Erythrophleum ivorense (PROTA)
Introduction |
Importance générale | |
Répartition en Afrique | |
Répartition mondiale | |
Stimulant | |
Colorant / tanin | |
Médicinal | |
Bois d'œuvre | |
Bois de feu | |
Erythrophleum ivorense A.Chev.
- Protologue: Vég. util. Afr. trop. Franç. 5 : 178 (1909).
- Famille: Caesalpiniaceae (Leguminosae - Caesalpinioideae).
Noms vernaculaires
- Lim du Gabon, tali (Fr).
- Ordeal tree, sasswood tree (En).
- Mancone (Po).
Origine et répartition géographique
Erythrophleum ivorense est présent de la Gambie à la Centrafrique et au Gabon.
Usages
L’écorce, qui est vendue sous l’appellation d’ “écorce de tali”, “sassy-bark”, “mancona bark” ou “casca bark”, a plusieurs usages médicinaux. L’extrait d’écorce s’ingère en Sierra Leone comme émétique et laxatif, et il s’emploie en externe pour soulager les douleurs. En Côte d’Ivoire, on frictionne la peau avec de l’eau dans laquelle on a écrasé de l’écorce de jeunes rameaux d’Erythrophleum ivorense pour traiter la variole.
L’écorce et parfois les graines servent couramment comme poison de chasse et d’épreuve. Au Liberia et au Gabon, l’écorce d’Erythrophleum ivorense est préférée à celle d’Erythrophleum suaveolens (Guill. & Perr.) Brenan. En Sierra Leone, elle s’utilise comme poison pour la pêche.
Le bois d’œuvre d’Erythrophleum ivorense est commercialisé sous les appellations “erun”, “missanda”, “sasswood”, “alui”, “bolondo” ou “tali”. C’est un bois assez dur et assez lourd, qui convient à la menuiserie, la parqueterie, les traverses de chemin de fer, les ouvrages des ports et des quais, le tournage, la construction et les ponts. Il sert aussi en construction navale et pour fabriquer des moyeux. Il fait un excellent charbon de bois et un bon bois de feu. En Sierra Leone et en Côte d’Ivoire, l’écorce est utilisée pour le tannage. La décoction d’écorce ajoutée à du vin de palme en fermentation rendrait paraît-il la boisson plus corsée.
Production et commerce international
D’habitude, dans les statistiques commerciales, les bois d’œuvre d’Erythrophleum ivorense et d’Erythrophleum suaveolens ne sont pas distingués. En 2005, les exportations camerounaises de grumes d’Erythrophleum (“tali”) s’élevaient à 37 500 m3 et celles de bois scié à 38 600 m3, ce qui plaçait Erythrophleum à la quatrième place des bois d’œuvre du Cameroun. En 2005, le prix franco à bord des grumes se situait à US$ 123–151/m3, selon la qualité. Le principal importateur est la Chine.
Propriétés
La teneur en alcaloïdes d’Erythrophleum ivorense est similaire à celle d’Erythrophleum suaveolens ; seule la répartition des principaux composés diffère. Les premières recherches ont mis en évidence un alcaloïde appelé érythrophléine, mais par la suite on s’est aperçu qu’il s’agissait d’un mélange de différents alcaloïdes doués d’activités similaires. Ces alcaloïdes sont les esters d’acides diterpéniques tricycliques, dont il existe essentiellement 2 types : les diméthylaminoéthylesters et les monométhylaminoéthylesters (nor-alcaloïdes). En outre, on a découvert des composés dans lesquels la liaison amine est remplacée par une liaison amide, mais on ne sait pas bien s’il s’agit de composés naturels ou d’artefacts. Les principaux composés que contient l’écorce sont des alcaloïdes du type diméthylaminoéthylester : la cassaïne, la cassaïdine et l’érythrophléguine, mais aucun alcaloïde dominant du type amide. La teneur en alcaloïdes de l’écorce oscille de 0,2% à 1,1%. A forte dose, l’extrait d’écorce est un poison cardiaque extrêmement puissant et foudroyant qui, chez les animaux à sang chaud, déclenche un souffle court, des crises et un arrêt cardiaque en quelques minutes.
Les alcaloïdes ont un effet cardiostimulant qui ressemble à celui des cardénolides que sont la digitoxine (de Digitalis) et l’ouabaïne (de Strophanthus gratus (Wall. & Hook.) Baill.), mais qui est de très courte durée, car les alcaloïdes sont rapidement métabolisés dans l’organisme. La cassaïne et la cassaïdine ont de puissants effets anesthésiques et diurétiques, et elles augmentent les contractions de l’intestin et de l’utérus. Outre une augmentation des contractions cardiaques en systole, les alcaloïdes ont également montré leur capacité à les augmenter en diastole. Par ailleurs, la cassaïdine a des effets dépressifs tandis que la cassaïne provoque un violent état d’excitation. Bien que la teneur en alcaloïdes des graines soit nettement plus faible que celle de l’écorce de la tige, les graines sont plus toxiques. Cette forte activité est due à une puissante saponine hémolytique, qui agit en synergie avec les alcaloïdes.
Les bois d’Erythrophleum ivorense et d’Erythrophleum suaveolens ne sont pas différenciés dans le commerce, et la description qui suit s’applique aux deux espèces.
Le bois de cœur est brun jaunâtre à brun rougeâtre, il fonce à l’exposition, il est parfois rayé et se démarque nettement de l’aubier qui est large de 3–6 cm et de couleur jaune crème. Le bois est contrefil, le grain grossier. Le bois est moyennement lustré.
La densité est d’environ 900 kg/m3 à 12% d’humidité. Le bois sèche lentement, et les risques de gauchissement et de gerces sont importants. Les taux de retrait du bois vert à anhydre sont de 5,1–5,8% radialement et de 8,4–8,6% tangentiellement. Une fois sec, le bois est moyennement stable en service.
A 12% d’humidité, le module de rupture est de 99–162 N/mm2, le module d’élasticité de 10 550–19 500 N/mm2, la compression axiale de 56–97 N/mm2 et la dureté Janka de flanc de 13 000 N.
Le bois est difficile à scier ; on recommande l’utilisation d’une lame de scie stellitée. Le fini est généralement beau, mais le rabotage peut être difficile en raison du contrefil. Un pré-perçage est nécessaire pour les clous et les vis. Les propriétés de collage sont satisfaisantes.
C’est un bois durable qui résiste aux champignons, aux insectes foreurs des bois secs et aux termites. Il convient pour un usage en contact avec le sol. Il ne laisse pas pénétrer les produits de conservation. La sciure peut irriter les muqueuses et provoquer des allergies et de l’asthme chez les ouvriers des scieries.
Falsifications et succédanés
Les alcaloïdes d’Erythrophleum ont une activité pharmacologique similaire à celle de la digitoxine et de l’ouabaïne. Les bois d’œuvre d’Erythrophleum ivorense et d’Erythrophleum suaveolens sont commercialisés indistinctement sous les dénominations commerciales “tali”, “erun”, “bolondo” et “alui”. Le bois d’œuvre de Pachyelasma tessmannii (Harms) Harms ressemble à celui d’Erythrophleum d’où son nom commercial de “faux tali”. Le bois d’Erythrophleum peut se substituer à celui de l’azobé (Lophira alata Banks ex P.Gaertn.).
Description
Arbre de grande taille, atteignant 40 m de haut ; fût cylindrique, mais parfois cannelé à la base, avec ou sans contreforts ; écorce écailleuse, souvent fissurée, grise, écorce interne rougeâtre, granuleuse ; jeunes rameaux à poils bruns. Feuilles alternes, composées bipennées à 2–4 paires de pennes ; stipules minuscules ; pétiole de 2–7 cm de long, rachis de 5–15 cm long ; folioles alternes, (6–)8–14 par penne, elliptiques à ovales, atteignant 8,5 cm × 4 cm, base asymétrique, apex courtement acuminé. Inflorescence : panicule axillaire ou terminale constituée de grappes spiciformes atteignant 8 cm de long, à courts poils brun rougeâtre. Fleurs bisexuées, régulières, 5-mères, brun-rouge ; pédicelle d’environ 1 mm de long, courtement poilu ; calice d’environ 1,5 mm de long, lobes d’environ 0,5 mm de long ; pétales étroitement obovales, d’environ 2 mm × 0,6 mm, densément poilus ; étamines 10, libres, de 2–3,5 mm de long ; ovaire supère, à long poils laineux, 1-loculaire, stigmate largement pelté. Fruit : gousse plate, elliptique, déhiscente, de 5–10 cm × 3–5 cm, base arrondie, apex obtus ou arrondi, épaisse et coriace, pendante, à 2–6(–10) graines. Graines ovoïdes, comprimées, d’environ 13 mm × 9 mm × 5 mm.
Autres données botaniques
Le genre Erythrophleum comprend environ 10 espèces, dont 4 ou 5 se rencontrent en Afrique continentale, 1 à Madagascar, 3 en Asie orientale et 1 en Australie. Ce genre est l’un des rares parmi les Caesalpiniaceae chez lesquels on ait trouvé des alcaloïdes. Erythrophleum ivorense et Erythrophleum suaveolens partagent de nombreux usages, les mêmes noms vernaculaires et commerciaux et les mêmes propriétés, ce qui fait qu’on les confond souvent. En particulier, les résultats des premières études pharmacologiques sont obscurcis par des identifications douteuses. Mais les 2 espèces diffèrent par leur écologie, certaines de leurs caractéristiques morphologiques et le profil alcaloïdique de l’écorce. Ce n’est que dans les forêts semi-décidues qu’on trouve Erythrophleum ivorense aux côtés d’Erythrophleum suaveolens, lequel s’étend jusqu’à des milieux plus secs comme les savanes boisées. Mais il est souvent difficile de distinguer les deux espèces. Les folioles d’Erythrophleum suaveolens sont souvent plus larges, ses inflorescences plus larges (souvent de 1,5 cm, contre 1 cm chez Erythrophleum ivorense) et ses gousses sont plus longues.
Anatomie
Description anatomique du bois (codes IAWA pour les bois feuillus) :
- Cernes de croissance : (1 : limites de cernes distinctes) ; (2 : limites de cernes indistinctes ou absentes).
- Vaisseaux : 5 : bois à pores disséminés ; 13 : perforations simples ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; 23 : ponctuations alternes (en quinconce) de forme polygonale ; 26 : ponctuations intervasculaires moyennes (7–10 μm) ; 29 : ponctuations ornées ; 30 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles distinctes ; semblables aux ponctuations intervasculaires en forme et en taille dans toute la cellule du rayon ; 43 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux ≥ 200 μm ; 46 : ≤ 5 vaisseaux par millimètre carré ; 47 : 5–20 vaisseaux par millimètre carré ; 58 : gomme ou autres dépôts dans les vaisseaux du bois de cœur.
- Trachéides et fibres : 61 : fibres avec des ponctuations simples ou finement (étroitement) aréolées ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; 69 : fibres à parois fines à épaisses ; 70 : fibres à parois très épaisses.
- Parenchyme axial : 79 : parenchyme axial circumvasculaire (en manchon) ; 80 : parenchyme axial circumvasculaire étiré ; 81 : parenchyme axial en losange ; (83 : parenchyme axial anastomosé) ; (84 : parenchyme axial paratrachéal unilatéral) ; 91 : deux cellules par file verticale ; 92 : quatre (3–4) cellules par file verticale ; (93 : huit (5–8) cellules par file verticale).
- Rayons : (96 : rayons exclusivement unisériés) ; (97 : rayons 1–3-sériés (larges de 1–3 cellules)) ; 104 : rayons composés uniquement de cellules couchées ; 115 : 4–12 rayons par mm ; 116 : ≥ 12 rayons par mm.
- Inclusions minérales : (136 : présence de cristaux prismatiques) ; (142 : cristaux prismatiques dans les cellules cloisonnées du parenchyme axial).
Croissance et développement
Erythrophleum ivorense fleurit pendant la saison des pluies. La formation de nodules a été observée dans les forêts pluviales primaires et le rhizobium qui en est responsable appartient au genre Bradyrhizobium. En Côte d’Ivoire, l’augmentation annuelle moyenne observée du diamètre du fût est de 6,5 mm, et en Centrafrique de 4,5 mm.
Ecologie
Erythrophleum ivorense est présent dans les forêts primaires et secondaires sempervirentes et les forêts humides semi-décidues. Erythrophleum ivorense est surtout un arbre de forêt secondaire ancienne.
Multiplication et plantation
On a classé Erythrophleum ivorense dans la catégorie des espèces non pionnières demandeuses de lumière. On trouve souvent des semis dans les petites clairières de forêts. Erythrophleum ivorense peut se multiplier en pépinière ; les semences mettent 3 semaines à germer. Une inoculation avec Bradyrhizobium est bénéfique et donne lieu à une augmentation de la hauteur et du diamètre d’environ 40% au bout de 4 mois.
Gestion
Erythrophleum ivorense est généralement un arbre qui pousse de façon disséminée dans les forêts. Au Gabon, on a signalé un volume moyen de fûts de 1,4 m3/ha. Au Libéria, pour des arbres dont le fût a un diamètre minimal de 60 cm, la densité moyenne est de 0,7 arbre/ha. Un reboisement avec Erythrophleum ivorense constitue une possibilité dans les forêts dégradées dans lesquelles une régénération d’espèces importantes économiquement est improbable. Au Gabon, la méthode de la coupe à blanc est meilleure que la plantation d’enrichissement ; 6 ans après la plantation, le taux de reprise était de 97% pour la première méthode contre 79% pour la seconde, la hauteur de 16 m contre 11 m, et le diamètre du fût de 13,6 cm contre 6,8 cm.
Récolte
Les vieux spécimens d’Erythrophleum ivorense souffrent souvent d’une pourriture du cœur. L’écorce d’Erythrophleum ivorense se récolte dans la nature au fur et à mesure des besoins.
Traitement après récolte
Les grumes coulent dans l’eau, ce qui les rend impropres à un transport par flottage par voie fluviale.
Ressources génétiques
Erythrophleum ivorense est souvent abondant dans les forêts sempervirentes d’Afrique occidentale et centrale. Si l’exploitation d’Erythrophleum ivorense pour son bois d’œuvre est apparemment en nette augmentation au Cameroun, rien n’indique encore que l’espèce soit soumise à une trop forte pression.
Perspectives
Erythrophleum ivorense contient des composés intéressants du point de vue pharmacologique qui justifient l’approfondissement des recherches dans ce domaine. L’usage interne de remèdes non purifiés à base d’Erythrophleum ivorense est extrêmement dangereux. Les différences entre les ingrédients actifs d’un arbre à l’autre dans une seule population sont importantes, ainsi que les différences de composition liées à l’âge de la plante. Bien qu’Erythrophleum ivorense ait dernièrement acquis beaucoup d’importance pour son bois d’œuvre, surtout au Cameroun, on ne sait en revanche que peu de choses sur les bonnes pratiques de conduite à adopter en vue d’une récolte durable en forêt naturelle.
Références principales
- Aubréville, A., 1959. La flore forestière de la Côte d’Ivoire. Deuxième édition révisée. Tome premier. Publication No 15. Centre Technique Forestier Tropical, Nogent-sur-Marne, France. 369 pp.
- Aubréville, A., 1968. Légumineuses - Caesalpinioidées (Leguminosae - Caesalpinioideae). Flore du Gabon. Volume 15. Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris, France. 362 pp.
- Burkill, H.M., 1995. The useful plants of West Tropical Africa. 2nd Edition. Volume 3, Families J–L. Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. 857 pp.
- Chudnoff, M., 1980. Tropical timbers of the world. USDA Forest Service, Agricultural Handbook No 607, Washington D.C., United States. 826 pp.
- CIRAD Forestry Department, 2003. Tali. [Internet] Tropix 5.0. http://tropix.cirad.fr/ afr/tali.pdf. May 2006.
- Cronlund, A., 1976. The botanical and phytochemical differentiation between Erythrophleum suaveolens and E. ivorense. Planta Medica 29(2): 123–128.
- de Saint-Aubin, G., 1963. La forêt du Gabon. Publication No 21 du Centre Technique Forestier Tropical, Nogent-sur-Marne, France. 208 pp.
- ITTO, 2004. Annual review and assessment of the world timber situation. International Timber Trade Organisation. Yokohama, Japan. 255 pp.
- Neuwinger, H.D., 1996. African ethnobotany: poisons and drugs. Chapman & Hall, London, United Kingdom. 941 pp.
- Richter, H.G. & Dallwitz, M.J., 2000. Commercial timbers: descriptions, illustrations, identification, and information retrieval. [Internet]. Version 18th October 2002. http://delta-intkey.com/wood/index.htm. May 2006.
Autres références
- Bakarr, M.I. & Janos, D.P., 1996. Mycorrhizal associations of tropical legume trees in Sierra Leone, West Africa. Forest Ecology and Management 89(1–3): 89–92.
- Diabate, M., Munive, A., Miana de Faria, S., Ba, A., Dreyfus, B. & Galiana, A., 2005. Occurrence of nodulation in unexplored leguminous trees native to the West African tropical rainforest and inoculation response of native species useful in reforestation. New Phytologist 166(1): 231–239.
- Durrieu de Madron, L., Nasi, R. & Détienne, P., 2000. Accroissements diamétriques de quelques essences en forêt dense africaine. Bois et Forêts des Tropiques 263(1): 63–74.
- Hegnauer, R. & Hegnauer, M., 1996. Chemotaxonomie der Pflanzen. Band 11b-1. Birkhäuser Verlag, Basel, Switzerland. 500 pp.
- Hogberg, P. & Alexander, I.J., 1995. Roles of root symbioses in African woodland and forest: evidence from 15N abundance and foliar analysis. Journal of Ecology 83(2): 217–224.
- InsideWood, undated. [Internet] http://insidewood.lib.ncsu.edu/search/. May 2007.
- Koumba Zaou, P., Mapaga, D., Nze Nguema, S. & Deleporte, P., 1998. Croissance de 13 essences de bois d’oeuvre plantées en forêt Gabonaise. Bois et Forêts des Tropiques 256(2): 21–32.
- Siepel, A., Poorter, L. & Hawthorne, W.D., 2004. Ecological profiles of large timber species. In: Poorter, L., Bongers, F., Kouamé, F.N. & Hawthorne, W.D. (Editors). Biodiversity of West African forests. An ecological atlas of woody plant species. CABI Publishing, CAB International, Wallingford, United Kingdom. pp. 391–445.
- Sprent, J., 2005. West African legumes: the role of nodulation and nitrogen fixation. New Phytologist 167: 321–323.
- Voorhoeve, A.G., 1979. Liberian high forest trees. A systematic botanical study of the 75 most important or frequent high forest trees, with reference to numerous related species. Agricultural Research Reports 652, 2nd Impression. Centre for Agricultural Publishing and Documentation, Wageningen, Netherlands. 416 pp.
Sources de l'illustration
- Voorhoeve, A.G., 1979. Liberian high forest trees. A systematic botanical study of the 75 most important or frequent high forest trees, with reference to numerous related species. Agricultural Research Reports 652, 2nd Impression. Centre for Agricultural Publishing and Documentation, Wageningen, Netherlands. 416 pp.
Auteur(s)
- C.H. Bosch, PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
Citation correcte de cet article
Bosch, C.H., 2006. Erythrophleum ivorense A.Chev. In: Schmelzer, G.H. & Gurib-Fakim, A. (Editors). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Netherlands. Consulté le 21 décembre 2024.
- Voir cette page sur la base de données Prota4U.