Combretum caffrum (PROTA)

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Combretum caffrum (Eckl. & Zeyh.) Kuntze


Protologue: Revis. gen. pl. 3(3) : 87 (1898).
Famille: Combretaceae

Synonymes

  • Combretum salicifolium E.Mey. ex Hook. (1843).

Noms vernaculaires

  • Cape bush-willow, bush-willow tree, African bush-willow, African willow tree (En).

Origine et répartition géographique

Combretum caffrum est endémique du Cap Oriental et du KwaZulu-Natal en Afrique du Sud. Il est commercialisé comme plante ornementale rare en Afrique du Sud, en Australie et aux Etats-Unis.

Usages

Les Xhosas du Cap Oriental utilisent l’écorce de Combretum caffrum associée à quelques autres herbes comme traitement contre le cancer. L’écorce est couramment utilisée comme un tonique général. La décoction de racine est ajoutée à l’eau du bain pour traiter les algies corporelles générales. Les Zoulous utilisent l’extrait de la plante comme poison de lance. Ils utilisent également l’écorce de racine comme amulette contre les ennemis. Le jus de feuilles est utilisé comme collyre pour traiter la conjonctivite chez les animaux domestiques. On donne la décoction d’écorce de tige au bétail souffrant d’hémoglobinurie bacillaire. Le miel de Combretum caffrum est très amer, mais aucun problème n’a été répertorié suite à sa consommation par les humains. Le bois est jaune et dense, et est utilisé pour faire des perches et comme combustible. Il n’est pas très durable. On laisse l’arbre dans les champs comme arbre d’ombrage.

Production et commerce international

L’écorce, les feuilles et les racines de Combretum caffrum sont généralement vendues sur les marchés locaux dans toute l’Afrique du Sud. Une formule à base de décoction d’écorce y est produite commercialement et vendue comme remède anticancéreux. L’écorce de Combretum caffrum peut être achetée sur Internet à US$ 22 par 100 g.

Propriétés

On a isolé une série de stilbénoïdes (les combrétastatines A1–A4, B1–B4, D1 et D2) des feuilles, des fruits et de l’écorce de tige. De l’écorce de tige on a également isolé plusieurs phénanthrènes, dont trois 9,10-dihydrophénanthrènes et du di-phénathrébène B. D’autres composants principaux isolés, mais non-actifs, étaient l’acide 3,3’,4’-tri-O-méthylellagique et l’acacétine.

Un grand nombre de publications sont parues depuis qu’on a découvert que les combrétastatines inhibent fortement la croissance de lignées de cellules leucémiques P-388 et L1210. On a trouvé en particulier que la combrétastatine A4 était active contre le mélanome murin, contre diverses autres tumeurs humaines tenaces et une série de lignées de cellules humaines B-lymphoïdes malignes. De nombreuses combrétastatines, en particulier les combrétastatines A1, A4 et B1, sont également des agents liant la tubuline, et ont donc des propriétés antitubuline et antivasculaire uniques. Quant à leur structure, elles sont apparentées à la colchicine, qui induit une nécrose de tumeurs par voie vasculaire sur des modèles animaux. Plusieurs analogues synthétiques sont maintenant également disponibles, dont le composé AVE8062 d’Aventis Pharma. Des formes phosphorées plus solubles de A1 (A1P) et en particulier A4 (A4P) sont généralement utilisées pour des études in vitro et in vivo. Elles sont réduites aux formes naturelles par des phosphatases endogènes et sont absorbées par les cellules. Sur des modèles animaux, l’A4P a provoqué un arrêt prolongé et important du débit sanguin dans des vaisseaux sanguins tumoraux en place, avec des effets nettement moindres dans des tissus sains. Le principal composé, l’A4P, est actuellement en phase I d’essai clinique comme agent ciblant les vaisseaux des tumeurs, et une dose maximale tolérée dans une fourchette de 60–68 mg/m² a été établie. Sur la base des données de la phase I, des études d’association d’A4P aux thérapies existantes sont en cours.

Une étude sur la relation structure-activité de la combrétastatine A4 a permis de découvrir un puissant inhibiteur de la croissance des cellules cancéreuses appelé phenstatine. Un dérivé benzophénone de la combrétastatine A4, appelé hydroxyphenstatine, a montré une remarquable activité antinéoplastique. Alors que l’hydroxyphenstatine était un puissant inhibiteur de la polymérisation de la tubuline avec une activité comparable à celle de la combrétastatine A1, le dérivé phosphorylé était inactif.

Le di-phénathrébène B a montré une activité antitumorale hautement significative lors de tests sur la lignée de cellules de la leucémie lymphocytaire murine P-388.

Des extraits à l’acétone, au méthanol et aqueux et la décoction aqueuse de l’écorce de tige ont montré une activité antifongique et antibactérienne in vitro contre des bactéries gram-positives. Les extraits méthanoliques et à l’acétone de l’écorce de tige ont présenté une activité antifongique très significative contre Alternaria alternaria, Mucor hiemalis et Schizophyllum commune. Des extraits méthanoliques ont également montré une activité significative contre Aspergillus niger et Penicillium notatum. La décoction dans de l’eau chaude préparée de manière traditionnelle s’est avérée plus active que l’extrait à l’eau froide.

La combrétastatine B5 a montré une activité antibactérienne et antifongique significative. On a constaté que les combrétastatines A4, A5, et A6 inhibaient également la croissance de Neisseria gonorrhoeae.

Description

Arbre caducifolié, de taille petite à moyenne, étalé, atteignant 10 m de haut ; jeunes rameaux densément couverts de poils courts, rosés après la chute de l’écorce. Feuilles subopposées ou parfois en verticilles de 3, simples et entières ; stipules absentes ; pétiole de 1–5 (–8) mm de long, densément couvert de poils courts ; limbe étroitement elliptique, atteignant 4– 10 cm × 1–2,5 cm, apex aigu, mucroné, base cunéiforme, nervures latérales prononcées, en 6–8(–12) paires, les deux côtés presque glabres ou densément couverts de poils courts au-dessous, vert brillant au-dessus. Inflorescence : épi axillaire presque sphérique atteignant 2(–3) cm de long, formant rarement de courtes panicules par la suppression des feuilles sur les pousses courtes. Fleurs bisexuées, régulières, 4-mères, ivoire ou jaunes, habituellement congestionnées ; réceptacle constitué de 2 parties, partie inférieure de 1,5–2,5 mm de long, habituellement densément couvert de poils courts ; partie supérieure largement campanulée, de 2–2,5 mm de long, à poils courts ; sépales ovales, d’environ 1 mm de long ; pétales obovales, étroitement obovales, en cuiller ou étroitement elliptiques, d’environ 1,5 mm × 1 mm, apex parfois émarginé, glabres ; étamines 8, filets d’environ 5 mm de long ; ovaire infère, 1-loculaire. Fruit : nucule à 4 ailes, presque ronde à largement elliptique, de 1,3–1,8 cm de long, brun rougeâtre, à poils courts et écailleux, stipe atteignant 7 mm de long, ailes d’environ 5 mm de large, indéhiscente, à 1 graine. Plantule à germination hypogée.

Autres données botaniques

Combretum est un genre très vaste, comprenant environ 250 espèces réparties dans le monde entier dans les régions tropicales et subtropicales. Environ 140 espèces existent en Afrique tropicale ; environ 20 espèces sont endémiques de Madagascar.

Combretum caffrum est très comparable à Combretum erythrophyllum (Burch.) Sond., le “river bush willow”, qui se rencontre dans presque tout l’est de l’Afrique du Sud, au Swaziland, au Zimbabwe et au Mozambique, et qui préfère un milieu similaire.

Croissance et développement

Combretum caffrum fleurit de fin août à début novembre, mais on a également observé une floraison en mars. Il fructifie de janvier à mai. Un grand nombre de fruits est produit et donne à l’arbre un aspect brun-rougeâtre. Combretum caffrum perd ses feuilles au début du printemps, juste avant la pousse de nouvelles feuilles.

Ecologie

Combretum caffrum est présent principalement le long des berges de rivières et de cours d’eau, dans des sols sableux ou alluviaux, parfois sur des versants de collines et de montagne, en forêt sempervirente ou côtière, du niveau de la mer jusqu’à 1100 m d’altitude, avec une pluviométrie annuelle d’au moins 500 mm. Combretum caffrum peut également pousser sur des sols dégradés sableux, graveleux et même salins avec un bon drainage. Il tolère des conditions relativement sèches, mais pas le gel et l’asphyxie racinaire. Les extrémités des rameaux sont endommagées à des températures inférieures à 5°C.

Multiplication et plantation

Les graines doivent être extraites du fruit dur pour une meilleure germination. Elles doivent être trempées pendant quelques heures dans de l’eau et traitées avec un fongicide avant d’être semées dans des sols sableux. Elles germent après 7 jours lorsqu’on les conserve à une température constante de 30°C. Si elles sont semées dans des serres à sol chauffé pendant la nuit, 60% des graines germent après 8 à 25 jours. Si elles sont semées sur une planche de semis à l’extérieur, 40% des graines germent après 15 à 40 jours. Dans des conditions optimales, les semis peuvent grandir d’environ 60 cm pendant la première année. Ils ont besoin qu’on les laisse 4–6 mois en pépinière avant d’être repiqués. Les graines gardent leur viabilité plusieurs mois si elles sont conservées à l’abri de l’humidité et des insectes à une température maximale de 20°C, et au moins 2 ans lorsqu’elles sont séchées jusqu’à une humidité inférieure à 8%. Les incendies de brousse et des périodes de sécheresse fréquentes freinent la régénération naturelle.

Gestion

Combretum caffrum peut être écimé, recépé, éparé et élagué. Si l’on souhaite une croissance rapide, il faut mettre régulièrement de l’engrais sur les semis de Combretum caffrum. Lorsqu’il est cultivé en pots comme plante ornementale, Combretum caffrum exige des rempotages fréquents pour contrôler sa taille. Il pousse bien à l’ombre et en plein soleil ; il est toutefois vulnérable au vent froid et au gel, en particulier les jeunes plants qui doivent être protégés pendant les deux premières années. Par temps frais, les racines de Combretum caffrum ont tendance à pourrir et il lui faut donc un sol plus sec.

Maladies et ravageurs

Les graines de Combretum caffrum sont souvent parasitées.

Récolte

Les feuilles, l’écorce de tige et l’écorce de racine de Combretum caffrum sont récoltées dans la nature ou dans des jardins familiaux pour une utilisation locale, au fil des besoins. Il faut retirer l’écorce de tige par petits morceaux et non par annélation, comme c’est généralement le cas.

Traitement après récolte

L’écorce, les feuilles et les racines récoltées sont lavées et séchées à l’air avant d’être utilisées ou vendues. Elles peuvent également être séchées au soleil et conservées dans des récipients hermétiques en vue d’un usage ultérieur. La décoction de feuilles, d’écorce de racine ou d’écorce de tige peut se conserver dans des flacons pour être utilisée dans le courant de la semaine. Elle peut être conservée bien plus longtemps au réfrigérateur.

Ressources génétiques

Combretum caffrum est répandu dans la majeure partie de son aire de répartition et n’est pas menacé d’érosion génétique. Cependant, la récolte excessive de Combretum caffrum pour des usages médicinaux nécessite des mesures de protection de certains peuplements naturels. Il n’existe aucun programme de conservation ni de collection des ressources génétiques. Cependant, en Afrique du Sud, il existe de petites collections dans des jardins botaniques, des jardins privés et dans des instituts de recherche.

Perspectives

En vue des propriétés anticancéreuses avérées des combrétastatines de Combretum caffrum, des recherches cliniques supplémentaires seront utiles pour améliorer leur potentiel dans des traitements anticancéreux. La recherche sur la multiplication et la domestication ainsi que sur le contrôle de la qualité et des mesures pour un usage durable sont nécessaires.

La nature buissonnante, le feuillage et les fruits attrayants de Combretum caffrum en font une belle plante ornementale et l’intérêt dans ce domaine est croissant.

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Auteur(s)

  • A. Maroyi, Department of Biodiversity, School of Molecular and Life Sciences, University of Limpopo, Private Bag X 1106, Sovenga 0727, South Africa

Citation correcte de cet article

Maroyi, A., 2011. Combretum caffrum (Eckl. & Zeyh.) Kuntze. In: Schmelzer, G.H. & Gurib-Fakim, A. (Editeurs). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Pays Bas. Consulté le 22 décembre 2024.


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