Guiera senegalensis (PROTA)
Introduction |
Importance générale | |
Répartition en Afrique | |
Répartition mondiale | |
Légume | |
Colorant / tanin | |
Huile essentielle / exsudat | |
Médicinal | |
Bois d'œuvre | |
Bois de feu | |
Fourrage | |
Fibre | |
Sécurité alimentaire | |
Guiera senegalensis J.F.Gmel.
- Protologue : Syst. Nat., ed. 13, 2(1) : 675 (1791).
- Famille : Combretaceae
Noms vernaculaires
- Guier du Sénégal (Fr).
- Guiera (En).
Origine et répartition géographique
Guiera senegalensis est présent dans la zone de savane du Sénégal jusqu’au Soudan.
Usages
Guiera senegalensis est une des plantes médicinales les plus prisées de l’ouest africain, et est utilisée pour traiter une grande variété de maladies. Ses utilisations sont comparables à celles de Combretum micranthum G.Don, généralement appelé “kinkeliba”, et les plantes sont souvent utilisées ensemble, en particulier pour traiter les rhumes, la fièvre et les problèmes respiratoires courants. On utilise le plus fréquemment les feuilles amères.
La décoction ou l’infusion de feuilles, parfois avec d’autres espèces, est absorbée comme boisson pour soigner la dysenterie, la diarrhée, les coliques, la gastroentérite, le béribéri, les rhumatismes, l’hypertension, l’eczéma, l’épilepsie, la lèpre, l’impuissance, les maladies vénériennes, le paludisme, la fièvre, la toux, les rhumes, l’asthme, la bronchite et la tuberculose. On en prend également comme diurétique, comme antiémétique à petite dose et comme émétique à forte dose. Les feuilles broyées sont mélangées à de la pâte de tamarin et consommées comme laxatif et en amuse-gueule. Les femmes prennent les feuilles séchées écrasées avec des aliments après l’accouchement pour favoriser la lactation et comme tonique général et fortifiant du sang. L’infusion de feuilles est utilisée pour laver les nouveau-nés. Des feuilles séchées sont mélangées au tabac et fumées pour traiter les problèmes respiratoires. On consomme également les feuilles réduites en poudre comme tabac à priser pour traiter les maux de tête et la sinusite. Les feuilles broyées, la poudre de feuille ou la décoction de feuilles sont appliquées sur les blessures pour aider la cicatrisation et soigner les problèmes de peau, dont le ver de Guinée, les furoncles, les brûlures, les plaies buccales, les tumeurs, les plaies syphilitiques et la lèpre. Un bain de vapeur de feuilles se prend pour traiter les maux de dents provoqués par les caries. L’infusion de feuilles est également utilisée comme bain de bouche dans le même but. On ajoute des feuilles en poudre ou broyées dans du lait à boire pour traiter la dysenterie amibienne et la lèpre. Les jeunes feuilles sont mastiquées contre la toux. Au Soudan, l’infusion de feuilles se prend pour traiter le diabète.
Des racines cuites et en poudre sont généralement prises pour traiter la diarrhée et la dysenterie, dont la dysenterie amibienne et les vers intestinaux. La décoction de racines se boit également pour traiter l’insomnie, la pneumonie, la tuberculose, les hémorroïdes, la poliomyélite et la gonorrhée. La décoction d’écorce se prend pour traiter les coliques. On prend la décoction de fruit pour arrêter le hoquet et pour traiter le prolapsus rectal. La poudre de fruit grillé est consommée pour traiter la toux. La décoction de toutes les parties de la plante est bue et appliquée en friction pour traiter l’œdème, et la poudre d’écorce s’applique comme emplâtre. Les galles de la plante en poudre sont absorbées avec du charbon de bois dans de l’eau comme puissant diurétique en cas d’oligurie et d’anurie, et contre le neuropaludisme. On les utilise également de la même façon que les feuilles et racines pour traiter le paludisme, la dysenterie, le diabète et l’hypertension. Les galles sont utilisées au Burkina pour augmenter la production de lait des vaches et pour traiter la variole aviaire chez les volailles. On nourrit les vaches avec les feuilles pour les engraisser et pour augmenter leur fertilité et leur production de lait.
Les feuilles et les fruits sont couramment consommés par les ruminants, les chameaux et les chevaux et représentent un fourrage important, en particulier pendant la saison sèche. On brûle des ramilles feuillées séchées dans les étables ou les enclos pour éloigner les mouches et les insectes piqueurs autour des animaux domestiques. Des rameaux feuillés sont parfois utilisés pour le paillage.
Les feuilles sont amères et gluantes et consommées comme aliment de famine. La gomme de l’écorce de tige est commercialisée au Niger comme aliment. Pour assurer la bonne fermentation de la bière locale, des feuilles broyées sont parfois ajoutées dans la préparation. Les fleurs sont une bonne source de nectar pour les abeilles. On utilise les racines pour laver les couches neuves des bébés, pour les rendre plus douces et plus brillantes. Le bois est utilisé pour l’armature des puits, les montants de lit et les charpentes de toitures, et il est également utilisé couramment pour clôturer les fermes. C’est aussi une importante source de carburant. Les racines sont fractionnées et utilisées comme bâtonnets à mâcher et cure-dents. Les fruits donnent un colorant noir. Les feuilles entrent dans la composition de différentes préparations médico-magiques, par ex. pour libérer les gens d’esprits malins et pour porter chance.
Production et commerce international
Les feuilles séchées sont généralement vendues sur les marchés dans toute l’Afrique de l’Ouest, pour des utilisations médicinales. Au Sénégal, un sirop appelé “nger” est préparé avec les feuilles et commercialisé comme remède contre la toux.
Propriétés
On a isolé des tanins, des flavonoïdes, des alcaloïdes et du mucilage à partir de différentes parties de la plante. Plusieurs composés sont absents ou présents en différentes quantités dans des plantes de provenances différentes, indiquant la présence de chimiotypes.
Les feuilles et les racines contiennent des alcaloïdes du type β-carboline (0,15–0,2%), et la guiéranone A, un buténone naphtyl méthoxylé. Dans les racines, la tétrahydroharmane (l’éléagnine) était le principal alcaloïde, avec l’harmane et l’harmalane (dihydroharmane) comme composés secondaires. Les feuilles contiennent du tétrahydroharmane et de l’harmane, des alcaloïdes, ainsi que la guiéranone A. Des tanins étaient présents en grandes quantités dans toutes les parties de la plante, y compris les galles. Les différentes parties de la plante ont montré des différences quantitatives et qualitatives en ce qui concerne la composition chimique des tanins. Neuf gallotanins à noyau d’acide quinique et deux tanins condensés (l’épicatéchine et l’épigallocatéchine gallate) ont déjà été isolés. Le principal tanin dans toutes les parties de la plante est l’acide 3,4,5-tri-O-galloylquinique. Des feuilles, des racines et des galles, on a isolé une série de flavonoïdes, dont la catéchine, la myricitrine, plusieurs dérivés de myricétine, la rutine, la rhamnétine, la quercétine, la quercétrine, le kaempférol, le tiliroside, l’apigénine et l’acide gallique. Des feuilles on a isolé le 5-méthyldihydroflavaspérone et le 5-méthylflavaspérone (des naphtopyrones), et l’acide ascorbique, un acide aminé. Le mucilage était également présent dans toutes les parties de la plante, mais surtout dans les fruits.
Un extrait au chloroforme des racines a présenté une activité antipaludéenne prononcée contre Plasmodium falciparum in vitro et une faible toxicité. Cependant, lors d’un essai différent, des extraits à l’éther de pétrole, au chloroforme et au méthanol de feuilles n’ont montré aucune activité antipaludéenne significative in vivo chez des souris expérimentalement infectées par Plasmodium berghei, lorsqu’ils étaient administrés par voie intrapéritonéale. L’harmane et le tétrahydroharmane ont montré une activité antiplasmodium significative in vitro avec une faible cytotoxicité ; l’harmalane s’est avéré moins actif. La guiéranone A a également montré une activité antiplasmodium significative in vitro, mais associée à une forte cytotoxicité envers deux lignées de cellules cancéreuses, des monocytes humains et les fibroblastes habituels de la peau. Elle a également présenté une puissante activité antifongique sur Cladosporium cucumerinum.
Un extrait méthanolique de feuilles a montré une activité significative anti-diarrhéique chez des rongeurs. Un extrait aqueux de racines a montré une activité anti-diarrhéique très significative chez des rats présentant une diarrhée induite par l’huile de ricin. L’extrait a également présenté des propriétés de protection contre des ulcères significatives sur une ulcération induite par l’éthanol chez des rats. La DL50 orale obtenue était supérieure à 5000 mg/kg aussi bien chez les souris que les rats. Dans plusieurs autres essais, on a démontré que plusieurs extraits administrés par voie orale n’avaient pas d’effet toxique significatif sur les animaux de laboratoire. Cependant, lorsque ces extraits ont été injectés en intramusculaire, ils se sont révélés létaux dans la semaine suivant l’administration.
Les tanins condensés, ainsi que l’acide galloylquinique et plusieurs flavonoïdes, dont la rhamnétine, ont montré des activités antioxydantes et de piégeage des radicaux significatives in vitro. Un extrait avec la teneur totale en composés phénoliques des feuilles a montré une activité antioxydante significative in vitro dans une série d’essais. L’extrait de racine était moins actif. Un extrait aqueux brut de feuilles a montré des effets déprimants modérés du système nerveux central chez des cobayes. Un extrait hydroacétonique de feuilles a montré une activité antioxydante et anti-inflammatoire significative in vitro. L’extrait méthanolique de feuilles a présenté une activité anti-inflammatoire chez des rongeurs. L’extrait méthanolique de feuilles a montré une inhibition significative dose-dépendante de la contraction par l’acétylcholine de trachée de rat isolée. Un extrait aqueux brut de feuilles s’est avéré avoir une activité antitussive significative dans des essais sur des cobayes. L’acide 1,3,4,5-tétra-O-galloylquinique, un tanin, a montré une activité significative contre les spasmes bronchiques.
Différents extraits de feuilles ont présenté une activité antibactérienne significative in vitro contre une série de bactéries pathogènes pour l’homme. L’extrait de feuille s’est avéré avoir une activité trypanocide prometteuse sur Trypanosoma brucei brucei injecté par voie intrapéritonéenne à des souris. Plusieurs extraits de feuilles ont montré une activité antivirale significative contre l’Herpès simplex de type 1 et le virus de la fièvre porcine africaine. L’acide 3,4,5-tri-O-galloylquinique, un tanin, a montré une inhibition sélective modérée de la réplication du VIH. Un extrait aqueux des galles a montré une activité antivirale significative in vitro contre le virus de la variole aviaire. L’extrait de feuille a montré une activité détoxifiante significative in vitro sur le venin de serpent lors d’essais sur des souris contre deux espèces de serpents fréquentes au nord du Nigeria, Echis carinatus et Naja nigricolis.
Lorsque plus de 40% du régime alimentaire des moutons était composé de feuilles de Guiera senegalensis, un effet négatif sur la digestibilité a été observé, probablement en raison des faibles niveaux de dégradation intraruminale et d’une forte teneur en tanins. Le niveau optimal d’introduction du fourrage dans le régime alimentaire des moutons est de 12,5% de matière sèche. Dans un essai au champ avec du paillis de feuilles dans des parcelles de mil à chandelle, on a démontré que le paillis augmentait le rendement du mil de 68–94% par rapport à la parcelle témoin. Le bois est blanchâtre ou teinté de rouge, à grain grossier, noueux et court, mais très dur.
Description
- Arbuste (semi-)sempervirent atteignant 3(–5) m de haut, à fût grêle ou très ramifié à partir de la base ; toutes les parties couvertes de points glandulaires noirs ; écorce fibreuse, plus ou moins lisse à finement écailleuse, grise à brune, tranche beige ; jeunes branches à poils doux.
- Feuilles (presque) opposées, simples et entières ; stipules absentes ; pétiole de 2–5 mm de long, à poils courts ; limbe oblong-elliptique, ovale à orbiculaire, de 3–5,5 cm × 2–3 cm, base arrondie à presque cordée, apex arrondi ou mucroné, à poils doux courts des deux côtés, à nombreux points glandulaires noirs, pennatinervé à 5–6(–8) paires de nervures latérales.
- Inflorescence : capitule terminal et axillaire presque sphérique, atteignant 15 mm de diamètre, à nombreuses fleurs ; pédoncule de 2–3,5 cm de long ; bractées involucrales 4(–5), atteignant 7 mm de long, triangulaires, apex aigu, bord à poils blancs, repliées vers l’arrière lorsque les fleurs s’ouvrent, enfermant les fleurs dans le bouton.
- Fleurs bisexuées, régulières, 5-mères, d’environ 1,5 mm de diamètre ; tépales 5, blanc crème à jaunâtres, densément couverts de poils courts ; étamines 10, dépassant largement la corolle ; ovaire infère, devenant long et fuselé, 4–5-loculaire, style filiforme.
- Infrutescence ressemblant a une araignée poilue à nombreuses pattes.
- Fruit linéaire et fuselé, de 3–4,5 cm de long, densément couvert de poils grisâtres soyeux, virant au rouge rosé à maturité, périanthe et style persistants.
Autres données botaniques
Le genre Guiera est monotypique.
Croissance et développement
Guiera senegalensis fleurit souvent deux fois par an, une fois à la fin de la saison des pluies et une fois pendant la saison sèche. On peut donc observer la floraison et la fructification presque tout au long de l’année.
Ecologie
Guiera senegalensis est présent dans la savane arbustive, la savane arborée et les friches, du niveau de la mer jusqu’à 1000 m d’altitude. Il pousse dans des zones à (200–) 400–800 mm de pluviométrie annuelle. Guiera senegalensis est présent sur tous les types de sol, mais principalement sur sols secs sableux ou dégradés, parfois dans des zones temporairement inondées. Il ne tolère pas un ombrage épais. Il colonise les zones dégradées, où il peut devenir grégaire et très abondant. C’est une des espèces responsables des “brousses tigrées” si typiques de la savane arbustive au Sahel. Elle est considérée comme un indicateur de surpâturage. Guiera senegalensis est très résistant à la sécheresse.
Multiplication et plantation
Guiera senegalensis se multiplie par graines, par marcottage des tiges et par drageons. Le poids moyen de 1000 graines est de 28,4 g. Les graines sont semées en jarre pendant la saison sèche et repiquées au champ lorsque la saison des pluies est bien commencée. Le marcottage des branches est effectué en enterrant simplement les parties jeunes des tiges pendant la saison des pluies jusqu’à ce que des racines poussent. On a observé que des racines poussent dans les 2 semaines après le marcottage.
Gestion
Dans les champs, Guiera senegalensis est rabattu au niveau du sol avant le début de la saison des pluies. Pendant la saison de culture, il est de nouveau rabattu, mais on le laisse rejeter de souche à la fin de la saison des pluies. Les arbustes repoussent abondamment depuis la base et aident à fixer le sol pendant la saison sèche. Les branches coupées sont laissées au champ où elles composent un paillis, qui peut contribuer considérablement à augmenter la fertilité du sol, la conservation de l’eau et le rendement de la culture. Les plus grandes branches sont généralement utilisées comme bois de feu.
Maladies et ravageurs
L’infection de Guiera senegalensis par des galles de tige est très fréquente, et des pucerons sont parfois présents, protégés par les fourmis, mais les autres ravageurs ou maladies sont rares.
Récolte
Les feuilles, les racines et les galles de Guiera senegalensis sont largement récoltées pour leurs usages médicinaux.
Rendements
La production de Guiera senegalensis dans une plantation issue de semis de 8 mois peut atteindre 500 kg/ha de feuilles et 300 kg/ha de bois. Environ 225 kg/ha peuvent être utilisés comme combustible.
Traitement après récolte
Les parties de la plante récoltées peuvent être utilisées fraîches ou séchées en vue d’un usage ultérieur. Lorsqu’elles sont sèches, les parties de la plante doivent être conservées dans des récipients hermétiques à l’ombre.
Ressources génétiques
Guiera senegalensis est répandu et commun, et il n’est pas menacé d’érosion génétique.
Perspectives
Guiera senegalensis est couramment utilisé comme plante médicinale traditionnelle. On a isolé une série de composés phytochimiques de différentes parties de la plante. De très nombreuses utilisations ont été soumises à un certain niveau de criblage pharmacologique, et des essais sur ses activités antipaludéennes, antidiarrhéiques, antibactériennes, antitussives, anti-inflammatoires et anti-oxydantes ont été favorables. Un grand nombre de ces essais, toutefois, en sont encore au niveau préliminaire, et doivent être suivis de recherches plus détaillées. D’autres études toxicologiques sont également justifiées car, pour la plupart, les extraits ingérés par voie orale semblent être relativement inoffensifs, mais sont toxiques à divers niveaux lorsqu’ils sont injectés. Guiera senegalensis est également une espèce très importante dans le cycle culture-jachère de la région sahélienne, ainsi que pour sa production de combustible, et sa présence doit être suivie afin d’éviter un déclin de l’espèce.
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Sources de l’illustration
- Akoègninou, A., van der Burg, W.J. & van der Maesen, L.J.G. (Editors), 2006. Flore analytique du Bénin. Backhuys Publishers, Leiden, Netherlands. 1034 pp.
Auteur(s)
- R. Sanogo, Département Médecine Traditionnelle (DMT), B.P. 1746, Bamako, Mali
Citation correcte de cet article
Sanogo, R., 2012. Guiera senegalensis J.F.Gmel. In: Schmelzer, G.H. & Gurib-Fakim, A. (Editeurs). Prota 11(2): Medicinal plants/Plantes médicinales 2. PROTA, Wageningen, Pays Bas.
Consulté le 22 décembre 2024.