Eichhornia crassipes (Pharmacopées en Guyane)
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Sommaire
Eichhornia crassipes (Mart.) Solms-Laubach
Synonymie
- Heteranthera formosa Miq.
Noms vernaculaires
- Créole : zoreille bourrique [zòrè-bourik, zoréy-bourik].
- Wayãpi : polelo, timãuya.
- Palikur : du aβan.
- Français : jacinthe d’eau.
- Portugais : aguapé.
Écologie, morphologie
Plante aquatique flottante des marais et des biefs calmes des grands cours d’eau.
Collections de référence
Grenand 1002, 1887bis.
Emplois
Chez les Wayãpi, les pétioles renflés servant de flotteurs à la plante sont préparés en décoction et utilisés en bain fébrifuge, dans le haut Oyapock et bus, comme antidiarrhéique, dans le moyen Oyapock [1]. Pour l’utilisation symbolique comme fortifiant chez les enfants, cf. Cissus tuberosa (Vitacées).
Étymologie
- Créole : zoreille bourrique, « oreille d’âne », en raison de la forme de la feuille.
- Wayãpi : polelo, de pole, « arbre Senna alata (Caesalpiniacées) » et o, « feuille », « feuille de Senna alata » à cause de la ressemblance des feuilles des deux espèces ; timãuya, de timã, « jambe », u, « grosse » et ya, « maître », « maître des grosses jambes », en raison de son utilisation comme fortifiant.
- Palikur : du aβan, de duway, « poisson-feuille (Polycentrus schomburgkii) » et aβan, « plante, feuille ».
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- ↑ Il est remarquable que cette espèce soit utilisée dans une région où elle est peu commune, alors qu'elle ne semble pas connaître d’usage dans la zone côtière où elle abonde dans les marécages et les cours d’eau lents.