Diospyros crassiflora (PROTA)
Introduction |
Importance générale | |
Répartition en Afrique | |
Répartition mondiale | |
Médicinal | |
Bois d'œuvre | |
Bois de feu | |
Statut de conservation | |
Diospyros crassiflora Hiern
- Protologue: Monogr. Eben. : 260 (1873) ; Trans. Camb. Phil. Soc. 12: 260 (1873).
- Famille: Ebenaceae
Noms vernaculaires
- Ebène d’Afrique, ébène noire, ébénier véritable du Gabon (Fr).
- African ebony, West African ebony, Benin ebony (En).
Origine et répartition géographique
Diospyros crassiflora est présent du sud du Nigéria jusqu’en Centrafrique, et vers le sud jusqu’au Gabon et en R.D. du Congo.
Usages
Le bois de cœur noir (commercialisé sous le nom de “mevini” au Cameroun, d’ “ébano” en Guinée équatoriale et d’ “evila” au Gabon) est utilisé pour la parqueterie lourde, les boiseries intérieures, la construction navale, la charronnerie, le mobilier, l’ébénisterie, les instruments de musique (notamment les touches noires des pianos, mais aussi les touches des guitares), les équipements de précision, le tournage, la sculpture, les manches de couteaux et les dos de brosses. L’aubier, parfois même le bois de cœur, servent à la fabrication de poteaux, de piliers, de corps de véhicules, d’instruments agricoles, de jouets, d’articles de fantaisie et de sport, de peignes, d’échelles, de caisses, de cageots, d’arbalètes, de placages et de contreplaqué. Le bois sert également de bois de feu.
En médecine traditionnelle, la décoction d’écorce est prescrite en breuvage pour traiter les problèmes ovariens, et la poudre d’écorce est appliquée sur les plaies et les lésions. Le jus de feuille est employé en instillation oculaire contre l’inflammation des yeux. Au Gabon, l’écorce est mélangée au bois de cœur de Pterocarpus soyauxii Taub. pour soigner le pian.
Production et commerce international
Le bois de Diospyros crassiflora est considéré comme la véritable ébène d’Afrique et constitue depuis fort longtemps un important produit d’exportation du Nigeria, du Cameroun et du Gabon. Le total des volumes exportés de ces pays est inconnu, mais il est faible actuellement à cause du déclin des peuplements. Dans les années 1960, le Cameroun exportait chaque année près de 70 m³ de bois contre 56 m³ en 1972, alors qu’en 1960 le Gabon en exportait 130 m³ contre 35 m³ en 1994. A l’heure actuelle, tant l’exportation que l’utilisation du bois nécessite une autorisation spéciale au Cameroun. C’est la R.D. du Congo qui en serait actuellement le principal exportateur. Les objets sculptés haut de gamme sont particulièrement prisés des touristes.
Propriétés
Le bois de cœur est d’un noir de jais à noir-brun ou brun foncé strié de noir. Il se distingue nettement de l’aubier, rosé à rouge pâle à la coupe, qui fonce au brun rougeâtre pâle à l’air et qui mesure 12 cm d’épaisseur. Le fil est droit, parfois contrefil ou madré, le grain est fin.
C’est un bois lourd qui a une densité de 900–1010 kg/m³ à 12% d’humidité. Il sèche à l’air lentement, avec des risques élevés de déformation et de gerces, mais lorsqu’il est de petite dimension il peut sécher assez rapidement, sans trop d’altération. Les taux de retrait sont élevés : de l’état vert à 12% d’humidité, ils sont d’environ 5,5% dans le sens radial et de 6,5% dans le sens tangentiel, alors que de l’état vert à anhydre ils sont de 7,0% radialement et de 11,0% tangentiellement. Une fois sec, le bois est souvent très peu stable en service.
A 12% d’humidité, le module de rupture est de 130–179 N/mm², le module d’élasticité de 15 500–18 900 N/mm², la compression axiale de 58–88 N/mm², le cisaillement de 17 N/mm, la dureté Janka de flanc de 14 320 N et la dureté Monnin de 7,0.
C’est un bois qui se scie et se travaille difficilement, en émoussant sérieusement les scies et les lames de coupe. Des lames de scies stellitées et des outils tranchants au carbure de tungstène sont recommandés, et de puissantes machines sont nécessaires pour l’usinage. Les surfaces du bois se polissent parfaitement, mais comme il a tendance au peluchage pendant le rabotage en cas de contrefil ou de fil madré, un angle de coupe réduit est préconisé. Etant sujet au fendage lors du clouage, il est préférable d’effectuer un pré-perçage. Ses caractéristiques de tranchage sont bonnes, bien qu’il faille utiliser des machines puissantes. Celles de collage sont satisfaisantes. Il est recommandé de traiter les surfaces préalablement à l’alcool pour les enduits. Le bois est moyennement durable, car il résiste modérément aux attaques de termites ; en revanche, il est sujet aux attaques de scolytes et de térébrants marins. Il est particulièrement rebelle au traitement avec des produits de conservation. La sciure peut provoquer une dermatite allergique de contact chez les professionnels du bois.
L’écorce de la tige a montré in vitro de remarquables propriétés antibactériennes et antifongiques. La plumbagine, la cyclocanaliculatine, le gerbérinol, le lupéol, la lupénone et l’acide bétulinique ont été isolés de l’écorce de la tige, ainsi qu’une naphtoquinone, la crassiflorone. Certains de ces composés ont également révélé des propriétés antibactériennes et antifongiques.
Falsifications et succédanés
Le bois de Diospyros crassiflora est souvent mélangé à celui d’autres Diospyros spp. africains au bois de cœur noirâtre, telle Diospyros mespiliformis Hochst. ex A.DC. La grenadille d’Afrique (Dalbergia melanoxylon Guill. & Perr.) s’apparente au bois de Diospyros crassiflora et est employée pour les mêmes usages.
Description
- Arbre de taille moyenne atteignant 25 m de haut, dioïque ; fût cylindrique ou cannelé, dépourvu de branches sur 15 m, jusqu’à 120 cm de diamètre, sans contreforts ; surface de l’écorce à fines fissures longitudinales, se desquamant en écailles assez épaisses, gris noirâtre à noire, écorce interne noire et cassante sur la couche externe, rose saumon pâle à bandes crème sur la couche interne ; branches gris-brun rougeâtre, à crevasses longitudinales ; jeunes rameaux glabres.
- Feuilles alternes, simples et entières ; stipules absentes ; pétiole atteignant 1,5 cm de long, sillonné au-dessus, presque glabre ; limbe lancéolé-elliptique à oblong-elliptique, de 10–21 cm × 4–10 cm, cunéiforme à arrondi et légèrement asymétrique à la base, brusquement acuminé à l’apex, finement coriace, presque glabre, vert foncé brillant au-dessus, plus pâle au-dessous, pennatinervé à 5–8 paires de nervures latérales, les nervures les plus fines perpendiculaires aux latérales.
- Inflorescence : fascicule axillaire, souvent sur les branches âgées, à 3–6 fleurs chez l’inflorescence mâle, à 1–2 fleurs chez la femelle.
- Fleurs unisexuées, régulières, presque sessiles ; calice charnu, atteignant 10 mm de long, rouge rosé, à tube légèrement plus long que les (4–)5 lobes ; corolle de 2,5–3 cm de long, charnue, à pubescence courte, blanc rosé, à tube ellipsoïde et à 4–6 lobes courts ; fleurs mâles à nombreuses étamines atteignant 1,5 cm de long, à filets très courts, à ovaire rudimentaire ; fleurs femelles à étamines rudimentaires, à ovaire supère, globuleux, d’environ 5 mm de diamètre, 8–10-loculaire, styles 4–5.
- Fruit : baie ellipsoïde à obovoïde, atteignant 10 cm × 6,5 cm, à pubescence clairsemée à glabre, jaunâtre à maturité, enveloppée à la base par un calice dilaté atteignant 4 cm de diamètre, contenant jusqu’à 10 graines.
- Graines oblongues, jusqu’à 5 cm × 2 cm × 1,5 cm, brun brillant à noires.
Autres données botaniques
Diospyros est un important genre pantropical qui comprend quelque 500 espèces ; en Afrique tropicale, on en compte environ 90 et plusieurs d’entre elles produisent soit un bois d’œuvre de qualité soit des fruits comestibles.
Anatomie
Description anatomique du bois (codes IAWA pour les bois feuillus) :
- Cernes de croissance : 2 : limites de cernes indistinctes ou absentes.
- Vaisseaux : 5 : bois à pores disséminés ; (10 : vaisseaux accolés radialement par 4 ou plus) ; 13 : perforations simples ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; (23 : ponctuations alternes (en quinconce) de forme polygonale) ; 25 : ponctuations intervasculaires fines (4–7 μm) ; 30 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles distinctes ; semblables aux ponctuations intervasculaires en forme et en taille dans toute la cellule du rayon ; 41 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 50–100 μm ; 47 : 5–20 vaisseaux par millimètre carré ; 58 : gomme ou autres dépôts dans les vaisseaux du bois de cœur.
- Trachéides et fibres : 61 : fibres avec des ponctuations simples ou finement (étroitement) aréolées ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; 70 : fibres à parois très épaisses.
- Parenchyme axial : 77 : parenchyme axial en chaînettes ; 78 : parenchyme axial juxtavasculaire ; 86 : parenchyme axial en lignes minces, au maximum larges de trois cellules ; 87 : parenchyme axial en réseau ; 92 : quatre (3–4) cellules par file verticale ; 93 : huit (5–8) cellules par file verticale.
- Rayons : 96 : rayons exclusivement unisériés ; 97 : rayons 1–3-sériés (larges de 1–3 cellules) ; 106 : rayons composés de cellules couchées avec une rangée terminale de cellules dressées et/ou carrées ; 107 : rayons composés de cellules couchées avec 2 à 4 rangées terminales de cellules dressées et/ou carrées ; 108 : rayons composés de cellules couchées avec plus de 4 rangées terminales de cellules dressées et/ou carrées ; (109 : rayons composés de cellules couchées, carrées et dressées en mélange) ; (113 : présence de cellules des rayons avec parois disjointes) ; 116 : ≥ 12 rayons par mm.
- Inclusions minérales : 136 : présence de cristaux prismatiques ; 142 : cristaux prismatiques dans les cellules cloisonnées du parenchyme axial.
Croissance et développement
Diospyros crassiflora a une croissance lente. Dans la forêt naturelle du Cameroun, l’accroissement moyen en diamètre est de 4,5 mm/an pour des arbres qui sont en moyenne de 14,5 m de haut et qui ont en moyenne 50 ans. Cependant, deux arbres étudiés pendant une période de 10 ans dans le centre du Gabon présentaient un taux de croissance annuel moyen de 1 mm de diamètre seulement. Sur une plantation de 50 ans au Cameroun, les arbres dominants atteignaient en moyenne 24 m de haut avec un diamètre de fût de 22 cm, alors que le volume des arbres sur pied était estimé à 320 m³/ha.
Au Cameroun, les arbres fleurissent de février à mai, et au Gabon de septembre à octobre. Les fruits mûrissent 6 mois plus tard environ. Les animaux s’en nourrissent, servant ainsi probablement à en disséminer les graines.
Ecologie
Diospyros crassiflora se rencontre dans la forêt semi-décidue et sempervirente de basses terres jusqu’à 1000 m d’altitude, mais il évite en général les types de forêts les plus humides.
Gestion
Diospyros crassiflora n’est habituellement pas commun dans la forêt, car il pousse normalement de façon isolée ou par petits groupes de 2–3 arbres. Dans l’ouest du Cameroun, on a enregistré, pour des fûts de plus de 15 cm de diamètre, un volume de bois moyen de 0,25 m³/ha. L’arbre rejette bien.
Maladies et ravageurs
Au Cameroun, on a signalé des attaques de Psyllidae et autres insectes défoliateurs contre Diospyros crassiflora.
Récolte
La récolte des arbres se fait selon un régime d’abattage sélectif. Pendant la récolte, une certaine précaution est de mise car les grumes peuvent avoir le cœur mou. Au Gabon et en Centrafrique, le diamètre minimal d’abattage est de 40 cm, contre 60 cm en R.D. du Congo et au Cameroun.
Traitement après récolte
En raison de la forte densité du bois, les grumes ne flottent pas sur l’eau et ne peuvent donc pas être transportées par flottage.
Ressources génétiques
Presque tous les arbres de belle dimension de Diospyros crassiflora ont fait l’objet d’une exploitation intense, quelques peuplements subsistant aux confins de son aire ; en outre, il semblerait que la régénération naturelle de l’espèce soit médiocre. C’est pourquoi Diospyros crassiflora est classé comme étant en danger sur la Liste rouge des espèces menacées de l’UICN.
Perspectives
Bien que le bois d’ébène de Diospyros crassiflora soit très demandé dans le commerce, peu de travaux de recherches ont été menés sur sa multiplication et sa gestion en forêt naturelle. De ce fait, les conditions d’une exploitation durable demeurent encore floues. La production d’un bois de cœur noir de diamètre suffisant pour intéresser le marché des bois d’œuvre nécessite trop de temps, et d’autre part les spécimens de grande taille sont rares. Pour ces deux raisons, toute exploitation commerciale durable semble exclue. Il convient d’approfondir les recherches sur la régénération naturelle afin de protéger l’espèce.
Références principales
- Bolza, E. & Keating, W.G., 1972. African timbers: the properties, uses and characteristics of 700 species. Division of Building Research, CSIRO, Melbourne, Australia. 710 pp.
- Burkill, H.M., 1994. The useful plants of West Tropical Africa. 2nd Edition. Volume 2, Families E–I. Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. 636 pp.
- Dalziel, J.M., 1937. The useful plants of West Tropical Africa. Crown Agents for Overseas Governments and Administrations, London, United Kingdom. 612 pp.
- Dzoyem, J.P., Tangmouo, J.G., Kechia, F.A., Lontsi, D., Etoa, F.X. & Lohoue, P.J., 2006. In vitro antidermatophytic activity of Diospyros crassiflora Hiern [Ebenaceae]. Sudanese Journal of Dermatology 4(1): 10–15.
- Keay, R.W.J., 1989. Trees of Nigeria. A revised version of Nigerian trees (1960, 1964) by Keay, R.W.J., Onochie, C.F.A. & Stanfield, D.P. Clarendon Press, Oxford, United Kingdom. 476 pp.
- Kennedy, D.J., 1936. Forest flora of southern Nigeria. Government Printer, Lagos, Nigeria. 277 pp.
- Letouzey, R. & White, F., 1970. Ebenaceae. Flore du Gabon. Volume 18. Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris, France. 189 pp.
- Neuwinger, H.D., 2000. African traditional medicine: a dictionary of plant use and applications. Medpharm Scientific, Stuttgart, Germany. 589 pp.
- White, F., 1978. The taxonomy, ecology and chorology of African Ebenaceae I. The Guineo Congolian species. Bulletin du Jardin Botanique National de Belgique 48: 245–358.
- White, F., 1987. Ebenaceae. In: Bamps, P. (Editor). Flore d’Afrique centrale. Spermatophytes. Jardin botanique national de Belgique, Brussels, Belgium. 103 pp.
Autres références
- African Regional Workshop (Conservation & Sustainable Management of Trees, Zimbabwe), 1998. Diospyros crassiflora. In: IUCN. 2009 IUCN Red list of threatened species. Version 2009.1. [Internet] http://www.iucnredlist.org. October 2009.
- ATIBT (Association Technique Internationale des Bois Tropicaux), 1986. Tropical timber atlas: Part 1 – Africa. ATIBT, Paris, France. 208 pp.
- Burkhardt, D. & Lebel, J., undated. Taxonomy and biology of jumping plant-lice (Hemiptera: Psylloidea) of Cameroon, including pests of cultivated plants and forest timber and strategies for an integrated pest management. [Internet] http://www.kfpe.ch/ projects/rpdc/ burkhardt.php. October 2009.
- CIRAD Forestry Department, 2009. Ebène d’Afrique. [Internet] Tropix 6.0. http://tropix.cirad.fr/ africa/ebene.pdf. October 2009.
- Foahom, B., 2003. Preliminary investigations on insect pest attacks in a disturbed evergreen forest of south Cameroon. International Forestry Review 6(2): 195–200.
- Maisonneuve, J.F. & Manfredini, M.L. (Editors), 1988. Ebène. Les bois du Gabon. Département de Sciences Naturelles, Institut Pédagogique National, Ministère de l’éducation nationale, Libreville, Gabon. pp. 68–69.
- Meier, E., 2009. The wood database: Gaboon Ebony. [Internet] http://www.wood-database.com/ lumber-identification/hardwoods/ gaboon-ebony. October 2009.
- Owona Ndongo, P.A., Peltier, R., Linjouom, I., Louppe, D., Smektala, G., Beligné, V., Njoukam, R., Tieche, R. & Temgoua, L., 2009. Plantations de bois d’oeuvre en zone équatoriale africaine: cas de l’arboretum de l’Enef de Mbalmayo au sud du Cameroun. Bois et Forêts des Tropiques 299: 37–48.
- Raponda-Walker, A. & Sillans, R., 1961. Les plantes utiles du Gabon. Paul Lechevalier, Paris, France. 614 pp.
- Widodo, S.H., 2001. Crescentia L. In: van Valkenburg, J.L.C.H. & Bunyapraphatsara, N. (Editors). Plant Resources of South-East Asia No 12(2): Medicinal and poisonous plants 2. Backhuys Publishers, Leiden, Netherlands. pp. 191–194.
- UNEP-WCMC, 2006. Contribution to an evaluation of tree species using the new CITES Listing Criteria. UNEP World Conservation Monitoring Centre, Cambridge, United Kingdom. [Internet]. http://www.unep-wcmc.org/ species/tree_study/pdfs/ 1.pdf. October 2009.
- Vivien, J. & Faure, J.J., 1985. Arbres des forêts denses d’Afrique Centrale. Agence de Coopération Culturelle et Technique, Paris, France. 565 pp.
- White, F., 1963. Ebenaceae. In: Hepper, F.N. (Editor). Flora of West Tropical Africa. Volume 2. 2nd Edition. Crown Agents for Oversea Governments and Administrations, London, United Kingdom. pp. 2–15.
- White, L. & Abernethy, K., 1997. A guide to the vegetation of the Lopé Reserve, Gabon. 2nd edition. Wildlife Conservation Society, New York, United States. 224 pp.
- Wilks, C. & Issembé, Y., 2000. Les arbres de la Guinée Equatoriale: Guide pratique d’identification: région continentale. Projet CUREF, Bata, Guinée Equatoriale. 546 pp.
- Worbes, M., Staschel, R., Roloff, A. & Junk, W.J., 2003. Tree ring analysis reveals age structure, dynamics and wood production of a natural forest stand in Cameroon. Forest Ecology and Management 173: 105–123.
Sources de l'illustration
- Vivien, J. & Faure, J.J., 1985. Arbres des forêts denses d’Afrique Centrale. Agence de Coopération Culturelle et Technique, Paris, France. 565 pp.
- White, F., 1987. Ebenaceae. In: Bamps, P. (Editor). Flore d’Afrique centrale. Spermatophytes. Jardin botanique national de Belgique, Brussels, Belgium. 103 pp.
Auteur(s)
- E.A. Obeng, Forestry Research Institute of Ghana (FORIG), University P.O. Box 63, KNUST, Kumasi, Ghana
Consulté le 22 décembre 2024.
- Voir cette page sur la base de données Prota4U.