Dieffenbachia elegans (Pharmacopées en Guyane)

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Caladium schomburgkii
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Dieffenbachia paludicola
Dieffenbachia elegans. Infrutescence avec fruits charnus orangés puis rouges



Dieffenbachia elegans Jonker et Jonker

Noms vernaculaires

  • Créole : —
  • Wayãpi : pulupululi sili, tayau kɨ’ɨy.
  • Palikur : wakaakig kamwi.

Écologie, morphologie

Plante herbacée rare des sous-bois humides de la forêt primaire.

Collections de référence

Grenand 1287 ; Prévost et Grenand 2045.

Emplois

Les divers noms Wayãpi et le nom palikur désignent de manière interchangeable diverses Aracées des sous-bois (cf. Dieffenbachia sp nov. et Spathiphyllum humboldtii). Ces plantes à sève irritante sont considérées comme très dangereuses pour la peau ; l’antidote en est de la cendre frottée sur la brûlure ou, à la rigueur, du sable.

Étymologie

  • Wayãpi
    • 1. pulupululisili, de pulupululi, « Dieffenbachia seguine », sili, « fine, petite ».
    • 2 tayaukɨ’ɨy, de tayau, « pécari à lèvre blanche », kɨ’~ɨy, « piment », « le piment du pécari ». Ce terme fait référence à la fois à la sève irritante de la plante et à la consommation qu’en fait le pécari.
  • Palikur : de wakaakig, « bec d’aigrette » (Heliconia psittacorum, Héliconiacées) et kamwi, « qui ressemble », en raison de la ressemblance des inflorescences.