Aristolochia trilobata (Pharmacopées en Guyane)
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Sommaire
Noms vernaculaires
- Créole : trèfle [trèf]. liane trèfle [yann-trèf], feuille trèfle [féy-trèf].
- Wayãpi : —
- Palikur : —
- Créole antillais : trèfle caraïbe
- Portugais : jarrinha, urubu-caá.
Écologie, morphologie
Liane fréquente en milieu ouvert, elle est souvent entretenue dans les jardins de case.
Collections de référence
Berton 190 ; Moretti 104, 993 ; Prévost 3850.
Emplois
En Guyane, cette espèce ne semble connue que de la population créole [1] qui lui reconnaît des propriétés alexitères : le broyat de feuille est appliqué sur les piqûres d’insecte et les morsures de serpent [2]. L’infusion des feuilles se prend pour soigner les troubles hépatiques, le diabète et comme antipaludique.
À noter que les Créoles préparent les mêmes remèdes avec la chenille du genre Parides qui parasite la fleur de cette espèce ; celle-ci est mise à macérer dans du rhum.
Étymologie
- Créole : la comparaison avec le trèfle fait référence à la forme lobée de la feuille.
Chimie et pharmacologie
Tests chimiques en fin d’ouvrage.
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- ↑ BERTON (1997) a pu constater que ce remède avait été adopté par les Palikur.
- ↑ Pour les propriétés alexitères. se reporter à la note introductive sur cette famille.