Césalpiniacées (Bellakhdar)

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Caryophyllacées
Bellakhdar, Pharmacopée marocaine traditionnelle, 1997
Chénopodiacées

154

154. Cassia absus L.

  • znīna (!) : pour les graines ; c'est aussi le nom des graines de Cassia aschrek Forsk. (Doreau, 1961).
  • bufetāš-el-'aynin (litt. : celui qui va chercher dans les yeux ; sous-entendu les corps étrangers) : pour les graines.
  • ḥabbat sawda' (litt. : la graine noire) (Tunisie, Bellakhdar & al., 1982).

155

155. Cassia aschrek Forsk. (inclus dans Cassia italica (Mill.) F.W. Andr.)

  • āffelājêṭ (Monteil, 1953).
  • āgerger, ājerjer (Touaregs et Sud algérien, Voinot, 1904 ; Sitouh, 1989).
  • znīna (Sahara central, Doreau, 1961) : pour les graines ; ce vernaculaire s'applique surtout aux graines de Cassia absus L.
  • bufetāš-el-'aynin (Marrakech) (litt. : celui qui va chercher dans les yeux ; sous-entendu : les corps étrangers) : pour les graines ; ce vernaculaire s'applique surtout aux graines de Cassia absus L.
  • swina (Sahara) (litt. : le petit séné).

156

156. Cassia fistula L.

  • ẖyār šambār (!).
  • 'ūd ṣalīb (Fès) (litt. : bois de la croix) : cette appellation est impropre ; elle s'applique, en réalité, à la pivoine (voir article n° 432).

157

157. Cassia senna L. (incluant Cassia acutifolia Del. et Cassia angustifolia Vahl.)

  • sannā ḥaram, sannā mekkā (!) (litt. : séné de la Mecque).

158

158. Ceratonia siliqua L.

  • l-ẖerrōb (!) (litt. : la gousse).
  • tikidit (!) (berbère) (pour le caroubier), tikida, īkidu (!) (berbère) (pour la gousse).
  • slīġwa, tislīwẖa, taslīġwa (!) (Nord et Centre du Maroc).

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159. Haematoxylon campechianum L.

  • baqqam l-ākḥal (litt. : baqqam noir) (Dufougéré, 1921) : baqqam est un mot persan qui désigne le bois de sappan (ou brésillet des Indes), bois tinctorial fourni par le Caesalpinia sappan L. de l'Inde, encore appelée 'andam (Renaud & Colin, 1934, n° 315) ; lorsque le bois de Campêche se substitua à lui, il prit aussi son nom.
  • ṣenḍal aḥmar (Perrot & Gattefossé, 1921) : cette appellation est impropre ; c'est en principe le bois du Pterocarpus santalinus L.F. de la région indo-malaise, autrefois exporté en bûches ou en copeaux de couleur rouge (mais se teintant à l'air en vert noirâtre) et qui servait de colorant (alimentaire et textile). Elle désigne encore la gomme-résine du Pterocarpus marsupium Roxb. (kino de Malabar) ou celle du Pterocarpus erinaceus Poir. (kino de Gambie). Tous ces produits fournissent des teintures rouges d'où la permutabilité des appellations.

160

160. Tamarindus indica L.

  • tamr hindī, tmer hindī (litt. : la datte indienne) : d'où dérive le nom français.
  • āgānāt (Maure, Sahara occidental).