Bombax buonopozense (PROTA)

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Fibre Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Sécurité alimentaire Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg


Bombax buonopozense P.Beauv.


Protologue: Fl. Owar. 2 : 42. t. 83 (1816).
Famille: Bombacaceae (APG: Malvaceae)
Nombre de chromosomes: 2n = c. 96

Synonymes

  • Bombax reflexum Sprague (1906),
  • Bombax flammeum Ulbr. (1913).

Noms vernaculaires

  • Kapokier de Buonopozo, fromager de Buonopozo (Fr).
  • Gold Coast bombax, West African bombax, wild kapok, red silk cotton tree, wild silk cotton tree (En).
  • Mafumeira africana, mafumeira encarnada, poilão encarnado, poilão ferro (Po).

Origine et répartition géographique

Bombax buonopozense est présent de la Guinée jusqu’à l’Ouganda et vers le sud jusqu’à l’Angola.

Usages

La filasse des graines est utilisée pour le rembourrage des matelas et des coussins. Des plaques d’écorce ont été utilisées comme matériau de couverture pour les toits de petites huttes.

Le bois est utilisé pour faire des pirogues monoxyles, des bacs à eau, des ailerons de flèche, des tabourets et des ustensiles domestiques. Il est également approprié pour les constructions légères, les revêtements de sol légers, les boiseries intérieures, les articles de sport, les ustensiles agricoles, les boîtes, le modelage, la sculpture, les jouets, le tournage, l’isolation, la laine de bois, le contreplaqué, les panneaux durs et les panneaux de particules. Les épines ont été sculptées en pièces de jeu de dames ou en d’autres petits objets, tels que des lettres, utilisés pour gaufrer. On obtient un colorant brun-rougeâtre à partir de l’écorce. L’écorce donne également un exsudat gommeux.

Les jeunes fruits, les fleurs et les feuilles fraîches ou séchées sont consommés comme légume et en sauce. Le calice séché mélangé à de l’écorce ou des épines était autrefois mastiqué comme substitut de noix de cola ou pour nettoyer les dents. En Sierra Leone, les jeunes fruits avec le calice attaché sont utilisés comme toupies. Les graines donnent une huile comestible. Les feuilles fraîches sont un fourrage pour les chèvres. Les fleurs sont importantes comme mellifères. Bombax buonopozense est parfois planté comme arbre ornemental d’alignement.

L’écorce, les fleurs et les feuilles ont des propriétés émollientes et, en médecine traditionnelle en Côte d’Ivoire, l’écorce est réduite en pâte et transformée en emplâtres pour traiter la teigne et pour nettoyer les cuirs poilus. La poudre d’écorce avec des épines entre dans des médications traitant différentes maladies de peau et la cécité des rivières. Au Ghana, la décoction de l’écorce de tige est absorbée comme boisson contre le paludisme, alors qu’en Sierra Leone l’infusion dans de l’eau froide est frottée sur la tête ou absorbée comme boisson contre les étourdissements. L’écorce fait également partie de préparations appliquées pour traiter les troubles cardiaques et les douleurs menstruelles, et comme galactagogue. L’écorce de tige était utilisée au Nupeland dans le centre-nord du Nigeria pour traiter la maladie du sommeil. Des décoctions d’écorce sont absorbées comme boisson ou utilisées en bain contre la fièvre.

Production et commerce international

La filasse des fruits était autrefois exportée d’Afrique de l’Ouest en Europe comme substitut du kapok de Ceiba pentandra (L.) Gaertn. Avant la Seconde Guerre mondiale, on exportait environ 1000 t de fibres de Bombax spp. annuellement. De nos jours il est seulement utilisé et commercialisé localement. Les fleurs, les feuilles et le bois ne sont également utilisés que localement.

Propriétés

La fibre de Bombax ne peut pas être filée et pour la plupart des utilisations, la fibre de kapok de Ceiba pentandra est supérieure à celle des Bombax.

Le bois de cœur est brun jaunâtre à brun rosé, s’assombrissant une fois exposé à l’air ; il ne se démarque pas nettement de l’aubier blanc grisâtre. Le fil est droit ou contrefil ; le grain est grossier. Le bois est léger et tendre, mais résistant. Il sèche rapidement, mais est sujet au gauchissement s’il n’est pas séché correctement. Le bois est facile à travailler avec des machines et des outils à main, mais il faut utiliser des outils aiguisés pour éviter d’avoir des surfaces pelucheuses. Le ponçage et le raclage doivent être faits soigneusement. Le bois se cloue bien, mais il retient mal les clous. Il se colle et se finit bien. Ce n’est pas un bois durable et il est facilement attaqué par les insectes et les champignons. L’aubier est perméable à l’imprégnation avec des produits de conservation, le bois de cœur est moyennement rebelle.

Par 100 g de partie comestible, les feuilles crues contiennent : eau 80,0 g, énergie 260 kJ (62 kcal), protéines 3,4 g, lipides 0,6 g, glucides totaux (incluant les fibres) 14,5 g, fibres 3,5 g, Ca 276 mg, P 32 mg. Les calices crus contiennent par 100 g de partie comestible : eau 82,0 g, énergie 268 kJ (64 kcal), protéines 1,2 g, lipides 0,8 g, glucides totaux (incluant les fibres) 14,8 g, fibres 2,4 g, Ca 174 mg, P 27 mg. Les calices séchés contiennent par 100 g de partie comestible : eau 10,9 g, énergie 1306 kJ (312 kcal), protéines 3,2 g, lipides 3,8 g, glucides totaux (incluant les fibres) 76,3 g, Ca 741 mg. Les graines séchées contiennent par 100 g de partie comestible : eau 6,0 g, énergie 1947 kJ (465 kcal), protéines 19,3 g, lipides 27,5 g, glucides totaux (incluant les fibres) 41,3 g, fibres 12,2 g, Ca 348 mg, P 676 mg (Leung, Busson & Jardin, 1968).

Des extraits à l’éthanol de l’écorce de tige ont démontré in vivo une activité antitrypanosomale chez les souris. Le traitement a permis d’éliminer les parasites du système sanguin en 7 jours. Des extraits au méthanol de feuilles ont démontré des effets antinociceptifs, anti-inflammatoires et antipyrétiques chez les rats et les souris. Des extraits méthanoliques et, dans une moindre mesure, des extraits à l’hexane de fleurs ont montré une activité antibiotique contre Aspergillus niger, Escherichia coli et Staphylococcus aureus.

Falsifications et succédanés

Bombax costatum Pellegr. & Vuillet est utilisé pour les mêmes usages que Bombax buonopozense. La filasse des fruits du vrai kapokier, Ceiba pentandra, est supérieure à celle de Bombax buonopozense et d’autres espèces de Bombax.

Description

Arbre de grande taille, atteignant 40 m de haut ; fût droit, cylindrique, non ramifié sur 18–24 m, jusqu’à 75(–150) cm de diamètre, à contreforts ailés atteignant 6 m de haut ; écorce externe liégeuse, brun grisâtre, à épines coniques atteignant 3 cm de long, écorce interne rose foncé ; rameaux verticillés, glabres. Feuilles composées palmées à 5–9 folioles ; stipules étroitement lancéolées, rapidement caduques ; pétiole de 22–24 cm de long, pétiolules absents ou atteignant 2 cm de long ; folioles oblongues-obovales, de 6–23 cm × 3–7,5 cm, apex longuement acuminé, les deux faces glabres ou la face inférieure pubérulente, nervure médiane prononcée sur les deux faces, nervures latérales en 10–25 paires, légèrement prononcées. Fleurs solitaires ou par 2–6 en petites cymes axillaires sur des branches courtes ; pédicelle atteignant 2,5 cm de long ; calice en coupe, de 1–1,5 cm × 2,5–4,5 cm, 5-lobé ; pétales 5, oblongs à oblongs-lancéolés, de 5,5–9,5 cm × 2,5–3,5 cm, rouges ; tube staminal de 7–8 mm de long, étamines environ 180, en 5 faisceaux d’environ 30 dans un cercle extérieur, en 5 paires dans un cercle intérieur ; ovaire supère, conique, de 5,5–8 mm de long, à 5 côtes, style de 4–5 cm de long, stigmate 5-lobé. Fruit : capsule oblongue de 8–20 cm × 3,5–8 cm, à 5 sillons ou 5 côtes, glabre, brun foncé à noire, loculicide, contenant de nombreuses graines. Graines piriformes, de 5–8 mm de diamètre, brunes, enveloppées de filasse abondante, blanche et soyeuse. Plantule à germination épigée ; hypocotyle d’environ 6,5 cm de long ; cotylédons ovales-cordés ; premières feuilles 3-foliolées.

Autres données botaniques

Bombax est un genre pantropical comprenant 8 espèces : 2 en Afrique, 5 en Asie, et 1 d’Asie jusque dans les Îles Salomon. Autrefois, la délimitation du genre Bombax était bien plus large. Les mentions de Bombax buonopozense au Mozambique concernent généralement Rhodognaphalon schumannianum A.Robyns.

Anatomie

Description anatomique du bois (codes IAWA pour les bois feuillus) :

Cernes de croissance : 2 : limites de cernes indistinctes ou absentes. Vaisseaux : 5 : bois à pores disséminés ; 13 : perforations simples ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; 23 : ponctuations alternes (en quinconce) de forme polygonale ; 26 : ponctuations intervasculaires moyennes (7–10 μm) ; 27 : ponctuations intervasculaires grandes ( 10 μm) ; 31 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles très réduites à apparemment simples : ponctuations rondes ou anguleuses ; 32 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles très réduites à apparemment simples : ponctuations horizontales (scalariformes) à verticales (en balafres) ; 43 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 200 μm ; 46 : 5 vaisseaux par millimètre carré ; (47 : 5–20 vaisseaux par millimètre carré). Trachéides et fibres : 61 : fibres avec des ponctuations simples ou finement (étroitement) aréolées ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; 69 : fibres à parois fines à épaisses. Parenchyme axial : 77 : parenchyme axial en chaînettes ; 79 : parenchyme axial circumvasculaire (en manchon) ; 86 : parenchyme axial en lignes minces, au maximum larges de trois cellules ; (88 : parenchyme axial en échelle) ; 92 : quatre (3–4) cellules par file verticale ; 93 : huit (5–8) cellules par file verticale. Rayons : 98 : rayons couramment 4–10-sériés ; (102 : hauteur des rayons > 1 mm) ; 104 : rayons composés uniquement de cellules couchées ; 106 : rayons composés de cellules couchées avec une rangée terminale de cellules dressées et/ou carrées ; 107 : rayons composés de cellules couchées avec 2 à 4 rangées terminales de cellules dressées et/ou carrées ; 110 : présence de cellules bordantes ; 114 : 4 rayons par mm ; 115 : 4–12 rayons par mm. Structure étagées : 120 : parenchyme axial et/ou éléments de vaisseaux étagés. Eléments sécrétoires et variantes cambiales : 131 : canaux intercellulaires d’origine traumatique. Inclusions minérales : 136 : présence de cristaux prismatiques ; 137 : cristaux prismatiques dans les cellules dressées et/ou carrées des rayons ; 141 : cristaux prismatiques dans les cellules non cloisonnées du parenchyme axial.

(P. Mugabi, A.A. Oteng-Amoako & P. Baas)

Croissance et développement

Les semis poussent rapidement, atteignant 3 m dans les 2 premières années. Au Ghana, Bombax buonopozense perd ses feuilles pendant la saison sèche de décembre à mars. Il fleurit pendant la saison sèche, principalement en décembre et janvier, et les fruits mûrissent en (février–)mars–mai(–juin). En Afrique centrale, la floraison a probablement lieu toute l’année. La fructification commence lorsque les arbres ont 6–7 ans. Les fruits s’ouvrent en 5 segments, souvent lorsqu’ils sont encore sur l’arbre, et les graines sont dispersées par le vent.

Ecologie

Bombax buonopozense est présent dans toutes les forêts denses des terres hautes et basses de la zone guinéenne, généralement à basse altitude, mais on l’a signalé à des altitudes jusqu’à 1200 m au-dessus du niveau de la mer. Il est présent en forêt pluviale primaire, en forêt secondaire, en forêt-galerie et en forêt marécageuse, et il s’étend, mais plus rarement, dans les savanes boisées, les fourrés côtiers et les savanes herbeuses, par exemple au Ghana. Dans les zones soudanienne et sahélienne d’Afrique de l’Ouest, il est remplacé par Bombax costatum.

Multiplication et plantation

On peut pratiquer un semis direct et un repiquage de plants en pots. Avant le semis, le kapok adhérant aux graines doit être éliminé. Le poids de 1000 graines est d’environ 70 g. Les graines peuvent se conserver dans un lieu frais et sec. La germination prend habituellement 8–12 jours en Afrique de l’Ouest. La multiplication par boutures est également possible.

Gestion

Bien qu’il a été proposé dans le passé d’essayer Bombax buonopozense pour la production commerciale de kapok, il pousse principalement à l’état sauvage, sauf dans les quelques cas où il est planté comme arbre d’alignement. Il convient comme arbre dans des systèmes agroforestiers, par exemple pour le tuteurage des ignames.

Maladies et ravageurs

Bombax buonopozense est une plante-hôte facultative du virus du gonflement des rameaux du cacaoyer (CSSV).

Ressources génétiques

Comme l’espèce est répandue et commune, et n’est pas intensément exploitée, Bombax buonopozense n’est pas en danger d’érosion génétique.

Perspectives

Bombax buonopozense est susceptible de rester un arbre d’importance locale pour ses fibres, sa valeur alimentaire, son bois d’œuvre et ses usages médicinaux. Très peu de renseignements sont disponibles sur les propriétés de la fibre.

Références principales

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Autres références

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  • Villiers, J.-F., 1975. Bombacaceae. Flore du Cameroun. Volume 19. Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris, France. pp. 71–98.

Sources de l'illustration

  • Hawthorne, W. & Jongkind, C., 2006. Woody plants of western African forests: a guide to the forest trees, shrubs and lianes from Senegal to Ghana. Kew Publishing, Royal Botanic Gardens, Kew, United Kingdom. 1023 pp.

Auteur(s)

  • L.P.A. Oyen, PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands

Citation correcte de cet article

Oyen, L.P.A., 2011. Bombax buonopozense P.Beauv. [Internet] Fiche de PROTA4U. Brink, M. & Achigan-Dako, E.G. (Editeurs). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Pays Bas. <http://www.prota4u.org/search.asp>.

Consulté le 23 décembre 2024.


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