils et de clôtures. En Tanzanie, Hagenia abyssinica est utilisé dans des systèmes d’agroforesterie; le bois sert de combustible, les feuilles de fourrage et d’engrais vert, et les graines de condiment ou épice. Dans la région proche du Kilimanjaro, l’écorce est utilisée pour colorer les textiles en rouge jaunâtre.

Production et commerce international

Hagenia abyssinica est utilisé en Ethiopie depuis des siècles. Il s’est fait connaître en médecine européenne en tant que remède contre le ténia au début du XIXe siècle. Avant 1950, le kosso était répertorié comme vermifuge dans les pharmacopées d’environ 30 pays. L’arrivée de vermifuges chimiques à dose et à efficacité fiables a provoqué la disparition de l’usage à l’échelon international du kosso pour l’évacuation du ténia. Actuellement, le kosso est toujours utilisé et commercialisé localement en Ethiopie où il est en vente dans pratiquement tous les marchés traditionnels. Son usage diminue cependant rapidement. Le poids moyen d’échantillons de fleurs séchées vendus en Ethiopie est d’environ 24 g (ce qui est considéré comme suffisant pour un traitement), les échantillons variant habituellement de 10–50 g.

Propriétés

Le kosso est un vermifuge et agit également comme toxique musculaire chez certains petits animaux. Les composés actifs des fleurs de Hagenia abyssinica sont des dérivés du phloroglucinol, appelés kosines: kosotoxine, protokosine, kosidine, -kosine et -kosine. Toutes sont des mélanges d’homologues du méthylène-bis-pseudo-aspidinol avec l’isobutyryl, l’isovaleryl et le 2-méthylbutyryl comme chaînes latérales. Les kosines sont probablement localisées dans les poils glandulaires.

Plusieurs espèces de plantes ont été utilisées en Ethiopie pour lutter contre les infections dues au ténia, mais le kosso était devenu le remède le plus populaire et il était d’usage pour les gens d’avoir une “journée de kosso” tous les 1–3 mois. L’extrait doit être bu avant le petit déjeuner; son action laxative débute environ 0,5–3 heures plus tard. La tête du ténia (scolex) est rarement expulsée et de ce fait le ver peut se régénérer, d’où la nécessité de répéter le traitement tous les 1–3 mois. L’efficacité du kosso en tant que vermifuge dépend du dosage et de l’état de santé du patient. De fortes doses de kosso peuvent causer des évanouissements, des troubles visuels ou même la mort. Généralement une dose de 8–16 g de fleurs séchées est ingérée, mais certaines personnes en utilisent jusqu’à 35 g. Malgré le fait qu’il est souvent mentionné qu’il faut utiliser des fleurs femelles, la plupart des essais ne révèlent aucune différence d’efficacité entre les fleurs mâles et femelles. Elles peuvent se montrer aussi efficaces que les vermifuges chimiques tels que le dichlorophène, la niclosamide et le praziquantel. Les effets secondaires peuvent être une irritation de l’appareil gastro-intestinal, de la salivation, des nausées, des maux de tête, des périodes d’évanouissement, un affaiblissement général et de la diarrhée. Certains pensent que les effets secondaires sont plus importants lorsqu’on utilise des fleurs mâles, et que les fleurs mâles donnent une activité émétique plus forte. Les organisations sanitaires déconseillent actuellement l’usage du kosso car on ne peut pas doser son principe actif précisément en utilisant l’extrait de fleurs. Chez les souris, des doses jusqu’à 16 fois supérieures à la dose létale administrée par voie intra-péritonéale n’ont pas produit de toxicité lorqu’elles étaient administrées par voie orale; de fortes doses ont affecté la vision périphérique chez le poulet. Des essais in vitro ont montré des effets cytotoxiques contre les cellules cancéreuses. Le niclosamide (nom de commerce “Yomesan”) est probablement le meilleur médicament chimique contre le ténia. Il est efficace contre la plupart des types de ténia dans l’intestin, mais inefficace contre les kystes en dehors de l’intestin.

L’aubier est de couleur jaune crème; le bois de cœur est rouge foncé à rouge brun, tendre et relativement lourd (560–750 kg/m² à 12% d’humidité). Le bois est généralement à fil droit avec parfois quelques mailles lorsqu’il est coupé radialement. Le bois de kosso n’est pas durable, et peut être attaqué par des insectes foreurs et des termites. Le gauchissement pendant le séchage à l’air peut être important. Le taux de retrait du vert à 12% d’humidité est de 1,6% radialement et de 4,0% tangentiellement, et du vert à séché au four de 2,8% radialement et 6,3% tangentiellement. Le bois est relativement facile à scier. Le rabotage peut être rendu difficile par le contrefil, mais les propriétés de façonnage, de perçage et de tournage sont satisfaisantes. Il est très important de pré-percer le bois avant vissage. La capacité à retenir des clous est bonne. Le bois de cœur est très résistant à l’imprégnation.

Falsifications et succédanés

Le kosso réduit en poudre peut aisément être frelaté par d’autres poudres brunes, alors que les parties intacted de la fleur sont très distinctives et ne peuvent pas être frelatées. En Ethiopie, il existe de nombreuses plantes avec une action vermifuge; les fruits d’Embelia schimperi Vatke (“enkoko”) sont le plus souvent utilisés dans ce pays comme substitut au kosso.

Description

  • Arbre dioïque, de taille petite à moyenne, jusqu’à 20 m de haut; fût rarement droit, jusqu’à 60(–220) cm de diamètre; écorce brun rouge pâle, écailleuse; cime large, en forme d’ombrelle; jeunes branches densément couvertes de courts poils villeux et de longs poils dressés, argentés, doux, souvent glandulaires devenant vert rougeâtre, avec de longues cicatrices foliaires persistantes en forme d’anneau.
  • Feuilles alternes, imparipennées, jusqu’à 50 cm de long; pétiole jusqu’à 15 cm de long, avec 2 fines ailes foliacées latérales (stipules adnées) jusqu’à 1,5 cm de large, à la base entourant le rameau comme une gaine; folioles jusqu’à 17 en nombre, alternes à subopposées, subsessiles, étroitement oblongues à elliptiques, de 9–15 cm × 2–5 cm, obliquement obtuses à la base, acuminées à l’apex, bord denté en scie portant de longs poils soyeux, les dents se terminant habituellement par une glande épaissie, à nervures pennées, saillantes en dessous et munies de longs poils soyeux; des folioles suborbiculaires, beaucoup plus petites, jusqu’à 2,5 cm de diamètre, peuvent être présentes en alternance avec des folioles normales.
  • Inflorescence: panicule terminale, jusqu’à 60 cm × 30 cm, retombante, fortement ramifiée, portant un grand nombre de fleurs, jaunâtre, souvent teintée de rouge brillant; branches velues à garnies de longs poils soyeux, collantes, sous-tendues par des bractées foliacées, le rachis généralement en zigzag.
  • Fleurs unisexuées, régulières; pédicelle jusqu’à 3,5 mm de long, densément poilu, les bractées sous-tendantes embrassant le pédicelle à la base, bractéoles réniformes ; hypanthium en tube conique, avec des poils soyeux, longs de 2–3 mm, avec 2 verticilles de (4–)5 lobes verts ou rougeâtres (épicalice et calice), chez les fleurs mâles les lobes de l’épicalice sont plus petits que les lobes du calice, par contre chez les fleurs femelles ils sont plus grands et s’accroissent jusqu’à 10 mm de long sur le fruit; pétales (4–)5, vestigiaux, jusqu’à 1,5 mm de long, disposés en alternance avec les lobes du calice; étamines 15–20, filets jusqu’à 3 mm de long chez les fleurs mâles, rudimentaires chez les fleurs femelles; pistils généralement 2, libres au sein de l’hypanthium, ovaire portant une touffe de poils au sommet, style subfiliforme, stigmate capité, habituellement un seul ovaire par fleur femelle se développant en fruit, pistils chez les fleurs mâles fonctionnellement stériles.
  • Fruit: akène globuleux à ovoïde jusqu’à 2,5 mm de diamètre, avec un fin péricarpe papyracé, pâle à brun, portant des poils blancs au sommet, enfermé par l’hypanthium sec et persistant avec l’épicalice servant d’ailes.
  • Graine subglobuleuse à subovoïde, à peine plus petite que le fruit, habituellement avec un tégument brun, glabre et ridé.

Autres données botaniques

Hagenia est monotypique et très caractéristique du fait de sa dioécie, ses feuilles pennées et soyeuses et ses grandes inflorescences retombantes.

Anatomie

Description anatomique du bois (codes IAWA pour les bois feuillus) :

  • Cernes de croissance : 2 : limites de cernes indistinctes ou absentes.
  • Vaisseaux : 5 : bois à pores disséminés ; (11 : vaisseaux fréquemment en amas) ; 13 : perforations simples ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; (25 : ponctuations intervasculaires fines (4–7 μm)) ; 26 : ponctuations intervasculaires moyennes (7–10 μm) ; 30 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles distinctes ; semblables aux ponctuations intervasculaires en forme et en taille dans toute la cellule du rayon ; 42 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 100–200 μm ; 47 : 5–20 vaisseaux par millimètre carré ; (48 : 20–40 vaisseaux par millimètre carré).
  • Trachéides et fibres : (60 : présence de trachéides vasculaires ou juxtavasculaires) ; 62 : fibres à ponctuations distinctement aréolées ; 63 : ponctuations des fibres fréquentes sur les parois radiales et tangentielles ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; 69 : fibres à parois fines à épaisses.
  • Parenchyme axial : 76 : parenchyme axial en cellules isolées ; 77 : parenchyme axial en chaînettes ; 78 : parenchyme axial juxtavasculaire ; 91 : deux cellules par file verticale ; 92 : quatre (3–4) cellules par file verticale.
  • Rayons : 98 : rayons couramment 4–10-sériés ; (102 : hauteur des rayons > 1 mm) ; 103 : rayons de deux tailles différentes ; 106 : rayons composés de cellules couchées avec une rangée terminale de cellules dressées et/ou carrées ; 107 : rayons composés de cellules couchées avec 2 à 4 rangées terminales de cellules dressées et/ou carrées ; 114 : 4 rayons par mm ; 115 : 4–12 rayons par mm.
(D. Louppe, P. Détienne & E.A. Wheeler)

Croissance et développement

Sur le même site, les individus de Hagenia abyssinica appartiennent à la même classe de tailles ou à quelques-unes seulement et ont probablement le même âge. On pense que Hagenia abyssinica a un cycle de régénération lié à des feux de forêts importants. Des facteurs cruciaux pour une bonne germination des graines sont des températures élevées et des sols nus. Le feu encourage la germination en débarrassant le terrain des plantes concurrentes et en chauffant le futur lit de semences. Les arbres adultes de Hagenia abyssinica sont tolérants aux incendies, et les feux violents créent des conditions de germination idéales pour les petites graines dispersées par le vent. Hagenia abyssinica n’est pas capable de se régénérer dans des zones souffrant de pression de pâturage élevée. Les jeunes arbres ont une faible capacité de compétition.

Les arbres individuels sont mâles ou femelles, mais quelquefois ils sont polygames. En Ethiopie, la floraison a lieu pendant la saison sèche entre octobre et février; pendant les journées ensoleillées, les fleurs sont très visitées par les abeilles.

Ecologie

On trouve Hagenia abyssinica dans la forêt pluviale en montagne et dans le bush sempervirent, à des altitudes de (2000–)2400–3400(–4300) m où la pluviométrie annuelle varie entre 1000–1600 mm. Au mont Kenya, cet arbre domine dans la zone au-dessus des fourrés à bambous, de 2900–3400 m, où on le trouve mélangé à Hypericum revolutum Vahl, Juniperus procera Hochst. ex Endl. et Gnidia glauca (Fresen.) Gilg. A cette altitude les incendies de forêt sont rares, mais des feux intenses peuvent parfois survenir en période de sécheresse. En Ethiopie, Hagenia abyssinica est un arbre dominant dans les forêts montagneuses subhumides (pluviométrie jusqu’à 1250 mm par an). Dans les forêts montagneuses humides (pluviométrie jusqu’à 1600 mm par an), on le trouve mélangé avec le bambou arborescent dominant Sinarundinaria alpina (K.Schum.) C.S.Chao & Renvoize, ainsi que Schefflera volkensii (Engl.) Harms, Hypericum spp., Ilex mitis (L.) Radlk. et Nuxia congesta R.Br. ex Fresen.

Multiplication et plantation

Les graines peuvent être stockées à sec sans précaution particulière pendant 0,5–1 an. Le taux de germination est d’environ 40–60% 2–3 semaines après le semis. La graine est très légère: 400–500 graines par gramme. L’arbre est quelquefois planté autour des églises et des villages. On n’en connaît pas de plantation à grande échelle. Dans les régions agricoles, on peut trouver Hagenia abyssinica de façon dispersée dans les champs car il n’est habituellement pas abattu.

Gestion

Dans des systèmes agroforestiers des hauts plateaux du sud de la Tanzanie, les arbres plantés ou protégés pour servir d’ombrage sont élagués une fois par an, ce qui élimine environ 50% du feuillage.

Récolte

Les inflorescences sont principalement récoltées dans la nature, séchées et stockées, et peuvent être utilisées pendant toute l’année.

Rendement

Aucune donnée sur le rendement n’est disponible. Seules de petites quantités de fleurs sont nécessaires pour un traitement vermifuge; les peuplements naturels de Hagenia abyssinica fournissent aisément les quantités requises.

Traitement après récolte

Les fleurs réduites en poudre sont trempées du jour au lendemain dans de l’eau, dans de la bière de miel, ou d’autres liquides sucrés, pour contrer le goût amer. En Ethiopie, on absorbe souvent le kosso avec d’autres plantes afin de rendre son action plus agréable, par ex. avec Malva verticillata L. (toutes les parties), Linum usitatissimum L. (graines) ou Zehneria scabra (L.f.) Sond. (plante entière), ou en mélange avec d’autres plantes vermifuges, par ex. Phytolacca dodecandra L’Hér. (fruits et racines), Croton macrostachyus Hochst. ex Delile (écorce) et Olea europaea L. (feuilles).

Ressources génétiques

Hagenia abyssinica est très répandu dans les montagnes africaines et n’est pas menacé. La collecte des inflorescences à des fins médicinales n’affecte pas les plantes de manière importante. Cependant, dans les régions où il y a une forte pression de la population et du bétail, l’espèce est désormais rare ou a disparu (souvent abattue comme bois de feu). On ne connaît pas de collections de ressources génétiques. Des collections vivantes et d’autres mesures de conservation sont fortement conseillées. Sur les hauts plateaux du sud de la Tanzanie, Hagenia abyssinica est un arbre protégé. Il faut payer une redevance pour obtenir une licence d’exploitation. En conséquence, peu d’arbres ont été plantés depuis le milieu des années 1980 lorsque les lois ont été appliquées de façon plus stricte – un résultat malheureux de lois de conservation bien intentionnées.

Perspectives

Il est difficile de prédire l’avenir médicinal de Hagenia abyssinica. Tant qu’il y aura du ténia dans les régions reculées (par ex en Ethiopie) seuls d’autres substituts peu onéreux réduiront l’usage du kosso. A long terme, l’utilisation de ce médicament brut disparaîtra à cause des restrictions concernant son usage. L’extraction commerciale de kosine à partir des fleurs dépend de la qualité, de la demande du marché et du prix. La recherche pharmacologique est en cours en Ethiopie. Hagenia abyssinica mérite d’être protégé et d’être planté pour sa valeur ornementale.

Références principales

  • Bekele-Tesemma, A., Birnie, A. & Tengnäs, B., 1993. Useful trees and shrubs for Ethiopia: identification, propagation and management for agricultural and pastoral communities. Technical Handbook No 5. Regional Soil Conservation Unit/SIDA, Nairobi, Kenya. 474 pp.
  • Graham, R.A., 1960. Rosaceae. In: Hubbard, O.B.E. & Milne-Redhead, E. (Editors). Flora of Tropical East Africa. Crown Agents for Oversea Governments and Administrations, London, United Kingdom. 61 pp.
  • Jansen, P.C.M., 1981. Spices, condiments and medicinal plants in Ethiopia, their taxonomy and agricultural significance. Agricultural Research Reports 906. Centre for Agricultural Publishing and Documentation, Wageningen, Netherlands. 327 pp.
  • Kloos, H., Tekle, A., Yohannes, L., Yosef, A. & Lemma, A., 1978. Preliminary studies of traditional medicinal plants in nineteen markets in Ethiopia: use patterns and public health aspects. Ethiopian Medical Journal 16: 33–43.
  • Lange, S., Bussmann, R.W. & Beck, E., 1997. Stand structure and regeneration of the subalpine Hagenia abyssinica forests of Mt. Kenya. Botanica Acta 110: 473–480.
  • Lemordant, D., 1972. Histoire et ethnobotanique du kosso. Journal d’Agriculture Tropicale et de Botanique Appliquée 19(12): 560–582.
  • Woldemariam, T.Z., Linley, P.A. & Fell, A.F., 1990. Phytochemical studies on male and female flowers of Hagenia abyssinica by column chromatography, thin-layer chromatography and high-performance liquid chromatography. Analytical Proceedings 27: 178–179.

Autres références

  • Arragie, M., 1983. Toxicity of kosso (Hagenia abyssinica), 1: acute toxicity in mice. Ethiopian Medical Journal 21: 89–93.
  • Arragie, M., Metzner, J. & Bekemeier, H., 1983. Antispasmodic effect of Hagenia abyssinica. Planta Medica 47: 240–241.
  • East, R. & Thurow, T., 1999. Challenging tradition: well-intentioned conservation laws in Tanzania are hampering age-old practices. Agroforestry Today 11: 1–2, 8–10.
  • Fleming, T. (Editor), 1998. PDR for herbal medicines. Medical Economics Company, Montvale, New Jersey, United States. 1244 pp.
  • Lounasmaa, M., 1977. Dérivés phloroglucinoliques d’Hagenia abyssinica. 4. Résonance magnétique nucléaire du 13C de la kosotoxine, du pseudo-aspidinol et de l’alpha-kosine. Acta Chemica Scandinavica, Series B, 31: 77–80.
  • Lounasmaa, M. & Varenne, P., 1978. Dérivés phloroglucinoliques d’Hagenia abyssinica. 5. Spectrometrie de masse en ionisation chimique de la kosotoxine, de la protokosine et de l’alpha-kosine. Planta Medica 34: 153–159.
  • Lounasmaa, M., Widén, C.J. & Huhtikangas, A., 1973. Phoroglucinol derivatives of Hagenia abyssinica. Phytochemistry 12: 2017–2025.
  • Lounasmaa, M., Widén, C.J. & Huhtikangas, A., 1974. Phoroglucinol derivatives of Hagenia abyssinica. 2. The structure determination of kosotoxin and protokosin. Acta Chemica Scandinavica, Series B, 28: 1200–1208.
  • Lounasmaa, M., Widén, C.J. & Huhtikangas, A., 1974. Phoroglucinol derivatives of Hagenia abyssinica. 3. Reductive alkaline cleavages of kosotoxin and protokosin, and of aspidin BB (Dryopteris assimilis). Acta Chemica Scandinavica, Series B, 28: 1209–1218.
  • Low, G., Rogers, L.J., Brumley, S.P. & Ehrlich, D., 1985. Visual deficits and retinotoxicity caused by the naturally occurring anthelmintics Embelia ribes and Hagenia abyssinica. Toxicology and Applied Pharmacology 81: 220–230.
  • Madaus, G., 1938. Lehrbuch der biologischen Heilmittel. Abteilung 1: Heilpflanzen. Reprint 1976. Georg Olms Verlag, Hildesheim, Germany. pp.1693–1696.
  • Pankhurst, R., 1972. Remedius Prutky’s 18th Century account of Ethiopian taenicides and other medical treatment. Ethiopian Medical Journal 10: 3–6.
  • Pankhurst, R., 1975. Historical anecdote: Dr. A. Brayer and Europe’s discovery of kosso. Ethiopian Medical Journal 13: 29–34.
  • Pankhurst, R., 1979. Europe’s discovery of the Ethiopian taenicide - kosso. Medical History 23: 297–313.
  • Rokos, L., 1969. Eye complications in poisoning caused by kosso (Hagenia abyssinica). Ethiopian Medical Journal 7: 11–16.
  • Tanzania Forest Division, 1963. Timbers of Tanganyika: Hagenia abyssinica. Tanzania Forest Division, Utilisation Section, Moshi, Tanzania. 4 pp.
  • Werner, D., Thumann, C., Maxwell, J. & Pearson, A., 2001. Where there is no doctor. A village health care handbook. SHAMA Books, Addis Ababa, Ethiopia. 465 pp.
  • Woldemariam, T.Z., Fell, A.F. & Linley, P.A., 1990. Chromatographic and spectroscopic studies on the constituents in male and female flowers of Hagenia abyssinica. Journal of Pharmaceutical and Biomedical Analysis 8: 859–865.
  • Woldemariam, T.Z., Fell, A.F., Linley, P.A., Bibby, M.C. & Phillips, R.M., 1992. Evaluation of the anti-tumour action and acute toxicity of kosins from Hagenia abyssinica. Journal of Pharmaceutical and Biomedical Analysis 10: 555–560.

Sources de l'illustration

  • Jansen, P.C.M., 1981. Spices, condiments and medicinal plants in Ethiopia, their taxonomy and agricultural significance. Agricultural Research Reports 906. Centre for Agricultural Publishing and Documentation, Wageningen, Netherlands. 327 pp.

Auteur(s)

  • P.C.M. Jansen, PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
  • G. Aweke, P.O. Box 4278, Addis Ababa, Ethiopia

Citation correcte de cet article

Jansen, P.C.M. & Getachew Aweke, 2002. Hagenia abyssinica (Bruce) J.F.Gmel. In: Oyen, L.P.A. & Lemmens, R.H.M.J. (Editors). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Netherlands. Consulté le 18 décembre 2024.


  • Voir cette page sur la base de données Prota4U.