Chomelia tenuiflora (Pharmacopées en Guyane)

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Capirona decorticans
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Coutarea hexandra



Chomelia tenuiflora Benth.

Synonymie

  • Anisomeris tenuiflora (Benth) Pulle

Noms vernaculaires

  • Créole : quatre ou cinq [1].
  • Wayãpi : alamakulu alami.
  • Palikur : heukuteu.
  • Portugais : limãorana, estrella.

Écologie, morphologie

Arbuste ou parfois petit arbre assez commun en forêt dégradée et en végétation ripicole.

Collections de référence

De Granville 4284 ; Grenand 1076 ; Moretti 1151.

Emplois

Cette plante est connue des Amérindiens de Guyane et des forestiers pour ses longues épines causant des blessures dangereuses.

Les Wayãpi en soulignent les propriétés nécrosantes et surtout, disent-ils, anesthésiantes pour percer les oreilles des enfants.

Étymologie

  • Créole : ainsi nommée parce que les épines sont regroupées par quatre ou cinq sur les rameaux.
  • Wayãpi : de alamakulu, « un poisson cuirrassé nommé localement goret (Loricariidés) » et alami, « ouïe ». Ce poisson a des ouïes épineuses.
  • Palikur : heukuteu de hewu, « oiseau hoazin (Opisthocomus hoazin) » et kuteu, « chauve, décharné » car la plante est antipathique comme l’oiseau.

Chimie et pharmacologie

Tests chimiques en fin d’ouvrage.

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  1. Cette espèce est parfois confondue avec Randia armata (Swartz) DC. (Rubiacées), aux épines également irritantes (Prévost et Grenand 2029).