Combretum erythrophyllum (PROTA)

De PlantUse Français
Aller à : navigation, rechercher
Prota logo vert.gif
Ressources végétales de l'Afrique tropicale
Introduction
Liste des espèces


Importance générale Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svg
Répartition en Afrique Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Répartition mondiale Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Colorant / tanin Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Huile essentielle / exsudat Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Médicinal Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svg
Ornemental Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Fourrage Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg


Combretum erythrophyllum (Burch.) Sond.


répartition en Afrique (sauvage)
1, ramille fleurie ; 2, inflorescence ; 3, fruit. Redessiné et adapté par Iskak Syamsudin
Protologue : Linnaea 23:43 (1850).
Famille : Combretaceae
Nombre de chromosomes : 2n = 26

Noms vernaculaires

  • River bush-willow, bush-willow, river combretum (En).

Origine et répartition géographique

Combretum erythrophyllum est présent en Afrique australe et en Afrique du Sud.

Usages

Dans toute l’Afrique australe, on prend des décoctions d’écorce de racine et de tige comme puissant purgatif et pour traiter la toux, la stérilité, la lèpre et les maladies vénériennes. On les prend également pour leurs vertus anti-abortives et aphrodisiaques. L’infusion de feuilles se prend contre les douleurs abdominales. Au Zimbabwe, la poudre de racine est insérée dans le conduit vaginal pour le contracter lors d’un rapport sexuel. Il s’agit d’une pratique dangereuse et des décès ont été signalés. Les Zoulous donnent de petites quantités de racines aux chiens pour favoriser l’engraissement. La gomme, séchée et réduite en poudre, s’applique sur les plaies. Le fruit est toxique, produisant un hoquet persistant ; il est parfois mastiqué comme vermifuge.

La gomme de l’écorce est non toxique, élastique, et produit un vernis qui ne se craquèle pas. Elle était jadis utilisée dans les tanneries comme substitut de la gomme d’Astragalus spp. Un beau colorant brun foncé est extrait des racines et utilisé pour le tannage des cuirs. Le bois est jaune, résistant et facile à travailler, mais pas durable. Il est utilisé pour faire des mangeoires à bétail et des mortiers à grain, des ustensiles ménagers et des ornements. Il est également largement utilisé comme bois de feu.

Combretum erythrophyllum est planté comme arbre ornemental et d’ombrage. Les fruits séchés sont utilisés pour la décoration.

Production et commerce international

En Afrique du Sud et aux Etats-Unis, Combretum erythrophyllum est vendu comme arbre ornemental.

Propriétés

Des extraits de feuilles ont donné 7 flavonoïdes à propriétés antibactériennes : l’apigénine, le kaempférol, la rhamnocitrine, la rhamnazine, le quercétine-5,3’-diméthyléther, la genkwanine et le 5-hydroxy-4’,7-diméthoxyflavone. Sept triterpènes cycloartanes ont été isolés des feuilles, l’acide érythrophyllique en étant le représentant principal. Plusieurs stilbénoïdes ont été isolés du bois : la combrétastatine A-1, la (-)-combrétastatine, la combrétastatine A-1 2’-β-D-glucoside et la combrétastatine B-1 2’-β-D-glucoside.

L’extrait au méthanol du bois a montré des bioactivités inhibitrices dans un essai à base de levures destiné à détecter des agents préjudiciables d’ADN. Un extrait à l’acétone des feuilles a montré une inhibition très significative de la croissance de Staphylococcus aureus. Un extrait de rameau feuillé a fait ressortir une activité mutagène contre les souches TA100 et TA102 de Salmonella typhimurium.

Les stilbènes ont présenté des effets cytotoxiques contre des lignées de cellules cancéreuses et ont inhibé la croissance d’une souche déficiente dans le système de réparation de l’ADN de Saccharomyces cerevisiae. Tous les flavonoïdes ont montré une bonne activité sur Vibrio cholerae et Enterococcus faecalis, à des valeurs CMI dans une fourchette de 25–50 μg/ml. La rhamnocitrine et le quercétine-5,3’-diméthyléther ont également inhibé Micrococcus luteus et Shigella sonei à 25 μg/ml. Les flavonoïdes n’étaient pas toxiques envers les lymphocytes humains, à l’exception du 5-hydroxy-7,4’-diméthoxy-flavone. Ce composé était potentiellement toxique pour les cellules humaines et présentait la plus faible activité antioxydante. La combrétastatine A-1 phosphate a été évaluée comme promédicament provoquant une fermeture vasculaire rapide au sein de tumeurs. La combrétastatine A-1 phosphate est plus puissante contre des tumeurs murines du côlon bien vascularisées que son prédécesseur, la combrétastatine A-4 phosphate, et peut présenter un potentiel pour un développement clinique. La rhamnocitrine et la rhamnazine ont présenté une puissante activité antioxydante.

L’extrait à l’acétate d’éthyle de feuilles s’est avéré avoir une forte activité anti-inflammatoire in vitro. La genkwanine, la rhamnocitrine, le quercétine-5,3’-diméthyléther et la rhamnazine avaient une activité anti-inflammatoire plus élevée que le témoin positif, l’acide méfénamique. L’extrait d’écorce de tige a montré une activité antiplasmodium très significative avec une valeur CI50 de 1 μg/ml contre une souche de Plasmodium falciparum résistante à la chloroquine. Différents extraits de feuilles n’ont pas montré d’activité vermifuge ou d’activité contre les schistosomes in vitro. Des extraits à l’éthanol d’écorce de tige ont présenté une activité inhibitrice de la synthèse des prostaglandines et ont montré un relâchement de l’utérus pré-contracté de cobaye.

Le bois a un fil grossier et relativement peu marqué. L’aubier et le bois de cœur ne se distinguent pas nettement. Le bois est jaune, résistant et moyennement lourd (séché à l’air : 670 kg/m³).

Falsifications et succédanés

La gomme de Combretum erythrophyllum est parfois utilisée comme adultérant de la gomme arabique d’Acacia senegal (L.) Willd.

Description

Petit à grand arbre étalé, caducifolié, atteignant 10 m de haut, souvent à tiges multiples ; jeunes rameaux densément couverts de poils courts, rosés après la chute de leur écorce ; écorce brun pâle, lisse, se desquamant avec l’âge pour exposer des plages grises ; excroissances semblables à des protubérances apparaissant généralement sur des arbres âgés. Feuilles presque opposées ou parfois en verticilles de 3 ; stipules absentes ; pétiole de 1–4 mm de long, à poils courts ; limbe elliptique, atteignant 5 cm × 2 cm, apex aigu et mucroné, base cunéiforme, les deux faces à écailles discrètes, presque glabre au-dessus, sauf sur la nervure médiane et les autres nervures, densément poilu à presque glabre au-dessous, pennatinervé à 6–8(–12) paires de nervures latérales ; limbe jaune pâle lorsque jeune. Inflorescence : épi dense axillaire, arrondi, atteignant 2(–3) cm de long, formant rarement de courtes panicules denses par la suppression des feuilles sur les pousses courtes ; rachis et pédoncules généralement à denses poils courts. Fleurs bisexuées, régulières, 4-mères, ivoire ou jaunes ; réceptacle constitué de 2 parties, la partie inférieure de 1,5–2,5 mm de long, à denses poils courts, la partie supérieure largement campanulée, de 2–2,5 mm de long, à poils courts, avec quelques écailles visibles ; sépales d’environ 1 mm × 1,5 mm, pétales obovales, étroitement obovales, en cuiller ou étroitement elliptiques, d’environ 1,5 mm × 1 mm, glabres ; étamines 8, d’environ 5 mm de long ; ovaire infère, 1-loculaire. Fruit : nucule 4-ailée, d’environ 1,3 cm × 1 cm, au contour presque circulaire ou largement elliptique à elliptique, écailleuse et à poils courts, à stipe de 6–7 mm de long et à ailes d’environ 5 mm de large, brun verdâtre, brun jaunâtre à maturité et brun miel au séchage, indéhiscente, à 1 graine, restant longtemps sur l’arbre. Plantule à germination hypogée.

Autres données botaniques

Combretum est un genre très vaste, comprenant environ 250 espèces réparties dans les régions tropicales et subtropicales du monde entier. Environ 140 espèces existent en Afrique tropicale ; environ 20 espèces sont endémiques de Madagascar.

Combretum erythrophyllum est très similaire à Combretum caffrum (Eckl. & Zeyh.) Kuntze, le “Cape bush-willow”, qui est seulement présent dans l’est de l’Afrique du Sud, et qui préfère un milieu similaire.

Croissance et développement

Combretum erythrophyllum a une croissance rapide dans de bonnes conditions, atteignant 4 m en trois ans. En Afrique australe, Combretum erythrophyllum fleurit en septembre–novembre et fructifie en janvier–octobre. L’arbre produit de belles couleurs automnales avant la chute des feuilles, en particulier dans les régions où il gèle.

Ecologie

Combretum erythrophyllum est présent en forêt claire sèche et en savane, en particulier sur les berges des fleuves, parfois sur des sols cuprifères, du niveau de la mer jusqu’à 1500 m d’altitude. Il peut tolérer différents sols, dont le limon noir lourd, les alluvions ripariennes sablonneuses et le sable granitique. Il est relativement tolérant à la sécheresse et au gel.

Multiplication et plantation

Combretum erythrophyllum se multiplie par graines. Leur poids moyen est de 42,7 g/1000 graines. L’élimination de la peau du fruit et la scarification avec de l’eau chaude améliorent le taux et l’uniformité de la germination. Un traitement à l’eau chaude améliore le taux de germination des graines et des fruits, mieux que la stratification et le trempage dans l’eau. Les graines fraîches sont semées dans des germoirs remplis d’un mélange de sable de rivière et de sol riche en humus ; les graines sont couvertes d’une mince couche de sable. Elles germent en 7–16 jours, avec un taux de germination de 70–90%. Les plants sont repiqués dans des sacs de pépinière noirs au stade 2 feuilles et à 30–50 cm ils peuvent être repiqués au champ. Ils poussent bien dans des sols profonds, bien drainés avec de l’eau en abondance, et ils doivent être protégés du gel pendant les 2–3 premiers hivers.

Combretum erythrophyllum produit beaucoup de graines et on trouve souvent les plants sous les arbres. Environ 15% des graines sont parasitées.

Maladies et ravageurs

Des guêpes pondent des œufs dans les graines, et les larves récemment écloses les consomment ensuite. Combretum erythrophyllum peut être sujet au dépérissement des petites tiges suite aux dégâts des insectes foreurs de tiges. Les arbres âgés sont souvent attaqués par la pourriture du tronc (Polyporus spp.).

Ressources génétiques et sélection

Combretum erythrophyllum est répandu dans son aire de répartition, se régénère bien et n’est pour cette raison pas menacé d’érosion génétique.

Perspectives

Combretum erythrophyllum a d’intéressantes activités antimicrobiennes, antiplasmodium et anti-inflammatoires, et contient également le composé anti-tumoral prometteur qu’est la combrétastatine A-1 phosphate. Une recherche supplémentaire pour établir les profils de sécurité de ses extraits et composés est justifiée. Il a également du potentiel comme plante ornementale.

Références principales

  • Eloff, J.N., 1999. The antibacterial activity of 27 southern African members of the Combretaceae. South African Journal of Science 95: 148–152.
  • Le Roux, L.-N., 2003. Combretum erythrophyllum. [Internet] South African National Biodiversity Institute, Cape Town, South Africa. http://www.plantzafrica.com/plantcd/combreteryth.htm Accessed April 2011.
  • Lindsey, K., Jäger, A.K., Raidoo, D.M. & van Staden, J., 1999. Screening of plants used by southern African traditional healers in the treatment of dysmenorrhoea for prostaglandin-synthesis inhibitors and uterine relaxing activity. Journal of Ethnopharmacology 64: 9–14.
  • Martini, N.D., Katerere, D.R.P. & Eloff, J.N., 2004. Biological activity of five antibacterial flavonoids from Combretum erythrophyllum (Combretaceae). Journal of Ethnopharmacology 93(2–3): 207–212.
  • Martini, N.D., Katerere, D.R.P. & Eloff, J.N., 2004. Seven flavonoids with antibacterial activity isolated from Combretum erythrophyllum. South African Journal of Botany 70(2): 310–312.
  • Neuwinger, H.D., 2000. African traditional medicine: a dictionary of plant use and applications. Medpharm Scientific, Stuttgart, Germany. 589 pp.
  • Rogers, C.B., 1998. Cycloartenoid dienone acids and lactones from Combretum erythrophyllum. Phytochemistry 49(7): 2069–2076.
  • Schwikkard, S., Zhou, B.N., Glass, T.E., Sharp, J.L., Mattern, M.R., Johnson, R.K. & Kingston, D.G., 2000. Bioactive compounds from Combretum erythrophyllum. Journal of Natural Products 63(4): 457–460.
  • van Dyk, S., Griffiths, S., van Zyl, R.L. & Malan, S.F., 2009. The importance of including toxicity assays when screening plant extracts for antimalarial activity. African Journal of Biotechnology 8(20): 5595–5601.
  • Wickens, P. & Gaum, W.G., 2001. Scarification and stratification of Combretum erytrophyllum (burchell) seed and fruit for uniformity in germination. South African Journal of Plant and Soil 18(4): 171–173.

Autres références

  • Coates Palgrave, K., 2002. Trees of southern Africa. 3rd Edition. Struik Publishers, Cape Town, South Africa. 1212 pp.
  • Eloff, J.N., 1999. It is possible to use herbarium specimens to screen for antibacterial components in some plants. Journal of Ethnopharmacology 67(3): 355–360.
  • Exell, A.W., 1978. Combretaceae. In: Launert, E. (Editor). Flora Zambesiaca. Volume 4. Flora Zambesiaca Managing Committee, London, United Kingdom. pp. 100–183.
  • Gelfand, M., Mavi, S., Drummond, R.B. & Ndemera, B., 1985. The traditional medical practitioner in Zimbabwe: his principles of practice and pharmacopoeia. Mambo Press, Gweru, Zimbabwe. 411 pp.
  • Holwell, S.E., Cooper, P., Grosios, K., Lippert, J.W., Pettit, G.R., Shnyder, S.D. & Bibby, M.C., 2002. Combretastatin A-1 phosphate, a novel tubulin-binding agent with in vivo anti vascular effects in experimental tumours. Anticancer Research 22(2a): 707–712.
  • Kirwan, I.G., Loadman, P.M., Swaine, D.J., Anthoney, D.A., Pettit, G.R., Lippert III, J.W., Shnyder, S.D., Cooper, P.A. & Bibby, M.C., 2004. Comparative preclinical pharmacokinetic and metabolic studies of the combretastatin prodrugs combretastatin A4 phosphate and A1 phosphate. Clinical Cancer Research 10: 1446–1453.
  • Martini, N. & Eloff, J.N., 1998. The preliminary isolation of several antibacterial compounds from Combretum erytrophyllum (Combretaceae). Journal of Ethnopharmacology 62(3): 255–263.
  • McGaw, L.J., Rabe, T., Sparg, S.G., Jäger, A.K., Eloff, J.N. & van Staden, J., 2001. An investigation on the biological activity of Combretum species. Journal of Ethnopharmacology 75: 45–50.
  • SEPASAL, 2011. Combretum erythrophyllum. [Internet] Survey of Economic Plants for Arid and Semi-Arid Lands (SEPASAL) database. Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. http://www.kew.org/ ceb/sepasal/. Accessed March 2011.
  • Sohni, Y.R., Mutangadura, M.T. & Kale, P.G., 1994. Bacterial mutagenicity of eight medicinal herbs from Zimbabwe. Mutation Research 322(2): 133–140.
  • Sohni, Y.R. & Kale, P.G., 1997. Mutagenicity of Combretum erythrophyllum in sex-linked recessive lethal test in Drosophila. Phytotherapy Research 7: 524–526.
  • Steenkamp, V., 2003. Traditional herbal remedies used by South African women for gynaecological complaints. Journal of Ethnopharmacology 86: 97–108.
  • Stoffberg, G.H., van Rooyen, M.W., van der Linde, M.J. & Groeneveld, H.T., 2008. Predicting the growth in tree height and crown size of three street tree species in the City of Tshwane, South Africa. Urban Forestry and Urban Greening 7(4): 259–264.
  • Tempelhoff, J., 1991. The exploitation of timber resources in northern Transvaal, South Africa, in the 19th century and early conservation measures. South African Forestry Journal 158: 67–74.
  • Tietema, T., Ditlhogo, M., Tibone, C. & Mathalaza, N., 1991. Characteristics of eight firewood species of Botswana. Biomass and Bioenergy 1(1): 41–46.
  • van Wyk, B.E. & Gericke, N., 2000. People’s plants: a guide to useful plants of southern Africa. Briza Publications, Pretoria, South Africa. 351 pp.
  • van Wyk, B.E., van Oudtshoorn, B. & Gericke, N., 1997. Medicinal plants of South Africa. Briza Publications, Pretoria, South Africa. 304 pp.
  • Watt, J.M. & Breyer-Brandwijk, M.G., 1962. The medicinal and poisonous plants of southern and eastern Africa. 2nd Edition. E. and S. Livingstone, London, United Kingdom. 1457 pp.

Afriref references

Sources de l’illustration

  • Engler, A., 1899. Monographien Afrikanischer Pflanzen-Familien und - Gattungen. 3. Combretaceae - Combretum. Wilhelm Engelmann, Leipzig, Germany. 116 pp. + 30 tables.

Auteur(s)

  • D.E. Tsala, Department of Life and Earth Sciences, Higher Teachers’ Training College, University of Maroua I, P.O. Box 55, Maroua, Cameroon

Citation correcte de cet article

Tsala, D.E. & Nga, Nganga, 2012. Combretum erythrophyllum (Burch.) Sond. In: Schmelzer, G.H. & Gurib-Fakim, A. (Editeurs). Prota 11(2): Medicinal plants/Plantes médicinales 2. PROTA, Wageningen, Pays Bas. Consulté le 18 décembre 2024.


  • Voir cette page sur la base de données Prota4U