Baikiaea insignis (PROTA)

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Ressources végétales de l'Afrique tropicale
Introduction
Liste des espèces


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Répartition en Afrique Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Répartition mondiale Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Céréale / légume sec Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Légume Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Médicinal Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Bois d'œuvre Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Bois de feu Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Ornemental Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Auxiliaire Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Sécurité alimentaire Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg


répartition en Afrique (sauvage)
1, ramille en fleurs ; 2, fruit ouvert avec une valve restant ; 3, graine. Redessiné et adapté par J.M. de Vries
arbre (TopTropicals)
feuilles (TopTropicals)
fleurs (TopTropicals)
fleurs (TopTropicals)
fleur (TopTropicals)
fleur (TopTropicals)
fruits (TopTropicals)
coupe transversale du bois
coupe tangentielle du bois
coupe radiale du bois

Baikiaea insignis Benth.


Protologue: Trans. Linn. Soc. London 24: 314 (1866).
Famille: Caesalpiniaceae (Leguminosae - Caesalpinioideae)

Origine et répartition géographique

L’aire de répartition de Baikiaea insignis s’étend du sud du Nigeria jusqu’en Ouganda et à l’ouest de la Tanzanie, et vers le sud jusqu’en R.D. du Congo et au nord de l’Angola. Il a été introduit dans d’autres régions tropicales comme arbre d’ornement, par ex. en Inde, au Sri Lanka et dans les Antilles.

Usages

Le bois est employé en construction, pour la parqueterie, la menuiserie, la confection de mobilier, de rayonnages, de manches d’outils et de mortiers à grains. Il se prête aux boiseries intérieures, à la construction navale, aux traverses de chemin de fer, aux instruments agricoles, à la sculpture, aux placages et au contreplaqué. On s’en sert également de bois de feu et pour la production de charbon de bois.

De temps en temps, on consomme les feuilles comme légume, de même que les graines, grillées et broyées, principalement en période de famine. Baikiaea insignis est parfois planté comme arbre ornemental pour ses fleurs de grande taille.

Production et commerce international

Le bois est utilisé localement et il est normalement impossible de se le procurer sur le marché international des bois d’œuvre.

Propriétés

Le bois de cœur, qui dépasse rarement les 20 cm de diamètre, est brun foncé ; il se distingue souvent nettement de l’aubier, d’abord très large et de couleur brun rosé ou brun grisâtre, et qui devient brun grisâtre pâle avec des taches et des stries foncées à l’exposition. Le fil est généralement droit, parfois légèrement contrefil, le grain est moyen. Des dépôts de gomme sont présents dans le bois.

C’est un bois lourd, avec une densité d’environ 750–980 kg/m³ à 12% d’humidité. Il sèche à l’air assez bien avec des détériorations peu importantes, mais, comme il est exposé aux attaques des insectes xylophages pendant le séchage, il est recommandé de le sécher en séchoir. Il peut se fendre aux extrémités et les planches épaisses ont tendance à se déformer, notamment en présence de bois de cœur. Les taux de retrait sont modérés, de l’état vert à anhydre ils sont de 3,5–3,8% dans le sens radial et de 6,4–6,7% dans le sens tangentiel. Une fois sec, le bois est moyennement stable en service.

A 12% d’humidité, le module de rupture est de 117 N/mm², le module d’élasticité de 18 350 N/mm², la compression axiale de 65 N/mm², le cisaillement de 12 N/mm², la dureté Janka de flanc de 7870 N et la dureté Janka en bout de 9340 N.

La sciure, qui contient une matière gommeuse, risque de provoquer une surchauffe lors du sciage du bois vert. A cause de sa densité, le bois est difficile à scier de long ; un angle de coupe de 15° est recommandé. Il se travaille assez bien à la machine, mais plus difficilement à la main. Il se rabote bien, mais la présence du contrefil risque de provoquer le peluchage du fil. Il se moulure, se perfore et se mortaise bien, bien qu’il ait tendance à se fendre aux extrémités. Les avant-trous sont nécessaires pour le clouage. Il se peint et se vernit bien. Il se déroule bien après avoir été traité à la vapeur à 100°C pendant 72 heures, mais des zones pelucheuses peuvent apparaître. Il se tranche de manière satisfaisante, et donne des placages de bonne qualité. Les caractéristiques de tournage sont bonnes. Ce n’est pas un bois durable, car il est sensible aux attaques des termites et des insectes xylophages. L’aubier est modérément rebelle à l’imprégnation avec des produits de conservation, le bois de cœur est rebelle.

L’arbre exsude de petites quantités de résine qui durcit à l’exposition et qui ressemble au copal des Guibourtia spp. L’écorce comme les racines contiennent des tanins, des saponines, des stéroïdes et des terpènes.

Description

  • Arbre sempervirent, de taille petite à moyenne atteignant 25(–35) m de haut ; fût dépourvu de branches sur 15(–20) m de hauteur, jusqu’à 60(–100) cm de diamètre, souvent cannelé à la base mais habituellement sans contreforts ; surface de l’écorce lisse ou légèrement fissurée, grise à brun grisâtre, écorce interne fine, faiblement fibreuse, brun rosé à rouge-brun ; cime normalement dense, à branches étalées ; rameaux glabres, à nombreuses lenticelles.
  • Feuilles disposées en spirale, composées imparipennées à (2–)3–8(–10) folioles ; stipules minuscules ; pétiole et rachis mesurant ensemble jusqu’à 30 cm de long ; pétiolules de 0,5–2 cm de long ; folioles normalement alternes, ovales à elliptiques ou oblongues-lancéolées, de 7–40 cm × 3–17 cm, obtuses à courtement acuminées à l’apex, à bords légèrement recourbés, coriaces, glabres, pennatinervées à 12 paires de nervures latérales.
  • Inflorescence : grappe terminale ou axillaire atteignant 8,5(–12) cm de long, recouverte de poils denses de couleur brunâtre ; bractées atteignant 4 mm de long.
  • Fleurs bisexuées, légèrement zygomorphes, grandes et éclatantes, odorantes ; pédicelle de 2–5 cm de long ; sépales 4, oblongs à linéaires, de 7–12(–15) cm de long, 1 plus large que les 3 autres, à pubescence dense, courte et brunâtre ; pétales 5, libres, obovales, de 10–20 cm × 5–10 cm, plissés près des bords, 4 blancs ou crème, 1 légèrement plus étroit et jaune pâle ; étamines 10, dont 9 soudées à la base et 1 libre, jusqu’à 18 cm de long ; ovaire supère, de 2,5–4 cm de long, aplati, à stipe de 2–2,5 cm de long, 1-loculaire, style de 5–9(–11) cm de long.
  • Fruit : gousse aplatie, ligneuse, de 17–40(–60) cm × 5–12 cm, stipitée, recouverte de poils denses et bruns, déhiscente par 2 valves s’entortillant en spirale, à plusieurs graines.
  • Graines ellipsoïdes, de 3–4,5 cm × 1,5–3 cm, aplaties, rouge foncé.
  • Plantule à germination épigée ; hypocotyle de 0,5–7 cm de long, épicotyle de 18–25 cm de long, glabre ; premières feuilles alternes, à 2–4 folioles.

Autres données botaniques

Le genre Baikiaea comprend environ 4 espèces limitées au continent africain. Il est apparenté aux genres Copaifera, Detarium, Sindora et Tessmannia.

Deus sous-espèces ont été distinguées chez Baikiaea insignis ; la subsp. minor (Oliv.) J.Léonard (synonyme : Baikiaea minor Oliv.) diffère de la subsp. insignis par ses feuilles, ses fleurs et ses fruits habituellement plus petits.

Anatomie

Description anatomique du bois (codes IAWA pour les bois feuillus) :

  • Cernes de croissance : (1 : limites de cernes distinctes) ; (2 : limites de cernes indistinctes ou absentes).
  • Vaisseaux : 5 : bois à pores disséminés ; 13 : perforations simples ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; 23 : ponctuations alternes (en quinconce) de forme polygonale ; 25 : ponctuations intervasculaires fines (4–7 μm) ; 26 : ponctuations intervasculaires moyennes (7–10 μm) ; 29 : ponctuations ornées ; 30 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles distinctes ; semblables aux ponctuations intervasculaires en forme et en taille dans toute la cellule du rayon ; 42 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 100–200 μm ; 47 : 5–20 vaisseaux par millimètre carré ; (48 : 20–40 vaisseaux par millimètre carré) ; 58 : gomme ou autres dépôts dans les vaisseaux du bois de cœur.
  • Trachéides et fibres : 61 : fibres avec des ponctuations simples ou finement (étroitement) aréolées ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; 69 : fibres à parois fines à épaisses.
  • Parenchyme axial : 79 : parenchyme axial circumvasculaire (en manchon) ; 80 : parenchyme axial circumvasculaire étiré ; 81 : parenchyme axial en losange ; 83 : parenchyme axial anastomosé ; 91 : deux cellules par file verticale ; 92 : quatre (3–4) cellules par file verticale.
  • Rayons : 97 : rayons 1–3-sériés (larges de 1–3 cellules) ; 104 : rayons composés uniquement de cellules couchées ; 106 : rayons composés de cellules couchées avec une rangée terminale de cellules dressées et/ou carrées ; 115 : 4–12 rayons par mm ; 116 : 12 rayons par mm.
  • Structure étagée : 120 : parenchyme axial et/ou éléments de vaisseaux étagés ; 122 : rayons et/ou éléments axiaux irrégulièrement étagés (échelonnés).
  • Inclusions minérales : 136 : présence de cristaux prismatiques ; 142 : cristaux prismatiques dans les cellules cloisonnées du parenchyme axial ; (156 : cristaux dans des cellules dilatées (idioblastes)).
(N.P. Mollel, P. Détienne & E.A. Wheeler)

Croissance et développement

Les arbres ont une croissance lente. Les fruits s’ouvrent sur l’arbre de façon explosive et les graines sont disséminées sur de courtes distances. Les graines sont consommées par les singes tels que les cercocèbes et les colobes noirs qui parfois ouvrent les fruits verts.

Ecologie

Baikiaea insignis est fréquent dans les forêts marécageuses ou périodiquement inondées en bordure de rivières et de lacs, de temps en temps dans les endroits bien drainés de la forêt. En Ouganda, on le trouve jusqu’à 1250 m d’altitude.

Multiplication et plantation

Il est difficile de récolter les graines : en effet, les fruits s’ouvrant alors qu’ils sont encore sur l’arbre, elles sont dispersées, ce qui oblige à les ramasser sur le sol. Il est possible de les conserver pendant plusieurs années dans des récipients hermétiques dans un endroit frais. On peut y ajouter de la cendre pour limiter les dégâts causés par les insectes, car les graines sont sensibles aux attaques des charançons. Le trempage des graines dans l’eau froide pendant 12–24 heures accélère la germination. On les sème normalement dans des godets. Les sauvageons sont parfois également récoltés pour être plantés.

Gestion

Les arbres peuvent être conduits en taillis ou en têtards.

Traitement après récolte

Après la coupe, les grumes ne doivent pas séjourner dans la forêt pendant longtemps car elles contiennent énormément d’aubier qui est sensible aux attaques des insectes xylophages.

Ressources génétiques

Rien n’indique que Baikiaea insignis soit menacé d’érosion génétique. Il est répandu, semble localement assez commun, et ne fait que rarement l’objet d’un abattage sélectif pour son bois d’œuvre.

Perspectives

Les perspectives qui s’offrent à Baikiaea insignis en tant qu’essence à bois d’œuvre ayant une importance commerciale sont limitées par plusieurs facteurs : d’abord, la taille habituellement moyenne de son fût, ensuite sa préférence pour les milieux marécageux et les ripisylves, enfin le manque de données concernant ses taux de croissance, sa régénération et des méthodes de conduite judicieuses. Baikiaea insignis pourrait remplacer Baikiaea plurijuga Harms originaire d’Afrique australe et bien connu pour produire du bois d’œuvre d’excellente qualité.

Références principales

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Sources de l'illustration

  • Brenan, J.P.M., 1967. Leguminosae, subfamily Caesalpinioideae. In: Milne-Redhead, E. & Polhill, R.M. (Editors). Flora of Tropical East Africa. Crown Agents for Oversea Governments and Administrations, London, United Kingdom. 230 pp.
  • Wilczek, R., Léonard, J., Hauman, L., Hoyle, A.C., Steyaert, R., Gilbert, G. & Boutique, R., 1952. Caesalpiniaceae. In: Robyns, W., Staner, P., Demaret, F., Germain, R., Gilbert, G., Hauman, L., Homès, M., Jurion, F., Lebrun, J., Vanden Abeele, M. & Boutique, R. (Editors). Flore du Congo belge et du Ruanda-Urundi. Spermatophytes. Volume 3. Institut National pour l’Étude Agronomique du Congo belge, Brussels, Belgium. pp. 234–554.

Auteur(s)

  • W. Mojeremane, Department of Crop Science and Production, Botswana College of Agriculture, Private Bag 0027, Gaborone, Botswana

Citation correcte de cet article

Mojeremane, W., 2012. Baikiaea insignis Benth. [Internet] Fiche de PROTA4U. Lemmens, R.H.M.J., Louppe, D. & Oteng-Amoako, A.A. (Editeurs). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Pays Bas. <http://www.prota4u.org/search.asp>.

Consulté le 23 décembre 2024.


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