Diospyros abyssinica (PROTA)
Introduction |
Diospyros abyssinica (Hiern) F.White
- Protologue: Bull. Jard. Bot. Etat 26: 241 (1956).
- Famille: Ebenaceae
Synonymes
- Maba abyssinica Hiern (1873).
Noms vernaculaires
- Black bark, giant diospyros (En).
- Mueluili, mdaa-mwitu (Sw).
Origine et répartition géographique
Diospyros abyssinica est répandu depuis la Guinée et le Mali jusqu’en Erythrée, en Ethiopie et au Kenya, et vers le sud jusqu’en Angola, au Zimbabwe et au Mozambique.
Usages
Le bois de Diospyros abyssinica est utilisé pour la parqueterie lourde, les poteaux, les boiseries intérieures, les étais de mines, le mobilier, l’ébénisterie, les mâts de dhows, les ustensiles agricoles, les instruments de musique, les manches d’outils, les échelles, les jouets, les articles de fantaisie, les pilons, les mortiers, les têtes de clubs de golf, les cannes, la sculpture et le tournage. Il est également demandé pour confectionner les navettes des métiers à tisser le sisal au Kenya. Le bois sert couramment de bois de feu et pour la production de charbon de bois.
Plusieurs parties de la plante sont employées en médecine traditionnelle. Au Ghana, les Krobos utilisent l’écorce et les racines pour soigner différentes maladies. Au Mali, la décoction de feuille et de racine est prescrite contre le paludisme et la dysenterie, et pour favoriser la cicatrisation. En Tanzanie, la décoction de racine est administrée contre la lèpre.
Production et commerce international
En Tanzanie, on considère que le bois convient pour la fabrication de manches de pioches et autres outils. Une production annuelle de 20 000 manches de pioches a été enregistrée dans les années 1960.
Propriétés
Le bois de cœur, jaune blanchâtre à gris-brun pâle, souvent strié de bandes noires irrégulières ou entièrement noir au centre, ne se distingue pas nettement de l’aubier, blanchâtre à jaunâtre, et épais. Le fil est généralement droit, parfois contrefil, le grain habituellement fin. A la coupe, le bois dégage une odeur désagréable.
C’est un bois dur, résistant et moyennement lourd avec une densité de 720–860 kg/m³ à 12% d’humidité. Les taux de retrait sont moyennement élevés, de l’état vert à 12% d’humidité ils sont de 3,7% dans le sens radial et de 6,6% dans le sens tangentiel. Il sèche à l’air correctement, sans trop de déformation ou de fendage, mais avec un risque de grave tuilage pour les planches de plus de 5 cm d’épaisseur. Des planches de 5 cm d’épaisseur mettent environ 5 mois pour sécher à l’air. Le bois est sujet à la déformation lorsqu’il est séché en séchoir, raison pour laquelle il vaut mieux utiliser des programmes avec des températures basses. A 12% d’humidité, le module de rupture est de 114–116 N/mm², le module d’élasticité de 10 800 N/mm², la compression axiale de 51–55 N/mm², le cisaillement de 17 N/mm² et la dureté Janka de flanc de 5380 N.
Le bois se scie bien mais au prix de nombreux efforts et il faut éviter que la sciure mouillée ne s’entasse au bord. Il se travaille à la main de manière satisfaisante. Il se rabote bien selon des angles de coupe classiques de 30°, mais il est recommandé d’utiliser des angles de coupe plus réduits pour le bois scié sur quartier qui présente un fil irrégulier afin d’éviter les déchirures et le peluchage. Il se moulure et se ponce correctement. Le clouage est difficile, c’est pourquoi les avant-trous sont conseillés. Le mortaisage et le perçage sont quelque peu difficiles, ce dernier provoquant des gerces à la sortie. La durabilité du bois est faible car il est sujet aux attaques fongiques et de scolytes, et moyennement sensible à celles des termites. La durée de service lorsqu’il est en contact avec le sol n’est que de 8–12 mois. Le bois n’est que moyennement rebelle à l’imprégnation avec des produits de conservation. La sciure fine pouvant provoquer une dermatite et une irritation du nez et des yeux, il est conseillé de prévoir un système d’aspiration des poussières.
Les extraits de l’écorce de racine sont de puissants inhibiteurs de la 15-lipoxygénase et ont montré une nette activité de piégeage des radicaux libres. Des triterpénoïdes (la bétuline, l’acide bétulinique et le lupéol) ont été isolés de Diospyros abyssinica. Ces composés sont connus pour avoir une activité anti-inflammatoire. Des bis-naphtoquinones (la diospyrine et l’isodiospyrine) ont été isolées de l’écorce. Elles ont montré une activité contre les protozoaires et les tumeurs chez les souris, ainsi qu’une inhibition de l’agrégation plaquettaire.
Description
- Arbre de petite à assez grande taille atteignant 35(–40) m de haut, sempervirent, dioïque ; fût dépourvu de branches sur 18 m, droit et élancé, jusqu’à 60(–75) cm de diamètre, souvent à petits contreforts ; surface de l’écorce lisse chez les jeunes sujets, devenant plus tard rugueuse et se desquamant en bandes ou en lamelles oblongues, grise à vert foncé, brun foncé ou noire, écorce interne fine, fibreuse, jaune-brun, fonçant à l’air ; cime souvent de petite taille et étroite, pourvue de branches à angle droit avec la tige principale ; rameaux retombants et généralement glabres.
- Feuilles alternes, simples et entières ; stipules absentes ; pétiole de 4–8 mm de long ; limbe elliptique à oblong-elliptique, de 3–15,5 cm × 1–5,5 cm, cunéiforme à arrondi à la base, obtus à légèrement acuminé à l’apex, finement coriace, brillant, presque glabre, pennatinervé à 5–12 paires de nervures latérales.
- Inflorescence à l’aisselle des feuilles ou sur les rameaux âgés ; cyme resserrée portant 10–18 fleurs chez les arbres mâles, fascicule à (1–)3–5(–8) fleurs chez les arbres femelles.
- Fleurs unisexuées, régulières, 3–4-mères, blanc crème à jaunâtres, odorantes ; pédicelle de 1–2 mm de long ; fleurs mâles munies d’un calice en coupe d’environ 2 mm de long, corolle de 5–6 mm de long, profondément lobée avec des lobes largement elliptiques, étamines 10–15, de 2–4 mm de long, ovaire rudimentaire ; fleurs femelles munies d’un calice en coupe d’environ 6 mm de long, divisé presque jusqu’à la base, corolle semblable à celle des fleurs mâles, étamines rudimentaires 3–4, ovaire supère, conique, d’environ 4 mm de long, 6-loculaire, style court.
- Fruit : baie ellipsoïde à presque globuleuse de 8–14 mm × 8–9 mm, glabre, jaune à orange, à calice persistant à la base et à style persistant à l’apex, contenant 1(–2) graines.
- Graines globuleuses à ellipsoïdes, d’environ 9 mm × 6 mm, renfermant un albumen lisse.
Autres données botaniques
Diospyros est un important genre pantropical qui comprend près de 500 espèces, dont environ 90 sont présentes en Afrique tropicale et dont plusieurs produisent un bois d’œuvre d’excellente qualité ou bien des fruits comestibles. Il existe une telle variation de forme, de taille, de nervures et d’indumentum des feuilles au sein de la gigantesque aire éco-géographique de Diospyros abyssinica, que l’on a identifié 4 sous-espèces. La subsp. abyssinica couvre l’ensemble de l’aire de répartition de l’espèce, les 3 autres sous-espèces étant limitées à de petites zones d’Afrique orientale et australe.
Anatomie
Description anatomique du bois (codes IAWA pour les bois feuillus) :
- Cernes de croissance : 2 : limites de cernes indistinctes ou absentes.
- Vaisseaux : 5 : bois à pores disséminés ; (7 : vaisseaux en lignes, ou plages, obliques et/ou radiales) ; (10 : vaisseaux accolés radialement par 4 ou plus) ; 13 : perforations simples ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; (23 : ponctuations alternes (en quinconce) de forme polygonale) ; 25 : ponctuations intervasculaires fines (4–7 μm) ; 30 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles distinctes ; semblables aux ponctuations intervasculaires en forme et en taille dans toute la cellule du rayon ; (40 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux ≤ 0 μm) ; 41 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 50–100 μm ; 48 : 20–40 vaisseaux par millimètre carré ; (49 : 40–100 vaisseaux par millimètre carré) ; 58 : gomme ou autres dépôts dans les vaisseaux du bois de cœur.
- Trachéides et fibres : 61 : fibres avec des ponctuations simples ou finement (étroitement) aréolées ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; 70 : fibres à parois très épaisses.
- Parenchyme axial : 77 : parenchyme axial en chaînettes ; 78 : parenchyme axial juxtavasculaire ; 86 : parenchyme axial en lignes minces, au maximum larges de trois cellules ; 92 : quatre (3–4) cellules par file verticale.
- Rayons : 96 : rayons exclusivement unisériés ; (97 : rayons 1–3-sériés (larges de 1–3 cellules)) ; 106 : rayons composés de cellules couchées avec une rangée terminale de cellules dressées et/ou carrées ; 107 : rayons composés de cellules couchées avec 2 à 4 rangées terminales de cellules dressées et/ou carrées ; 116 : ≥ 12 rayons par mm.
- Structure étagée : (118 : tous les rayons étagés) ; 122 : rayons et/ou éléments axiaux irrégulièrement étagés (échelonnés).
- Inclusions minérales : 136 : présence de cristaux prismatiques ; 142 : cristaux prismatiques dans les cellules cloisonnées du parenchyme axial.
Croissance et développement
En général, Diospyros abyssinica est connu pour avoir une croissance lente, mais en Ouganda il semblerait qu’il puisse pousser plus vite lorsqu’il est planté sur des terrains cultivés. Les arbres ont une cime développée pendant toute la saison sèche, mais la plupart des spécimens perdent leurs feuilles au cours de la saison des pluies, à l’apparition des nouveaux bourgeons. Les fruits mûrissent 3 mois environ après la floraison. Plusieurs sortes d’animaux s’en nourrissent, comme les babouins au Ghana, les bulbuls au Malawi et les calaos au Zimbabwe, qui peuvent faire office d’agents de dissémination.
Ecologie
Diospyros abyssinica se rencontre dans une grande variété de types de forêts, ainsi que dans la savane boisée et dans les fourrés. Sur l’ensemble de son aire de répartition, on le trouve à des altitudes de 200–2500 m, l’échelle annuelle moyenne des précipitations étant de 650–2050 mm. Néanmoins, son milieu le plus caractéristique est la forêt humide semi-décidue avec des précipitations bien réparties allant de 1250 à 1500 mm/an. Sa présence en zones plus sèches dépend des apports d’eau le long des cours d’eau, des effluents coulant des affleurements rocheux, ou encore des sols des termitières qui retiennent bien l’eau.
Multiplication et plantation
Habituellement, Diospyros abyssinica est considéré comme une espèce pionnière particulièrement caractéristique des premiers stades de la succession de la forêt, mais elle peut persister dans les forêts anciennes où elle peut même se régénérer à l’ombre. Cependant, la lumière aurait une influence positive sur la germination des graines et la croissance des semis. On trouve souvent des semis à proximité des arbres-mères, mais la mortalité est réputée élevée.
Diospyros abyssinica est uniquement multiplié par graines. On compte 2500–3000 graines par kg. La germination est lente. Au cours d’un essai mené au Kenya, 12% de graines fraîches ont germé au bout de 3 semaines et 20% au bout de 7 semaines. Elles peuvent être conservées pendant plusieurs années à l’abri des insectes. On y ajoute de la cendre pour limiter les dégâts causés par les insectes. Il n’est pas nécessaire de traiter préalablement les graines avant le semis. Les sauvageons servent parfois à la plantation.
Gestion
Les arbres de Diospyros abyssinica peuvent être traités par élagage, étêtage et recépage.
Maladies et ravageurs
Chez les arbres adultes, la pourriture du bout semble courante. Les fruits de Diospyros abyssinica sont sujets aux attaques de la mouche méditerranéenne des fruits (Ceratitis capitata), un ravageur important en arboriculture fruitière.
Ressources génétiques
Etant donné son ample répartition en Afrique tropicale et sa présence dans de nombreux milieux, Diospyros abyssinica ne semble guère menacé d’érosion génétique. Toutefois, il n’est pas commun dans bien des régions d’Afrique de l’Ouest. Rien n’indique qu’il soit surexploité ou qu’il fasse l’objet d’une exploitation non durable.
Perspectives
A l’heure actuelle, le bois de Diospyros abyssinica n’est pas important d’un point de vue commercial. Son bois de cœur n’a ni la couleur noire ni la durabilité exceptionnelle des autres Diospyros spp., mais le bois n’en conserve pas moins localement une certaine importance pour des usages domestiques. Ses propriétés médicinales étant prometteuses, il convient d’approfondir les recherches sur ses activités pharmacologiques en vue de la mise au point de médicaments.
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Sources de l'illustration
- Hawthorne, W. & Jongkind, C., 2006. Woody plants of western African forests: a guide to the forest trees, shrubs and lianes from Senegal to Ghana. Kew Publishing, Royal Botanic Gardens, Kew, United Kingdom. 1023 pp.
- Noad, T. & Birnie, A., 1989. Trees of Kenya. A fully illustrated field guide. Nairobi, Kenya. 281 pp.
- White, F., 1987. Ebenaceae. In: Bamps, P. (Editor). Flore d’Afrique centrale. Spermatophytes. Jardin botanique national de Belgique, Brussels, Belgium. 103 pp.
Auteur(s)
- E.A. Obeng, Forestry Research Institute of Ghana (FORIG), University P.O. Box 63, KNUST, Kumasi, Ghana
Consulté le 6 mars 2025.
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