Euphorbia thymifolia (PROTA)

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Euphorbia thymifolia L.


Protologue: Sp. pl. 1: 454 (1753).
Famille: Euphorbiaceae
Nombre de chromosomes: 2n = 18

Noms vernaculaires

  • Petite rougette, euphorbe à feuilles de thym (Fr).
  • Thyme-leaf spurge, Gulf sandmat, chamber bitter (En).

Origine et répartition géographique

Euphorbia thymifolia est indigène d’Amérique tropicale mais il s'est désormais largement diffusé dans toutes les régions tropicales et subtropicales. Il est répandu en Afrique de l’Ouest et sur les îles de l’océan Indien, et progresse en Afrique orientale et australe.

Usages

Euphorbia thymifolia est très utilisé en Afrique en décoction ou en infusion contre la dysenterie, l’entérite, la diarrhée et les maladies vénériennes. Les feuilles et les graines séchées sont légèrement aromatiques et sont employées comme stimulant, astringent, anthelminthique et laxatif. La décoction des parties aériennes fraîches est utilisée en application externe contre la dermatite, l’eczéma et les inflammations de la peau. L’infusion des tiges feuillées se prend comme diurétique amer. Les femmes qui souffrent de règles douloureuses boivent le latex comme tonique. Ecrasées, les plantes fraîches sont appliquées comme emplâtre sur les entorses pour les consolider. Le latex est appliqué sur les verrues. En Sierra Leone, les feuilles réduites en pâte avec de l’eau sont appliquées sur la tête contre les maux de tête. Les feuilles employées en décoction permettent de soigner la cystite et les affections rénales. En Côte d’Ivoire et au Congo, la décoction de la plante entière se boit pour traiter les problèmes pulmonaires. Au Congo, on emploie les feuilles fraîches broyées en friction pour soigner les douleurs intercostales. La macération de feuilles séchées se boit pour aider l’accouchement; on prétend qu’elle stimulerait les contractions de l’utérus.

A Maurice, les décoctions de plante et de graines se prennent également comme galactagogue, ainsi que pour traiter l’hypertension et les maladies vénériennes. La décoction de la plante entière est prescrite en cas d’aménorrhée et employée en collyre contre la conjonctivite. A Rodrigues, la plante écrasée est appliquée sur la rougeole et autres éruptions cutanées.

En Amérique du Sud et sur le continent asiatique, on signale des usages médicinaux semblables à ceux évoqués ci-dessus. Dans le sud de l’Inde, le latex est utilisé pour traiter la teigne et la gale. La plante sert également à soigner l’impuissance. On frictionne le cuir chevelu des enfants à l’aide de plantes écrasées pour renforcer les os de leur crâne afin qu’ils puissent porter des poids sur la tête comme les adultes, et on utilise ces plantes écrasées également comme rubéfiant légèrement irritant destiné à traiter l’alopécie. A Trinidad, la décoction de la plante se consomme en cas de fièvre, de grippe, d’hypertension et de maladies vénériennes.

En Afrique de l’Est, le latex sert à soigner la gale des moutons.

Propriétés

Dans un extrait à l’acétone aqueux de la plante entière séchée, on a isolé une série de tanins hydrolysables, notamment des ellagitanins et des gallotanins. Ces tanins sont la pédunculagine, la 1-desgalloyleugéniine, l’eugéniine, la rugosine B, la corilagine, la géraniine, la bixanine, la 5-desgalloylstachyurine, la casuariine, plusieurs dérivés du galloyl-β-D-glucose, plusieurs dérivés de l’hexahydroxydiphénoyl-D-glucose, l’acide mallotinique, ainsi que le 1-O-galloyl-3,6-(R)-valonéayl-β-D-glucose, un isomère de l’acide mallotinique. Parmi les flavonoïdes isolés dans les parties aériennes, on trouve le kaempférol, la cosmosiine ( apigénine-7-glucoside), la quercétine, la quercétine-3-β-galactoside, la quercétine-3-rhamnoside de même que la β-amyrine, le β-sitostérol, le campestérol, le stigmastérol, l’épitaraxérol, le n-hexacosanol, l’euphorbol, le 24-méthylène cycloarténol et le cholestérol. En outre, les composés suivants ont été isolés dans les parties aériennes: le 12-désoxy-4-β-hydroxyphorbol-13-dodécanoate-20-acétate, le 12-désoxy-4-β-hydroxyphorbol-13-phénylacétate-20-acétate et le 12-désoxyphorbol-13,20-diacétate. Tant les flavonoïdes que les tanins auraient une action anti-inflammatoire, analgésique, hémostatique, antithrombique, anti-oxydante et vasoprotectrice. Les flavonoïdes ont par ailleurs des propriétés antivirales, anti-allergiques, anti-inflammatoires, et antitumorales. L’huile essentielle extraite des feuilles a une odeur piquante et une saveur irritante et elle contient du cymol, du carvacrol, du limonène, des sesquiterpènes et de l’acide salicylique. L’huile essentielle entre dans la fabrication de savons médicinaux destinés à traiter l’érysipèle, de pulvérisations pour éloigner les mouches et les moustiques et d’un vermifuge pour chiens.

Un extrait préparé avec 1,5% de HCl a inhibé la croissance des bactéries gram-positives (Bacillus subtilis) et gram-négatives (Escherichia coli). Les extraits à l’acétate d’éthyle et au chloroforme des parties aériennes ont bloqué le développement d’Escherichia coli et de Shigella flexneri in vitro. L’extrait à l’acétate d’éthyle s’est aussi avéré actif contre Shigella flexneri in vivo; en effet, 80% des souris infectées ont été guéries après avoir reçu par voie orale 1500 μg/jour. Les extraits à l’éthanol et à l’eau de la plante entière ont fait ressortir une nette activité antifongique contre les dermatophytes Trichophyton mentagrophytes et Trichophyton verrucosum in vitro et in vivo chez des veaux. L’extrait à l’éther de la plante entière a montré une importante activité contre l’acarien Sarcoptes scabei responsable de la gale.

Plusieurs extraits de la plante entière ainsi que des composés purs (le 3-O-galloyl-4,6-(S)- hexahydroxydiphénoyl-D-glucose, la rugosine B et le 1,3,4,6-tétra-O-galloyl-K-β-D-glucose) possèdent des activités anti-oxydantes. D’autre part, le 3-O-galloyl-4,6-(S)-hexahydroxydiphénoyl-D-glucose et la fraction à l’acétate d’éthyle de l’extrait ont montré également une nette activité contre le virus Herpes simplex de type 2 in vitro d’une manière dose-dépendante. L’extrait à l’acétate d’éthyle a sensiblement réduit le pouvoir infectant du virus à une concentration de 4 μg/ml, alors que de son côté le 3-O-galloyl-4,6-(S)- hexahydroxydiphénoyl -D-glucose le diminuait de manière significative à une concentration de 0,5 μg/ml. Plusieurs dérivés du galloyl-β-D-glucose ont montré une cytotoxicité notable contre une série de lignées de cellules tumorales humaines.

Lors d’essais en pots, l’infection de Vigna radiata (L.) R.Wilczek par le virus de la maladie bronzée de la tomate (TSWV) a été évitée en pulvérisant les plantes dans un premier temps d’extraits à l’eau de plantes entières d’Euphorbia thymifolia.

Falsifications et succédanés

Euphorbia thymifolia ressemble à Euphorbia prostrata L. et a des usages médicinaux similaires.

Description

  • Plante herbacée annuelle, monoïque, prostrée, pourvue de branches atteignant 25 cm de long, à nombreuses racines adventives; tiges contenant du latex.
  • Feuilles opposées, distiques, simples; stipules linéaires, d’environ 1 mm de long, profondément 2–3-dentées; pétiole d’environ 0,5 mm de long; limbe ovale, jusqu’à 8 mm × 4 mm, base inégale, un côté cunéiforme, l’autre côté arrondi, apex arrondi, bords superficiellement dentés, glabre au-dessus, à poils longs et disséminés au-dessous.
  • Inflorescence: groupes de fleurs terminaux ou axillaires appelés “cyathes”, sur de courtes pousses feuillées; cyathe presque sessile, d’environ 0,5 mm × 0,5 mm, à involucre en entonnoir, à lobes triangulaires, minuscules, à bord poilu, glandes 4, minuscules, presque circulaires, rouges, à très petits appendices rouges, chaque involucre contenant 1 fleur femelle entourée de quelques fleurs mâles.
  • Fleurs unisexuées; fleurs mâles sessiles, bractéoles en forme de poils, périanthe absent, étamine d’environ 1 mm de long; fleurs femelles presque sessiles, avec périanthe en bourrelet, ovaire supère, glabre, 3-loculaire, styles 3, minuscules, bifides.
  • Fruit: capsule à 3 lobes aigus, presque sessile, d’environ 1 mm × 1 mm, base tronquée, à poils courts, contenant 3 graines.
  • Graines coniques, d’environ 0,5 mm de diamètre, à 4 angles aigus, à rides superficielles transversales, brun rougeâtre, dépourvues de caroncule.

Autres données botaniques

Le genre Euphorbia comprend près de 2000 espèces réparties dans le monde entier, dont au moins 750 présentes en Afrique continentale et environ 150 à Madagascar et sur les îles de l’océan Indien. Euphorbia thymifolia appartient au sous-genre Chamaesyce, section Chamaesyce, groupe de plantes herbacées annuelles ou parfois vivaces aux stipules bien visibles, qui se caractérise en outre par la tige principale qui avorte dès le stade du semis, la plante n’étant alors plus composée que d’une inflorescence ombelliforme élargie à ramification dichotomique, des bractées florales apparaissant comme des feuilles normales, des cyathes solitaires ou par groupes de 5 au maximum sur des cymes densément feuillées, 4 glandes involucrales à appendices pétaloïdes ou entières et des graines coniques dépourvues de caroncule. Plusieurs autres Euphorbia spp. appartenant à cette section sont employées en médecine.

Euphorbia glanduligera

Euphorbia glanduligera Pax se rencontre en Namibie, au Botswana et en Afrique du Sud. En Namibie, on broie les feuilles fraîches ou séchées au soleil et on en frictionne des scarifications sur la poitrine des femmes qui allaitent pour augmenter la lactation.

Euphorbia polycnemoides

On trouve Euphorbia polycnemoides Hochst. ex Boiss. depuis le Sénégal jusqu’en Somalie et vers le sud jusqu’au Malawi et à la Zambie. Il est également présent dans la péninsule arabique. Au Nigeria, les usages médicinaux sont semblables à ceux d’Euphorbia convolvuloides Hochst.; les feuilles écrasées et mélangées à de l’huile de palme sont appliquées sur les exanthèmes qui accompagnent la rougeole, la varicelle ou naguère la variole pour les assécher. Les feuilles écrasées se prennent contre la diarrhée et l’infusion de feuilles séchées contre la dysenterie. En revanche, l’infusion de la plante entière est administrée par voie orale ou en lavement pour ses effets laxatifs. L’extrait de la plante se prend en cas de toux, de maux de gorge, d’asthme et de bronchite. En Tanzanie, la décoction de la plante entière, mélangée à la plante entière d’Euphorbia convolvuloides, se prescrit pour traiter la dysenterie. Les femmes se frictionnent la poitrine de latex pour stimuler la lactation. La plante est broutée par les moutons et les chameaux.

Croissance et développement

Euphorbia thymifolia a une croissance très rapide puisqu’il achève son cycle de vie en l’espace de 3–4 mois; il peut fleurir et fructifier tout au long de l’année sous des climats tropicaux chauds. La pollinisation est assurée par les insectes.

Ecologie

Euphorbia thymifolia est une adventice commune des terres cultivées et des terrains vagues, souvent sur des sols sableux ou graveleux, jusqu’à 1650 m d’altitude.

Multiplication et plantation

La germination d’Euphorbia thymifolia a lieu au début de la saison des pluies, voire toute l’année si elle dispose de suffisamment d’eau.

Maladies et ravageurs

Euphorbia thymifolia est l’hôte des nématodes à galles Meloidogyne javanica et Rotylenchulus reniformis.

Traitement après récolte

La matière végétale est lavée et employée fraîche, ou bien séchée en vue d’un usage ultérieur.

Ressources génétiques

Euphorbia thymifolia ayant une répartition pantropicale et étant une adventice, elle n’est pas menacée d’érosion génétique.

Perspectives

Euphorbia thymifolia a de nombreux usages médicinaux locaux, mais a aussi révélé des activités antibactériennes et antifongiques de même que des effets inhibiteurs contre le virus Herpes de type 2. Même si des recherches considérables ont déjà été menées sur le plan chimique et pharmacologique, il n’en demeure pas moins qu’il faut les poursuivre afin d’évaluer le potentiel de la plante.

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Sources de l'illustration

  • Berhaut, J., 1975. Flore illustrée du Sénégal. Dicotylédones. Volume 3. Connaracées à Euphorbiacées. Gouvernement du Sénégal, Ministère du Développement Rural et de l’Hydraulique, Direction des Eaux et Forêts, Dakar, Senegal. 634 pp.

Auteur(s)

  • D.M. Mosango, c/o Laboratory of Natural Sciences, Lycée Français Jean Monnet de Bruxelles (LFB), Avenue du Lycée Français 9, 1180 Brussels, Belgium

Citation correcte de cet article

Mosango, D.M., 2008. Euphorbia thymifolia L. In: Schmelzer, G.H. & Gurib-Fakim, A. (Editors). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Netherlands. Consulté le 13 décembre 2024.


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