Cedrelopsis grevei (PROTA)
Introduction |
Importance générale | |
Répartition en Afrique | |
Répartition mondiale | |
Épice / condiment | |
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Bois d'œuvre | |
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Ornemental | |
Statut de conservation |
Cedrelopsis grevei Baill.
- Protologue: Grandid., Hist. phys. Madagascar 34(4), atlas 2, tab. 257 (1893).
- Famille: Rutaceae
Noms vernaculaires
- Katrafay, acajou blanc de Madagascar (Fr).
- White palissander (En).
Origine et répartition géographique
Cedrelopsis grevei est endémique de l’ouest et du sud de Madagascar.
Usages
Le bois est utilisé sur place pour la construction lourde, la sculpture, l’ébénisterie, les manches d’outil, les menuiseries et boiseries intérieures, les parquets massifs, les placages tranchés, le contreplaqué, la construction navale, les traverses de chemin de fer, les châssis de véhicules, les poteaux électriques et les montants de construction, ainsi que les enclos à bétail. Sa dureté et sa résistance aux attaques fongiques et d’insectes lui confèrent la réputation d’un bois impérissable, traditionnellement utilisé pour fabriquer les tombeaux royaux sakalava. Il est également utilisé comme bois de feu et pour faire du charbon de bois.
A Madagascar, Cedrelopsis grevei est l’un des arbres forestiers les plus importants que l’on connaisse pour ses usages médicinaux. L’huile essentielle tirée de l’écorce s’emploie couramment en massage pour traiter les douleurs affectant l’ensemble du corps, les maux de dents, les fractures, les douleurs musculaires, l’arthrite et les rhumatismes, et on en masse le dos pour traiter la fatigue et la fièvre. Elle est également utilisée en bain pour les mêmes usages. Ses effets aussi bien toniques qu’aphrodisiaques, réputés améliorer l’état physique et mental, sont très prisés. On a coutume de prendre l’extrait d’écorce de tige contre la toux, l’asthme, la tuberculose, la pneumonie, le diabète, la diarrhée, les douleurs abdominales, les rhumatismes, les vers intestinaux, les maux de tête, la fatigue et comme tonique post-partum. Il s’emploie aussi en douche vaginale après l’accouchement pour ses effets toniques, et en usage externe il s’applique sur les plaies et les infections cutanées. C’est parfois la décoction d’écorce de racine que l’on prend pour traiter la diarrhée ou l’asthme. Les feuilles se prennent en bain de vapeur pour traiter la faiblesse des vaisseaux sanguins, les maux de tête et le mal de gorge. Les graines se mastiquent comme vermifuge et pour traiter les maux d’estomac.
L’écorce de tige amère et aromatique s’utilise pour aromatiser le rhum local, et c’est également un ingrédient de boissons amères sans alcool.
Production et commerce international
A Madagascar et sur Internet, l’huile essentielle tirée de l’écorce est couramment en vente à US$ 8–17 les 10 ml ; “l’eau florale” se vend environ US$ 15 les 250 ml. Les principaux clients sont l’industrie pharmaceutique locale et étrangère. Le bois de Cedrelopsis grevei représente 15–20% du volume de bois d’œuvre récolté dans les forêts malgaches et il figure à la 4e place des bois les plus importants, à égalité avec les Dalbergia spp. Il est dénommé “palissandre blanc” sur le marché local. Quelques produits semi-finis sont exportés vers l’île de la Réunion.
Propriétés
Le bois de cœur, jaune pâle à brun pâle, plus ou moins marbré, est légèrement plus foncé que l’aubier, blanchâtre et large de 2,5 cm. Le fil est normalement droit, le grain fin. Le bois est parfumé et contient des cellules résinifères.
C’est un bois très lourd, d’une densité de 900–1110 kg/m³ à 12% d’humidité. Il sèche lentement à l’air mais correctement s’il est bien empilé ; il se produit parfois des fentes en bout. Des planches de 25 mm d’épaisseur mettent 3–4 mois à sécher à l’air, des planches de 40 mm d’épaisseur 10–11 mois. Les taux de retrait sont moyens : du bois vert à anhydre, de 3,6–5,6% radialement et de 5,3–8,8% tangentiellement. Une fois sec, le bois est stable en service.
C’est un bois flexible et très dur. A 10% d’humidité, le module de rupture est de 122–255 N/mm², le module d’élasticité de 12 400–17 500 N/mm², la compression axiale de 64–88 N/mm², le cisaillement de 12 N/mm², la dureté Janka de flanc de 10 280 N et la dureté Janka en bout de 10 280 N.
Il se travaille relativement bien à la main et aux machines-outils, mais il a un effet d’usure prononcé sur les lames, et des dents de scie stellitées sont nécessaires. Les fentes lors du clouage ou du vissage sont fréquentes, et des avant-trous sont recommandés. Le bois se colle, se polit, se cire, se vernit et se peint bien. Il est réputé pour sa résistance à la pourriture du bois et aux attaques d’insectes. L’aubier est sensible aux foreurs Lyctus. Le bois de cœur est très rebelle à l’imprégnation.
Il s’est avéré que les composants chimiques de l’huile essentielle de Cedrelopsis grevei sont extrêmement variables selon le lieu de collecte. L’analyse de cinq échantillons commerciaux a fait ressortir d’importants écarts de teneurs des principaux composés : ishwarane (1,0–17,4%), (E)-β -caryophyllène (1,3–12,5%), α-copaène (4,9–11,0%), β-élémène (0,2–9,6%) et α -sélinène (1,1–9,4%). L’huile de l’écorce de tige contient aussi un dihydroagarofurane, le 4-épi-cis-dihydroagarofurane, et un sesquiterpène, l’ishwarol B. Une étude analysant l’huile essentielle tirée de l’écorce d’arbres provenant de 6 lieux différents a identifié 4 types chimiotaxinomiques, qui se caractérisent respectivement par un squelette d’eudesmane, des squelettes de α-pinène et de copabornéol, de copaène et d’ishwarane, et un squelette de cadinane. La variabilité entre les origines était bien plus importante que la variabilité au sein des origines. Les principaux composants des échantillons commerciaux de l’huile de l’écorce de tige était l’(E)-β-caryophyllène (9,3%), le α-copaène (7,7%), le α-sélinène (5,8%), le δ-cadinène (4,9%), le β-sélinène (4,5%), le α-humulène (3,3%) et le β -bisabolène (2,8%). D’après les analyses, les huiles tirées de l’écorce et des feuilles avaient la même composition, mais les pourcentages relatifs de certains composés différaient sensiblement. L’huile essentielle de l’écorce avait pour principaux composés du β-pinène (17,1%), de l’hydrate de cis-sesquisabinène (12,8%) et de l’oxyde de caryophyllène (7%), tandis que l’huile essentielle des feuilles était largement dominée par le trans-β-farnésène (35,6%), le β-pinène (12,8%), l’hydrate de cis-sesquisabinène (9,8%) et l’ar-curcumène (8,6%).
De nombreuses coumarines ont été isolées de l’écorce de tige. L’une d’entre elles, la cédrécoumarine A, a montré une activité agoniste à la fois sur les récepteurs α- et β-œstrogéniques ainsi qu’une activité de piégeage de superoxyde. L’extrait à l’hexane de l’écorce de tige a par ailleurs donné des triterpénoïdes, des dérivés limonoïdes, des pentanortriterpénoïdes, un hexanortriterpénoïde et des quassinoïdes. Plusieurs chromones ont été isolés du bois de cœur.
La graine de Cedrelopsis grevei a produit de l’uvangolétine, de la 5, 7-diméthylpinocembrine, de la cardamonine, de la flavokawine B, du 2’-méthoxyhélikrausichalcone, et des chalcones prénylées, le cédréprénone et le cédrédiprénone.
Le traitement de rats avec 80 mg/kg d’extrait d’écorce pendant 4 semaines a induit une baisse de tension artérielle progressive, en partie due à la présence de coumarines. Un extrait brut d’écorce de tige a eu un effet cicatrisant significatif sur des ulcères cutanés de souris, ainsi qu’une activité antibactérienne (par ex. contre Staphylococcus albicans et Pseudomonas aeruginosa) et une activité antifongique (contre Candida albicans). Il a également montré une augmentation des contractions musculaires des intestins, de l’aorte et du trachome de souris.
Description
- Arbre caducifolié, monoïque ou dioïque, de taille moyenne, atteignant 28 m de haut ; fût droit, dépourvu de branches jusqu’à 9 m de hauteur, atteignant 60(–120) cm de diamètre ; surface de l’écorce grisâtre pâle à jaunâtre, rugueuse ; jeunes rameaux à poils courts.
- Feuilles alternes, de 12–20 cm de long, composées paripennées comportant jusqu’à 10 folioles ; stipules absentes ; pétiole de 3–4,5 cm de long ; pétiolules de 1,5–5 mm de long ; folioles alternes ou opposées, elliptiques-oblongues, de 3–5(–8) cm × 1–1,5(–3) cm, base légèrement asymétrique, cunéiforme, apex légèrement émarginé, bords légèrement ondulés, densément ponctuées de glandes, poilues, pennatinervées à 12–18 paires de nervures latérales. Inflorescence : panicule axillaire, à poils courts.
- Fleurs unisexuées ou bisexuées, régulières, 5-mères, parfumées ; pédicelle de 1–3 mm de long ; calice à lobes triangulaires de 4–5 mm de long, épais, densément couvert de poils courts ; pétales libres, elliptiques-oblongs, de 8–10 mm de long, apex pointu et enroulé vers l’intérieur, roses à jaunâtres, extérieur à poils courts ; fleurs mâles à 5 étamines libres plus courtes que les pétales, disque lobé, d’environ 1 mm de long, ovaire rudimentaire ; fleurs femelles à 5 étamines rudimentaires, disque petit, ovaire supère, ovoïde, de 3–4 mm de long, légèrement 5-lobé, légèrement couvert de poils courts, 5-loculaire, style d’environ 1 mm de long, épais, stigmate 5-lobé ; fleurs bisexuées à étamines et ovaire légèrement réduits, et non fonctionnelles sur le plan biologique.
- Fruit : capsule ellipsoïde atteignant 3 cm de long, déhiscente par 5 valves ligneuses, couverte de poils courts à glabre, brunâtre à noire à maturité, contenant jusqu’à 12 graines.
- Graines ellipsoïdes, aplaties latéralement, d’environ 2 cm de long, à mince aile apicale.
Autres données botaniques
Le genre Cedrelopsis comprend 8 espèces, toutes endémiques de Madagascar. Il a été placé dans les Meliaceae et les Rutaceae. Dans les années 1970, il a été exclu des Rutaceae et placé dans une famille à part, les Ptaeroxylaceae, de même que Ptaeroxylon, originaire de l’Afrique orientale et australe et plus tard aussi avec Bottegoa originaire d’Afrique de l’Est, mais une récente analyse phylogénétique de données moléculaires a montré que sa place était plutôt dans la famille des Rutaceae élargie.
Le bois de plusieurs Cedrelopsis spp. est utilisé.
Cedrelopsis gracilis
Cedrelopsis gracilis J.-F.Leroy est présent dans les forêts claires sèches de l’ouest de Madagascar et est relativement rare. Son bois n’est pas très durable et ne s’utilise pour la construction que de manière occasionnelle. L’extrait d’écorce se prend traditionnellement pour traiter la fièvre.
Cedrelopsis microfoliolata
Cedrelopsis microfoliolata J.-F.Leroy est présent dans les forêts claires sèches du nord, de l’ouest et du sud de Madagascar. Il a un bois lourd et solide, mais est utilisé seulement de manière occasionnelle pour la construction. Une décoction de feuilles est prise par les jeunes mères comme tonique.
Cedrelopsis trivalvis
Cedrelopsis trivalvis J.-F.Leroy est présent dans les forêts claires sèches du nord et de l’ouest de Madagascar. Son bois est utilisé pour la construction locale, les planches et les poteaux.
Anatomie
Description anatomique du bois (codes IAWA pour les bois feuillus) :
- Cernes de croissance : 1 : limites de cernes distinctes.
- Vaisseaux : 5 : bois à pores disséminés ; 10 : vaisseaux accolés radialement par 4 ou plus ; 13 : perforations simples ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; 25 : ponctuations intervasculaires fines (4–7 μm) ; 30 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles distinctes ; semblables aux ponctuations intervasculaires en forme et en taille dans toute la cellule du rayon ; 40 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux ≤ 50 μm ; 41 : diameter tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 50–100 μm ; 49 : 40–100 vaisseaux par millimètre carré ; 50 : ≥ 100 vaisseaux par millimètre carré ; 58 : gomme ou autres dépôts dans les vaisseaux du bois de cœur.
- Trachéides et fibres : 61 : fibres avec des ponctuations simples ou finement (étroitement) aréolées ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; 69 : fibres à parois fines à épaisses.
- Parenchyme axial : (75 : parenchyme axial absent ou extrêmement rare) ; 89 : parenchyme axial en bandes marginales ou semblant marginales.
- Rayons : 96 : rayons exclusivement unisériés ; 104 : rayons composés uniquement de cellules couchées ; 115 : 4–12 rayons par mm.
- Inclusions minérales : 136 : présence de cristaux prismatiques ; 142 : cristaux prismatiques dans les cellules cloisonnées du parenchyme axial ; 143 : cristaux prismatiques dans les fibres.
Croissance et développement
Cedrelopsis grevei pousse lentement, jusqu’à 50 cm par an maximum, pour atteindre une hauteur de 0,5–3 m à l’âge de 7 ans. Il a été calculé qu’il lui fallait plus de 40 ans pour produire un petit poteau. Dans les forêts des environs de Morondova, Cedrelopsis grevei a des feuilles pendant 130–210 jours par an, entre novembre et septembre. Il fleurit tous les ans en septembre–novembre, mais la fructification, qui a lieu en novembre–janvier, est irrégulière.
Ecologie
Cedrelopsis grevei est présent dans la savane boisée, les terrains broussailleux, la forêt secondaire et la forêt périodiquement sèche, du niveau de la mer jusqu’à 500(–900) m d’altitude. Il pousse sur des types de sols très divers, souvent les sols sablonneux rouges ou jaunes, mais sa croissance en hauteur est meilleure dans les vallées fluviales que sur les sols des plateaux.
Multiplication et plantation
Cedrelopsis grevei peut être multiplié par graines et par boutures de tige. Les graines fraîches ont un taux de germination élevé lorsqu’elles sont semées directement au champ.
Gestion
Le bois, l’écorce de tige et les feuilles de Cedrelopsis grevei sont soumis à une exploitation intensive à l’échelle locale. La demande sur le marché international en huile essentielle et en bois d’œuvre ne cesse d’augmenter et l’espèce est actuellement surexploitée. Dans la forêt d’Ambararata, près de Belo, tous les gros arbres ont été abattus pour la construction navale, mais il y a en moyenne 17 semis et 10 gaules par ha dus à la régénération naturelle. Cedrelopsis grevei est l’une des espèces d’arbres protégées au cours du défrichage des terres. On ne dispose d’aucune information concernant sa culture.
Récolte
L’écorce de tige et les feuilles sont récoltées sur les arbres sur pied ou sur les arbres abattus pour leur bois d’œuvre.
Ressources génétiques
Cedrelopsis grevei est répandu et encore relativement commun, et il n’est pas menacé d’érosion génétique, bien que la pression croissante sur l’espèce pour le bois d’œuvre et les usages médicinaux a conduit à une surexploitation locale. Il pourrait être menacé dans un avenir proche.
Perspectives
La surexploitation actuelle de Cedrelopsis grevei pour son bois d’œuvre et ses usages médicinaux appelle à la mise en place de pratiques de gestion forestière durables ainsi qu’à la création de plantations. Il est nécessaire en outre de mettre au point des protocoles de domestication. Un approfondissement des recherches est justifié concernant la pharmacologie des composés isolés du bois, de l’écorce de tige et des feuilles.
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Sources de l'illustration
- Leroy, J.-F. & Lescot, M., 1991. Ptaeroxylacées (Ptaeroxylaceae). Flore de Madagascar et des Comores, familles 45, 57, 93 bis, 94, 107 bis. Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris, France. pp. 87–117.
Auteur(s)
- D. Dongock Nguemo, Département des Sciences Biologiques, Faculté des Sciences, Université de Ngaoundéré, BP 454, Ngaoundéré, Cameroon
Citation correcte de cet article
Dongock Nguemo, D., 2008. Cedrelopsis grevei Baill. In: Louppe, D., Oteng-Amoako, A.A. & Brink, M. (Editors). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Netherlands. Consulté le 12 décembre 2024.
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