Framboisier (Cazin 1868)

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Fraisier
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Fraxinelle


[445]

Nom accepté : Rubus idaeus


FRAMBOISIER. Rubus idæus. L.

Rubus idæeus spinosus. C. Bauh. — Rubus idæus spinosus fructu rubro. J. Bauh.

ROSACÉES. — DRYADÉES. Fam. nat. — ICOSANDRIE POLYGYNIE. L.


Le framboisier croît naturellement dans les bois de toute la France, et est cultivé dans nos jardins pour ses fruits, qui sont gros, blancs, gris ou rouges, parfumés, et mûrs en juillet.

Propriétés physiques et chimiques ; usages économiques. - Les framboises ont une odeur suave et fragrante et une saveur aromatique et acide très-agréable. [Elles renferment une huile essentielle, de l'acide malique, de l'acide citrique, de la pectine, du sucre, une matière colorante rouge, une matière azotée (Bley), dont l'eau, le vin, l'alcool et le vinaigre s'emparent. On mange les framboises avec du sucre, seules ou mêlées aux fraises, aux groseilles, etc. On entait du ratafia, du vinaigre framboisé, une sorte de vin, de l'hydromel, etc. On en obtient, par la fermentation, une liqueur alcoolique. Elles servent à aromatiser les glaces ; on les conserve entières dans des sirops, de l'alcool faible sucré, ou par la méthode d'Appert.]

Ecrasées dans l'eau ou en sirop, les framboises forment une boisson rafraîchissante qui convient dans les fièvres inflammatoires, bilieuses, l'angine, le scorbut, etc.

Les feuilles du framboisier, inodores et légèrement styptiques, ont les mêmes propriétés que celles de ronce. On s'en sert en gargarisme dans les irritations phlegmasiques de la gorge et comme détersives. Suivant Macquart, ses fleurs sont sudorifiques comme celles de sureau.