Bâkhiroudji (Ibn al-Baytar)
De PlantUse Français
|
Nom accepté : [[]]
[1-194]
- Livre de l’Agriculture. C’est un arbuste qui s’élève à la hauteur de trois coudées, qui pousse dans les terres sèches et dures. La feuille est pareille à celle du coqueret. La fleur est d’un rouge clair; à sa chute, elle est remplacée par une graine du volume d’un pois chiche ou plus petite, molle et noire. Quant au fruit, si on l’écrase, qu’on le trempe dans de l’huile que l’on fasse légèrement chauffer, et qu’on l’applique pendant un certain temps et à plusieurs reprises sur les nodosités et les verrues, il les fait disparaître. La feuille, déchirée avec la main et prise à l’intérieur, suspend les expectorations sanguines par une seule administration. La plante est légèrement astringente, et c’est un émollient pour la poitrine. Le fruit amène des nausées et des vomissements; son astringence nuit au poumon. On ne doit pas l’employer comme aliment. Ce n’est pas un remède contre les vomissements, attendu qu’il les provoque.
Meyer, dans son Histoire de la botanique, III, 63, mentionne cette plante avec celles que l’on trouve citées dans le Livre de l’Agriculture nabathéenne et la fait suivre du mot papilionacea. Nous trouvons dans Meninski une description sommaire qui accuse une origine commune avec celle que nous lisons plus haut